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vendredi 12 avril 2024

« Pacte sur la migration et l'asile » : À bas l'Europe forteresse !

 

Liberté de circulation et d'installation pour tous !

 


Le Parlement européen a voté le « pacte sur la migration et l'asile », un ensemble de mesures qui durcit encore les conditions d'entrée des réfugiés dans l'Union européenne : filtrage renforcé aux frontières, multiplication des camps de détention et déplacements forcés entre pays européens, hypocritement nommés « relocalisations ».

Les réfugiés visés par ces mesures sont des pauvres, des travailleurs, qui n'ont d'autre choix que de fuir leur pays. Ceux qui les présentent comme un danger cherchent à détourner l'attention des vrais responsables des catastrophes qui touchent l'Europe et, encore plus violemment, le reste de la planète : les entreprises capitalistes et leur course au profit.

 À cette opération de division, il faut opposer la solidarité entre les travailleurs du monde entier. Liberté de circulation et d'installation pour tous !

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui vendredi 12 avril : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 13 avril : de 10 h.30 à midi Centre Cl de la cité Joliot-Curie,

- et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Lundi 15 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 


 

15 euros jusqu’au 21 avril : mdommarie@aol.com

vendredi 8 mars 2024

Migrants morts en mer : le scandale continue

 Migrants morts en mer : le scandale continue

06 Mars 2024

Une timide accalmie prévue dans le mauvais temps, les 2 et 3 mars, a signifié la mort, une fois de plus, pour des migrants en quête de survie dans un pays européen.

C’est ainsi que, dans la région de Gravelines, dans le Nord, une fillette de 7 ans s’est noyée. Cette fois, l’accident a eu lieu sur le canal de l’Aa, à une trentaine de kilomètres de la mer. Les seize migrants, dont la famille de la fillette, avaient pris place loin de la mer sur un canot de pêche-plaisance de 4 mètres. Embarquer en amont vise à contourner les brigades de surveillance nombreuses sur la côte.

La coquille de noix a sans doute chaviré sous la surcharge, provoquant le décès de la petite fille. Une dizaine d’autres enfants ont été transportés à l’hôpital.

La même nuit, des centaines d’autres personnes ont tenté la traversée de la Manche, en plusieurs points de la Côte d’Opale. Les chavirages et échouages ont provoqué encore un décès, les autres passagers ayant été récupérés par des équipes de secours, puis pris en charge par des volontaires associatifs, en particulier d’Utopia 56. Ces derniers dénoncent d’ailleurs les entraves aux soins minimum de la part des autorités. La préfecture assume : « aucune salle n’a été ouverte, ni à Dunkerque, ni à Grand-Fort-Philippe. Les personnes ont été prises en charge par les pompiers et leur état de santé, disons correct, ne nécessitait pas d’ouverture de salle. »

Le 3 mars, dans l’Atlantique cette fois, une pirogue partie de Mauritanie a chaviré au large du Cap-Vert, avant d’atteindre les Canaries. Cinq passagers sont morts noyés, un autre a succombé le lendemain et les survivants, affaiblis, ont relaté avoir été 65, venus du Sénégal, du Mali et de Mauritanie, à embarquer. Que sont devenus les autres ?

La veille, en Méditerranée, lors de la tentative de prise en charge de naufragés au large de la Libye par un navire de l’ONG Humanity 1, un homme s’est noyé tandis que des garde-côtes libyens tiraient à balles depuis leur vedette rapide sur ceux qui tentaient de surnager.

Le nombre de décès – plus de 2 500 en Méditerranée en 2023, des dizaines dans l’Atlantique et la Manche – n’arrête pas, et c’est logique, les candidats à une vie décente, ou même à la simple survie, dans les pays européens. Plus la misère et la guerre, enfantées par le capitalisme, font de victimes dans les pays pauvres jadis colonisés, plus nombreux seront ceux qui tenteront l’impossible pour les fuir. Les accueillir correctement serait bien le minimum, que cette société est incapable de leur offrir.

                                                       Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n °2901)

vendredi 9 février 2024

Migrants : à Rennes, une demande révoltante d'expulsion d'une famille palestinienne

Pas question de les diriger vers l’horreur

 


À Rennes, après huit années passées en France et au vu de la guerre en Palestine, une famille palestinienne originaire de Khan Younès (une des sept villes de Gaza) a demandé l’annulation de l’OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) qui lui est imposée.

         Malgré la scolarisation des trois enfants et l’embauche promise à un des membres de la famille, le préfet ne veut rien savoir et prétend envoyer cette famille vers la Cisjordanie… ou l’Egypte, précisant que les employeurs pourront "s’adresser aux autorités françaises à Jérusalem pour une demande d’introduction d’un travailleur étranger" !
         Un jeune frère du mari expulsable est décédé le 24 décembre à Gaza. Mais tout cela n’émeut guère la Préfecture…

 

dimanche 31 décembre 2023

Mobilisation à La Rochelle (Charente-Maritime) contre une expulsion de Noël. Même si elle a échoué…

 

Mobilisation contre une expulsion de Noël

 

Ousmane Touré avec son employeur © Carlo Foito

Il n’a pas fallu 24 heures aux autorités pour expulser Ousmane Touré, commis de cuisine de 23 ans, vers la Guinée, après son arrestation le 22 décembre au commissariat de La Rochelle où il venait pointer chaque vendredi. Ce pointage s’est transformé en guet-apens.

Orphelin sans ressource, il avait fui adolescent la Guinée, traversé le désert, l’Algérie et le Maroc. Arrivé il y 3 ans à La Rochelle, il y travaillait en CDI pour un petit restaurateur. La mobilisation de celui-ci et de ses collègues n’a pas pu enrayer la machine infernale d’une expulsion.

Avant même l’entrée en vigueur de la nouvelle loi immigration, la course au plus perfide contre les immigrés que mène l’appareil d’État macronien avec l’extrême droite se traduit par une société de plus en plus inhumaine contre les migrants, et par-delà contre la classe des travailleurs, dont ils font partie.