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mercredi 24 avril 2024

Salaires : le grand patronat, champions de l’indécence. Michelin comme tous les autres

 

Prendre sur son pactole pour augmenter réellement les salaires

 

 

Michelin annonce qu’il paiera désormais des « salaires décents ». Un peu plus que le Smic, en 3x8, primes incluses, et des milliers d’emplois supprimés ces dernières années, c’est cela la décence ?

         Michelin va verser 1 milliard d’euros à ses actionnaires en juin prochain. Rétablir un minimum de décence, ce serait lui imposer de prendre sur ce pactole pour augmenter réellement les salaires et embaucher.

 

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd'hui mercredi 24 avril : de 11 h. à 11 h.30, marché des Champioux.

Vendredi 26 avril : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 27 avril : de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Dimanche 28 : de 10 h.15 à 10 h.55, devant Intermarché du Centre ;

-de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

--Lundi 29 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-D’autres rendez-vous de campagne sont en préparation.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 


 

lundi 22 avril 2024

Kéolis Montesson, Argenteuil, en grève dès aujourd’hui pour les salaires et les conditions de travail

Une grève qui concerne en priorité les salariés, mais aussi tous les usagers. Vive la grève !

 

Lors de la dernière grève de 40 jours, intimidation patronale

Depuis que la circulation des bus est passé à Argenteuil et sa région de Transdev à Kéolis, une situation déjà pas bonne s’est dégradée encore davantage, par la remise en question d’éléments du salaire pour les conducteurs et par une nouvelle dégradation des conditions de travail. Les usagers subissent les conséquences de cette dernière.

         L’organisation des bus concerne depuis le transfert deux dépôts, celui de Montesson et celui d’Argenteuil. À Montesson, à l’initiative de la section syndicale Sud, les conducteurs et d’autres agents ont tenté il y a six mois de faire revenir la direction à la raison. Après 40 jours de grève, ils avaient repris le travail avec la ferme intention de remettre rapidement le couvert.

         C’est chose faite, et cela dès demain 22 avril. Ce coup-là, l’appel à la grève jusqu’à satisfaction ne concerne plus qu’un seul des deux dépôts mais les deux, et non seulement une section syndicale mais l’ensemble des organisations syndicales de l’entreprise qui ont déposé le même préavis de grève. L’objectif du mouvement qui doit s’engager demain matin est l’augmentation substantielle des salaires et une amélioration profonde des conditions de travail.

         Ce mouvement doit être suivi de très près par tous les habitants d’Argenteuil et de la région. Ils subissent depuis plusieurs années une détérioration d’un transport essentiel pour une commune d’Argenteuil très grande et pour une région où le réseau ferré de transport en commun n’est pas favorable.

         Vive la grève des travailleurs de Kéolis ! Les usagers seront aux côtés des grévistes !

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui dimanche 21 : de 10 h.15 à 10 h.55, devant Intermarché du Centre ;

-de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

--Lundi 22 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-Mercredi 24 avril, de 11 h. à 11h.30.

-D’autres rendez-vous de campagne sont en préparation.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

jeudi 11 avril 2024

RATP-Bus : de nouveaux embauchés qui relèvent la tête

 RATP-Bus : de nouveaux embauchés qui relèvent la tête

Publié le 10/04/2024

Le 4 avril, 200 travailleurs se sont rassemblés devant le siège de la RATP pour réclamer des hausses de salaire, avec la participation notable de nouveaux embauchés.

Après que la direction a pendant un temps suspendu les recrutements, puis brutalement aggravé les conditions de travail en prévision de la prochaine ouverture à la concurrence du réseau de bus, le nombre de services non assurés du fait des démissions et du sous- effectif était devenu si important que même la grande presse s’en était fait l’écho.

La RATP avait réagi par une campagne de recrutement à coups d’encarts publicitaires (« devenez pilote de ligne ») accompagnés de belles paroles sur les « possibilités de carrière » et les salaires : 26 500 euros brut annuel, annonçait-elle… sans dire qu’elle fait ses calculs sur treize mois et en comptant les primes. Ce qui aboutit à 1 600 euros net chaque mois de salaire de base, loin des plus de 2 000 euros qu’elle faisait miroiter. Ceux qui protestent sont invités à faire des heures supplémentaires ou à venir travailler sur leurs jours de repos. Quant à la « carrière », elle se réduira à « évoluer » d’un repreneur à l’autre tous les cinq ans.

Ce qui commence à faire bouger les nouveaux est le fait d’être relégués sur une grille de salaire spécifique, qui conduit ceux entrés depuis le 1er janvier 2023 à toucher 290 euros net par mois de moins que les autres !

Fin 2022, la direction avait d’ailleurs tout fait pour faire basculer les conducteurs en cours de recrutement du mauvais côté de la barrière : formations décalées, examens médicaux inhabituels. Quant aux intérimaires ou aux apprentis qui étaient effectivement au volant le 1er janvier, ils n’étaient pas comptés dans les effectifs officiels.

Pendant des mois, beaucoup disaient qu’ils ne feraient que passer, vivant un peu au jour le jour. D’autres rejoignaient la cohorte des démissionnaires. Mais ils sont de plus en plus nombreux à ne plus accepter la situation. Partie d’un groupe WhatsApp ayant vite rassemblé 700 conducteurs, une pétition circule pour l’égalité des salaires, signée par plus de 1 000 travailleurs en deux semaines. Elle est vue d’un bon œil bien au-delà des nouveaux embauchés, et fait discuter. Ceux d’entre eux qui sont venus au rassemblement du 4 avril étaient contents de voir leur problème mis sur la table en voyant cela comme une première étape. Ils ont redonné le moral aux militants présents, qui subissent depuis plusieurs années les attaques de la direction sans parvenir à riposter.

« On n’a rien à perdre » concluait très justement un jeune, lors de sa prise de parole. Une assemblée de tous les dépôts, soutenue par la CGT, est prévue le 25 avril. Les embauchés depuis janvier 2023 représentent déjà 100 à 200 conducteurs par dépôt, près de 3 000 au total. S’ils sont déterminés, ils pourront entraîner plus largement autour d’eux et se faire craindre de la direction.

Travailleurs anciens et nouveaux embauchés sont dans le même camp.

                                    Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2906)

vendredi 8 mars 2024

Égalité salariale : cela ne viendra pas des lois

À temps de travail identique, cette différence s'élève à 14,9 %

 

Grève des femmes de ménage de la centrale nucléaire de Civaux en mars 2023

L'Insee vient de publier le énième rapport rappelant que le salaire moyen des femmes est inférieur de 23,5 % à celui des hommes dans le secteur privé. À temps de travail identique, cette différence s'élève à 14,9 %.

         Depuis qu'en 1946, l'égalité hommes-femmes est devenu un principe constitutionnel et que l'égalité salariale a été fixée dans la loi en 1982, chaque gouvernement a fait voter sa loi pour rendre cette égalité effective. En vain.

         Cette inégalité vient du fonctionnement même du capitalisme, qui entretient toutes les divisions, et des patrons qui n'augmentent les salaires que contraints par les luttes ouvrières. Émancipation des femmes et émancipation sociale sont deux combats indissociables.