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mardi 23 janvier 2018

PSA : ruptures conventionnelles collectives, un bienfait tombé du « ciel » pour PSA


Merci Macron !

PSA va utiliser le nouveau dispositif des ruptures conventionnelles collectives pour se débarrasser de 1300 salariés en CDI, en théorie volontaires, des seniors, et recruter à la place des jeunes plus mal payés.
Avec la nouvelle loi, PSA n'a même plus à invoquer de prétendues difficultés économiques, ni à respecter la moindre obligation de reclassement et de réembauche.
Un cadeau de Macron au grand patronat, avec la complicité de quelques syndicats soumis ou « maison ».

Tôt ou tard, à nouveau

jeudi 11 janvier 2018

PSA et ordonnances de charlattan


Ruptures conventionnelles collectives : PSA sort ses griffes


Le groupe PSA vient d'annoncer vouloir supprimer 2200 emplois cette année, dont 1300 grâce à la disposition nouvelle introduite par les ordonnances Macron : la  rupture conventionnelle collective (RCC). Après avoir détruit 25 000 emplois de CDI depuis 5 ans, engrangé des milliards d’aides publiques et rempli les poches de ses actionnaires avec d’autres milliards obtenus de la sueur de ses ouvriers, PSA peut grâce à cette disposition licencier plus facilement, tout en augmentant la précarité et l’exploitation de ceux qui restent. Mais à force de semer la misère, les patrons vont récolter la colère collective du monde du travail. Le plus tôt sera le mieux !

samedi 2 décembre 2017

Ordonnances, licenciements, formulaires Cerfa : « Etat de droits »… pour les patrons


Kit pour les patrons



Dans la foulée du vote des ordonnances sur le Code du travail, un projet de loi du gouvernement établit six lettres-type de licenciement, sur le modèle d'un formulaire Cerfa, qui seront à la disposition des patrons. Chaque modèle correspondant à un motif de licenciement : disciplinaire, individuel, collectif... Il n'y aura plus qu'à mettre le nom du salarié.
Si l'on ajoute le «droit à l'erreur » pour les patrons, le plafonnement des dommages et intérêts aux Prud'hommes pour licenciement abusif, la réduction des délais de recours aux Prud'hommes, le gouvernement met ainsi la loi et l'administration entièrement au service des patrons. C'est ce qu'ils appellent l'« État de droits »... dans un État ou les patrons sont de plus en plus les rois !

mardi 7 novembre 2017

Ordonnances : licenciements à un prix dérisoire


Un article comme un autre à prix dérisoire

Sur le site officiel Servicepublic.fr, on trouve maintenant les tarifs pour des licenciements abusifs.
En principe, si c'est abusif, cela devrait être interdit. Au lieu de quoi, l'administration indique aux patrons à quels tarifs ils peuvent licencier... abusivement.
Le Medef applaudit.
Les ordonnances étaient présentées comme un moyen de faciliter les embauches. En fait, elles facilitent les licenciements.





A Paris
Jeudi 16 novembre
Contre la politique gouvernementale
A 14 heures
De la République à Nation



jeudi 21 septembre 2017

Ordonnances, politique gouvernementale, Travailleurs actifs et retraités : tous dans l'action !


Aujourd’hui 21 septembre
A Paris : 
Manifestation contre les ordonnances Macron
à 14h00
Départ Montparnasse
Lutte Ouvrière appelle à participer aux manifestations du 21 septembre contre les attaques anti ouvrières du gouvernement.
A Paris, le cortège de Lutte Ouvrière se retrouvera à 14h00 au métro Vavin


A Argenteuil, dès 11 heures, devant la Sous-préfecture
Retraités : attaqués comme les autres

Après trois années de blocage, les pensions de retraite vont augmenter de… 0,8 % au 1er octobre prochain. Les retraités n’auront pas le temps de profiter de ces quelques euros supplémentaires car, dès le 1er janvier, tous ceux dont la pension dépasse 1 200 euros par mois se verront prélever 1,7 % de CSG en plus.


Cette minuscule augmentation n’est même pas un cadeau gouvernemental pour faire avaler la potion amère de la CSG. Elle résulte de l’inflation officiellement constatée au cours des douze derniers mois. Depuis la réforme de Balladur en 1993, les pensions ne sont plus indexées sur l’augmentation moyenne du salaire des actifs mais sur les prévisions d’inflation pour l’année à venir. Cela a permis de réduire drastiquement les pensions. Depuis 2016, la revalorisation est calculée sur l’inflation constatée et non plus estimée. Les retraités n’y ont rien gagné, tant les chiffres de l’inflation sont arrangés et peu transparents.
En 2015, le patronat refusant d’augmenter ses cotisations, les syndicats gestionnaires des caisses de retraites complémentaires du privé, l’Agirc et l’Arrco, avaient décidé de bloquer les pensions pour trois ans. Gelées depuis 2013, les retraites complémentaires, qui représentent jusqu’à un tiers des pensions, resteront au congélateur.
Pendant sa campagne, Macron avait promis de revaloriser le montant scandaleusement faible du minimum vieillesse (allocation de solidarité aux personnes âgées) pour le porter de 803 à 900 euros. Le gouvernement a confirmé cette promesse… mais d’ici la fin du quinquennat, en 2022 ! Combien de retraités seront décédés avant d’avoir pu bénéficier de la moindre revalorisation ?
Neuf organisations syndicales appellent les retraités à manifester le 28 septembre contre la hausse de la CSG et pour la revalorisation des pensions. Il faut que cette journée soit un succès. Mais, puisque Macron et les patrons attaquent tous les travailleurs, actifs ou retraités, c’est à une mobilisation tous ensemble qu’il faudra parvenir pour inverser le rapport de force.

                                                    Xavier LACHAU (Lutte ouvrière n°2564)












lundi 18 septembre 2017

Ordonnances Macron, dans l'action le 21 septembre


 
21 septembre, il faut amplifier la mobilisation

Les manifestations du 12 septembre ont été un succès et elles ne doivent être qu’un début, pour répondre comme il se doit aux attaques du gouvernement.
Le 7 septembre, Macron a dit qu’il serait d’une « détermination absolue » pour faire passer sa politique et il a ajouté qu’il ne céderait rien « ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes ». Voilà qui est clair.
En bon serviteur du patronat, il transpire le mépris de classe. Les patrons dirigent, lui gouverne, et les travailleurs devraient être heureux de pouvoir se faire exploiter sous leur baguette. C’est la vision du monde des classes dominantes. Eh bien, il faut répondre à Macron et à ses maîtres !
La journée du 12 septembre a été l’occasion de protester, et il faudra continuer à le faire le 21 septembre, si possible plus fort et plus nombreux.
Il faut que les travailleurs disent ce qu’ils pensent de ces mesures anti ouvrières, disent leur rejet de ces ordonnances qui dynamitent le Code du travail, de la hausse de la CSG, de la suppression de 150 000 emplois aidés, du gel des salaires des fonctionnaires. L’État veut prendre dans la poche des travailleurs, des retraités et des chômeurs. Il faut exprimer la colère contre ce gouvernement qui, en même temps qu’il réduit les APL pour les plus pauvres, supprime aux trois quarts l’impôt sur la fortune.
Il faut dénoncer le rouleau compresseur patronal que tous les travailleurs subissent partout : les hausses de cadences, les attaques sur les salaires, les mesures de répression contre ceux qui relèvent la tête… tout ce qui aggrave l’exploitation et permet au grand patronat d’accroître ses profits.
Ces journées sont l’occasion pour les travailleurs de le faire tous ensemble, en se retrouvant sur le terrain de leurs intérêts communs. Car, au-delà de la résistance à chaque attaque gouvernementale ou patronale, le sort de chacun dépendra du rapport de force qu’ils seront capables d’imposer par leur mobilisation générale.
Ce combat n’en est qu’au tout début. La guerre sociale que le gouvernement et les patrons font aux travailleurs va s’accentuer. Il va y avoir de nouvelles attaques, comme celle contre l’assurance-chômage. Il y a aussi les menaces en direction de certaines catégories de travailleurs, comme les cheminots, dont les retraites sont dans le collimateur du gouvernement. En s’en prenant aux retraites des uns puis à celles des autres, les gouvernements ont réussi en vingt-cinq ans à faire reculer les droits de tous. Il ne faut pas se laisser diviser.
Tôt ou tard, les travailleurs relèveront la tête et engageront la lutte, car l’offensive patronale ne laisse pas le choix. Mais le plus tôt sera le mieux. Car, s’ils ne font pas entendre leurs intérêts, ils risquent de le payer cher. Le grand capital est insatiable. Il faut que le camp des travailleurs apparaisse comme une force capable de se faire respecter.
La prochaine journée d’action, prévue le 21 septembre par la direction de la CGT, doit être l’occasion d’amplifier et d’élargir la mobilisation, afin de créer le rapport de force nécessaire pour imposer les intérêts communs de tous les travailleurs.

mercredi 13 septembre 2017

Ordonnances, après le succès du 12, le 21, continuer à se mobiliser. Un communiqué de Nathalie ARTHAUD


Après la réussite des manifestations et des grèves du 12 septembre, continuer à se mobiliser !

Communiqué
 


Le gouvernement, relayé par les médias, parlait d’une « journée test » ? Le test est passé avec succès. Macron avait préparé son plan à coups d’ordonnances pour aller vite et mettre les travailleurs devant le fait accompli. Les centaines de milliers de manifestants d’aujourd’hui lui ont apporté une réponse cinglante. Ils ont montré qu’ils n’entendaient pas se laisser faire. Le mépris de classe de Macron a aussi sûrement fini de convaincre certains travailleurs qu’il était nécessaire de réagir.
Cette mobilisation est d’autant plus remarquable qu’elle s’est faite contre la direction de FO et de la CFDT. Mailly de FO a carrément sonné la démobilisation. Berger de la CFDT a refusé toute idée de manifestation tout en passant son temps à se lamenter…
Le gouvernement et le patronat sont déterminés à mener leur guerre sociale contre le monde du travail. Il faut que les travailleurs aient la même détermination à ne pas se laisser faire. La prochaine journée de mobilisation, du 21 septembre, doit être un succès plus grand que celui d’aujourd’hui. Et il faut profiter des jours à venir pour convaincre autour de nous d’autres travailleurs de se joindre à la mobilisation. 
Cette première mobilisation est une réussite. Elle appelle une suite !

                                      Nathalie ARTHAUD , le 12.9.13.

vendredi 8 septembre 2017

Ordonnances Macron : une déclaration de guerre contre l'ensemble des salariés. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine


Ordonnances : une déclaration de guerre à l’ensemble des salariés

Le projet contenu dans les ordonnances constitue une remise en cause de ce que les travailleurs avaient pu imposer à leurs exploiteurs par leurs luttes depuis plus d’un siècle.

 


La fin du contrat de travail concerne l’ensemble des salariés du pays. En effet, dans les établissements de moins de 50 salariés, regroupant la moitié des salariés du pays, le patron pourra prendre l’initiative de modifier uniquement le contrat de travail : il lui suffira d’un vote des salariés organisé à son initiative.

La mise en pièce du contrat de travail

Le contrat de travail signé par l’employeur et le salarié lors de son embauche, définissait jusque-là le salaire et les conditions d’emploi, dans tous les domaines. Pour tout ce qui n’était pas écrit, on s’en rapportait à la loi ou à la convention collective. Les combats de la classe ouvrière ont permis d’obtenir plus de droits pour les salariés et des garanties écrites dans le contrat de travail ou dans la loi.

Avec les ordonnances, ce contrat de travail devient un chiffon de papier que la partie patronale peut modifier unilatéralement. Cela veut dire s’attaquer au salaire, aggraver les horaires et les conditions de travail du jour au lendemain. Pire, les ordonnances prévoient que le refus du salarié d’accepter les modifications de son contrat de travail entraîne de droit son licenciement.

Jusque-là, un patron qui licenciait pour un tel motif pouvait être condamné pour licenciement sans cause réelle et sérieuse et être obligé de verser au minimum six mois de salaire au salarié, et souvent plus. Maintenant, il ne pourra plus être condamné, il devra simplement payer au salarié ses primes de licenciement et quelques heures de formation.

Certes, dans les entreprises de plus de 50 salariés, il faudra des signatures de syndicats majoritaires ou un référendum. Mais on voit comment, en usant de chantage et en s’appuyant sur la soumission de certains syndicats, des reculs sont déjà imposés aujourd’hui. Désormais, les salariés des grandes entreprises seront tout autant sous la menace que les autres.

Les licenciements toujours plus faciles

Cela va d’abord toucher la masse des licenciements individuels. Pour rappel, il y a environ un million de licenciements par an ; les licenciements collectifs représentent moins de 10 % du total. À cela s’ajoutent plus de 400 000 ruptures conventionnelles individuelles.
Les ordonnances réforment radicalement les motifs et les procédures de licenciement. Pour avoir le droit de licencier, le patron était censé respecter des procédures et les motifs de licenciement devaient être évoqués au cours d’un entretien et écrits dans la lettre de licenciement. Tout cela passe aux oubliettes et le patron pourra désormais invoquer de nouveaux motifs au fur et à mesure de la procédure.
Alors que le non-respect de toutes les règles entraînait la nullité du licenciement, les ordonnances prévoient que cela coûtera au patron, dans le pire des cas, un mois de salaire du travailleur licencié.
En dehors des motifs de licenciement économique, Macron a tenu à rajouter toute une série d’articles sur la possibilité de substituer aux plans sociaux des ruptures conventionnelles collectives. Il prévoit également l’élargissement du recours aux contrats de chantier. Ces possibilités existaient déjà, mais le gouvernement a tenu à les élargir et à les institutionnaliser, pour bien montrer au patronat qu’il peut faire ce qu’il veut.
Précarité généralisée
Il apparaît au final que les contrats temporaires de toute nature pourront être étendus, au-delà des 18 mois maximum actuels, jusqu’à 24 mois. Le temps de carence entre deux contrats pourra être raccourci, voire supprimé. La requalification du contrat de travail en CDI sera encore plus difficile, voire impossible. C’est donc la porte ouverte à une précarisation générale et continue de millions de salariés.
La liste des remises en cause des droits des salariés n’est pas exhaustive. Sur les 159 pages des cinq ordonnances, qui devraient entrer en application dès la fin septembre, il y a bien d’autres reculs. Tout ce qui concerne les droits des travailleurs à choisir leur représentant sera défini pour l’essentiel dans des décrets. Il s’agit là de faire plaisir aux plus bornés des patrons, qui ne supportent pas de présence syndicale dans leur entreprise.
Cette attaque en règle montre à quel point il est urgent de faire entendre le rejet large et profond de l’ensemble de la classe ouvrière.

                                              Paul SOREL (Lutte ouvrière n°2562)
 

Tous ensembles mardi 12 septembre
Dans l’action
Manifestons à Paris
De la place de la Bastille à la place d’Italie
Départ à 14 heures

vendredi 1 septembre 2017

Ordonnances anti-ouvrières, un communiqué de Nathalie ARTHAUD


Licenciements, précarité et chantage patronal sur ordonnances

Comme annoncé, le gouvernement Macron enterre le code du travail. Celui-ci ne sera plus qu’un cadre général, les règles applicables étant définies par des accords d’entreprise ou de branche. En plus de livrer encore plus les travailleurs à la rapacité et au chantage du patronat, le gouvernement a veillé à faciliter et réduire le coût des licenciements.
Cette démolition se fait, comme sous Sarkozy et Hollande, au nom du « dialogue social ». Vaste fumisterie ! Le patronat utilise la crise et la menace de licenciements pour allonger et flexibiliser le temps de travail, pour supprimer des congés et baisser les salaires. C’est ce genre d’attaques qu’il veut généraliser dans toutes les entreprises sous couvert « d’accords majoritaires ».
Le 12 septembre, en participant le plus nombreux possible à la journée de grève et de manifestation appelée par la CGT, Solidaires et la FSU, montrons que nous ne sommes pas dupes.
Le patronat et le gouvernement veulent réduire les travailleurs à se défendre et à résister, entreprise par entreprise. Ils veulent les diviser, les émietter et les attaquer entreprise par entreprise. Ils opposent les salariés aux chômeurs, les jeunes aux retraités. Mais quand on appartient au monde du travail, on a les mêmes besoins, les mêmes intérêts et le même combat à mener : celui pour un emploi, un salaire et une retraite dignes.
Quels que soient les calculs et la politique du patronat, les travailleurs constituent une force sociale à l’échelle de la société. Il nous faut le montrer en nous saisissant de toutes les occasions pour dire que nous sommes présents et que nous rendrons coup pour coup. Le patronat et le gouvernement nous mènent la guerre ; nous avons la force de la gagner.

                                             Nathalie Arthaud, le 31.8.17.



Nathalie ARTHAUD prenant la parole lors d'un rassemblement devant chez Sempérit en juillet


jeudi 15 juin 2017

ordonnances, procédure expéditive pour une potion de même nature


Ordonnances : une procédure expéditive 

Le gouvernement a annoncé la chronologie des attaques programmées contre les travailleurs en général et contre le Code du travail en particulier.
Entre le 24 et le 27 juillet, il demandera aux députés le droit de prendre des ordonnances. Il n’aura pour cela qu’à indiquer sur quel sujet et, très vaguement, dans quel sens il compte agir. Le Premier ministre devra également indiquer le temps qu’il se donne pour obtenir des députés la ratification définitive.
La nouvelle Assemblée ne lui refusera pas le droit de gouverner par ordonnances, elle a été élue pour ce faire. Ensuite, le texte exact des mesures prises par ordonnances devrait être présenté fin août au Conseil d’État qui vérifiera leur légalité et leur constitutionnalité. Elles seront adoptées par le Conseil des ministres le 20 septembre et, enfin, publiées le 21 septembre. Ce n’est qu’à cette date que le contenu réel en sera connu et ces ordonnances seront applicables dès leur publication.
Cette procédure, codifiée par l’article 38 de la Constitution, a été utilisée plus de cinq cents fois depuis 1958, souvent pour résoudre les questions d’emploi du temps parlementaire. Mais elle a aussi servi à ce pourquoi de Gaulle l’avait créée : se passer de la discussion des députés, appliquer rapidement une mesure impopulaire, donner l’impression que le gouvernement ne peut être mis en échec. Il en fut ainsi notamment pour la réforme de la Sécurité sociale en 1967, pour la loi Balladur sur les retraites du privé en 1993, une loi particulièrement lourde de conséquences pour le niveau des retraites. Les ordonnances Macron, destinées à renforcer encore la dictature patronale dans les entreprises, procèdent de la même inspiration.
Le patronat se réjouit d’avance et attend le 21 septembre comme le jour de l’ouverture de la chasse aux droits ouvriers. Macron et Philippe savent quels coups ils veulent porter, mais se gardent bien de le dire à l’avance, laissant fuiter des informations, les démentant, en distillant d’autres, etc. Les directions des confédérations syndicales, loin d’annoncer aux travailleurs que les coups seront durs et que la lutte sera rude, participent à la mise en scène macronienne.
Macron a donc tout prévu : les députés pour autoriser les ordonnances, les juristes pour les rédiger, les syndicalistes pour faire mine d’en contester une virgule, les médias pour s’extasier, les représentants patronaux pour fêter cette nouvelle révélation, tout, sauf la réaction des travailleurs, pourtant les principaux intéressés, qui, elle, pourrait réserver des surprises.

                                                           Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2550)