Affichage des articles dont le libellé est justice ?. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est justice ?. Afficher tous les articles

dimanche 21 avril 2024

Palestine, répression : une condamnation révoltante !

 

L’unité nationale, c’est la dictature contre ceux qui ne veulent pas marcher au pas

 

 

Jean Paul Delescaut, secrétaire général de l'Union départementale CGT du Nord vient d'être condamné pour « apologie du terrorisme » à un an de prison avec sursis et 5 000 € d'amende.

         Pour la Justice, dénoncer le sort de la population palestinienne, le blocus permanent et les guerres de l'État d'Israël contre Gaza, c’est du terrorisme. En interdisant, il y a six mois, des manifestations dénonçant le début du massacre des Gazaouis, le gouvernement avait donné le ton.

         Dans sa marche à guerre, l’État français montre que l’unité nationale, c’est la dictature contre ceux qui ne veulent pas marcher au pas.

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Aujourd’hui dimanche 21 : de 10 h.15 à 10 h.55, devant Intermarché du Centre ;

-de 11 h. à midi, marché Héloïse ;

--Lundi 22 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien ;

-D’autres rendez-vous de campagne sont en préparation.

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 

15 euros jusqu’à ce soir 21 avril : mdommarie@aol.com

 


samedi 23 mars 2024

Amiante : un nouveau recours des victimes repoussé

 Amiante : encore un recours des victimes repoussé

20 Mars 2024

Une fois de plus, la justice a pris parti contre les travailleurs victimes d’un empoisonnement par l’amiante.

En 1997, l’Association régionale de défense des victimes de l’amiante (­Ardeva) avait déposé une plainte contre l’ancienne direction des chantiers navals de la Normed de ­Dunkerque, où les travailleurs malades se comptent par milliers. Un non-lieu éteignant la poursuite avait été prononcé par un tribunal en 2005. Puis, suite aux marches des veuves organisées alors, le parquet avait accepté d’ouvrir une nouvelle information judiciaire, traitée par le pôle de santé publique de Paris.

En 2021, un ­nouveau non-lieu avait été ­pronon­cé, confirmé par la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris en 2022. Et c’est enfin la Cour de cassation qui vient de repousser, le 12 mars, le pourvoi présenté contre cette décision.

Comme le dit l’Ardeva, la justice fait tout pour se débarrasser du dossier de l’amiante et des 3 000 morts par an que son utilisation par le patronat cause toujours en France.

                                      Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2903)

samedi 24 février 2024

La mort d’Adama Traoré le 19 juillet 2016, aujourd’hui un espoir au milieu de la loi du silence

Qu’est-ce qu’un « lien de causalité » sinon une responsabilité ?

 

 

Adama Traoré, un jeune de 24 ans, trouvait la mort le 19 juillet 2016 dans les locaux de la gendarmerie de Persan. Depuis cette date, sa famille et ses proches réclament justice et que la responsabilité, totale ou partielle, de la gendarmerie soit reconnue dans ce drame.

         Les gendarmes impliqués ont bénéficié d’un non-lieu l’été dernier. La famille a fait appel. Le jugement devrait être rendu en mai prochain. Les magistrats instructeurs ne demandent pas d’infirmer le premier jugement de non-lieu. Mais ils reconnaissent dans leur réquisitoire qu’un « "lien de causalité entre les manœuvres réalisées par les militaires de la gendarmerie » ce jour là, « et le décès de monsieur Traoré ».

         Cette reconnaissance est une première et une grande avancée pour la famille Traoré. Leur combat pour la vérité et la justice continue plus que jamais. DM

 

mardi 13 février 2024

Défense de l’espace Jean Vilar d’Argenteuil, les choix de l’État ne font que renforcer la détermination des défenseurs de cet espace

 

Un si beau combat qui se poursuit avec détermination

 

 

Sans illusion, les défenseurs de l’espace Jean Vilar utilisent toutes les possibilités juridiques pour arrêter le projet Fiminco-Municipalité d’Argenteuil.

         Ils viennent à nouveau d’être déboutés dans une des nombreuses plaintes qu’ils ont portées devant le tribunal administratif. Ils le font chaque fois sans illusion, car dans la quasi-totalité d’affaires du même type concernant des projets immobiliers ou urbanistiques similaires, l’État choisit son camp.

         La conviction est faite de cette situation pour bien des défenseurs de l’espace Jean Vilar depuis plusieurs années, en particulier depuis qu’un préfet du Val d’Oise fraîchement arrivé de la Réunion confirma le permis de construire présenté par la Ville d’Argenteuil, alors que les conclusions du commissaire-enquêteur donnant un avis négatif sur ce projet dans le cadre de l’enquête publique sur le sujet avaient été sans équivoque.

         L’affaire de Notre-Dame des Landes a été une démonstration. Celle que fondamentalement, c’est la population qui a les clés de l’abandon d’un projet qui ne doit pas être. Jusqu’à présent, nous connaissons l’avis de la fraction de la population qui est au courant. Il est clairement négatif. Mais seul compte le fait qu’elle se retrouve par milliers dans la rue. Nous espérons que demain cette situation sera enfin bien plus qu’une espérance.

         En attendant, il faut utiliser toutes les possibilités juridiques pour continuer à porter l’affaire devant les tribunaux. Quand un recours est rejeté, l’appel est nécessaire. Pour cela, les habitants d’Argenteuil doivent mettre et mettre encore la main à la poche pour exprimer que leur refus déterminé perdure. DM