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lundi 25 mars 2024

Éducation, Argenteuil, classement des lycées dans le Val d’Oise, au moins cela fait causer

Un classement ridicule et sans intérêt

 

 

Ce classement donne au moins l’occasion de rédiger un article. Il n’a d’autre résultat que d’activer les préjugés de certains, et de donner un minuscule instant de contentement aux enseignants de l’établissement s’il est primé, et ce n’est même pas sûr.

         Les critères de ce classement sont extrêmement sommaires : le taux de réussite au bac, et le nombre de « bonnes » mentions. Des éléments qui ne veulent pratiquement rien dire mais où les établissements privés du Val d’Oise trustent régulièrement les médailles en chocolat doré.

         Tout cela est inutile et surtout ridicule. Cela sert à conforter des parents dans leur choix de trouver les moyens pour que leurs enfants aillent dans de « bons » établissements, quitte à leur faire faire des heures de transports en commun, et de les couper de leurs camarades de collèges.

         Bien-être ? Suivi de la santé des élèves ? Activités extrascolaires ? et bien d’autres vrais critères n’entrent pas dans la résolution du palmarès.

         Prenez notre ancien lycée Gorges Braque d’Argenteuil. Une place dans la seconde partie du classement cette année, alors qu’il en avait une bien meilleure ces dernières années. Pourquoi ? Mystère et boule de gomme !

         En tout cas, cet établissement a reçu deux années de suite un formidable évènement : un Salon du Livre et des Lecteurs qui a rassemblé 2500 personnes autour de la culture.

         Ne serait-ce que pour cette raison, nous lui décernons personnellement la médaille d’or. DM !

 

lundi 18 mars 2024

Éducation populaire : partout attaquée (Nous le savons bien à Argenteuil avec la situation de la MJC)

 Saint-Étienne : l’éducation populaire attaquée

13 Mars 2024

À Saint-Étienne, et plus largement dans le département de la Loire, des structures d’éducation populaire, telles que les centres sociaux, Amicales laïques ou MJC, sont menacées de disparition.

Les Amicales laïques ont été fondées à la fin du 19e siècle, souvent par des militants socialistes ou syndicaux, en concurrence avec les cercles paroissiaux des curés. Avec le « sou des écoles », elles servaient à financer les écoles publiques laïques, à permettre aux petits et grands de se retrouver, de faire des activités sportives comme les boules ou la gymnastique, et culturelles comme la bibliothèque, le cinéma. Aujourd’hui encore, elles organisent des activités périscolaires pour les enfants, des bals pour les anciens, des entraînements sportifs pour tous, à bas prix.

Certaines ont déjà mis la clé sous la porte, une dizaine en dix ans dans des quartiers populaires de la ville, et la liste risque de s’allonger, une douzaine étant en grande difficulté. Les bénévoles qui gèrent ces structures ont beau se démener pour trouver des solutions, ils ne peuvent s’en sortir du fait des baisses de subventions, des besoins qui augmentent, de l’inflation qui fait exploser les factures d’électricité, de la nécessaire augmentation des salaires des employés...

Les structures d’éducation populaire ne sont la priorité ni de la CAF, ni de l’État, ni de la région, qui tous se désengagent, et les communes ne veulent pas ou ne peuvent pas compenser. Alors, lorsqu’une Amicale laïque ou un centre social ferme, ce sont des licenciements et la fin de services indispensables qui étaient rendus à la population : des enfants se retrouvent à la rue après l’école, des cours de français à destination des étrangers ne sont plus assurés, etc.

Les salariés, les bénévoles, et au-delà la population, se mobilisent face à cette situation : fin janvier, une manifestation a rassemblé plusieurs milliers de personnes, et des pétitions circulent, bien signées. Tous sont conscients que, par ce biais, de nouvelles attaques s’opèrent contre le niveau de vie de la population laborieuse.

                            Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2902)

samedi 9 mars 2024

Argenteuil, médiathèques, le Livre, une priorité pourtant pour la Jeunesse…

Contribution à l’éclairage des lanternes municipales

 

 

La situation est compliquée dans les médiathèques de la Ville. Celle des terrasses du quartier du Val-Nord est en rénovation. Il manque des effectifs dans certaines structures. Il y a également les aménagements de la médiathèque du Centre, Aragon-Elsa Triolet, qui pose question.

         Dans cette dernière, une rénovation partielle est en marche depuis plusieurs années. Celle de la partie « adulte » est pratiquement achevée. En revanche, la rénovation de la partie « jeunesse » qui devrait débuter prochainement est repoussée. Cette rénovation non seulement est nécessaire, mais celle de l’éclairage est à effectuer de toutes urgence.

         Le Livre, pour les enfants en médiathèque, exige non seulement un espace agréable, une vue contrôlée par les parents, mais également un éclairage adapté de qualité qui permette non seulement une lecture confortable et heureuse mais également de rendre les lieux sympathiques et attirants.

         Voilà de vraies priorités budgétaires. DM

 

jeudi 7 mars 2024

Musique : Conservatoire à Rayonnement Départemental d’Argenteuil : les parents disent « stop »

Les parents sortent la grosse caisse d’alerte

 

 

Le Conservatoire à Rayonnement Départemental d'Argenteuil connaît un certain nombre de difficultés depuis des années, en particulier de fonctionnement au vue du turn-over au niveau de la direction, de l’encadrement administratif et autre. Sur la vie et le développement du CRD pèse également l’augmentation des tarifs d’inscription. Après une hausse en 2021 de 2 à 15%, les parents ont dû subir une nouvelle augmentation de 20% en septembre dernier. Ils s’insurgent aujourd’hui contre ces hausses continues et ont lancé une pétition contre cette tendance municipale récurrente à augmenter les tarifs du CRD.

         La municipalité a donné ces derniers temps la preuve que la culture par le Livre n’était pas une priorité pour elle. Apparemment, il en va de même pour la musique et son enseignement qui devraient s’ouvrir à tous les milieux, mêmes les plus modestes, par un accès financier très réduit. DM

 

Pour signer la pétition