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mardi 9 avril 2024

Liste Lutte ouvrière-Le camp des travailleurs lors des élections européennes : venez soutenir nos candidats

 

Avec la liste de Lutte ouvrière, à Paris le 26 avril

 


 

Pour les élections européennes, la liste Lutte ouvrière mène campagne contre ce système capitaliste qui ne fait qu’engendrer des crises et des guerres. Elle affirme que les travailleurs de tous les pays doivent prendre le pouvoir pour mettre fin à ce système et offrir à l’humanité un autre avenir. Pour défendre ce programme, Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier tiendront un

MEETING, le vendredi 26 avril à 20h,

Grande salle de la Mutualité, 24, rue Saint-Victor
75005 Paris. Métro : Maubert Mutualité. (Entrée gratuite.)

 

Venez les écouter et les soutenir.

mardi 2 avril 2024

Éducation, à Argenteuil comme ailleurs, bien des raisons de faire grève le 2 avril !

Plusieurs écoles seront à nouveau fermées à Argenteuil aujourd’hui. Le mécontentement des personnels de l’Éducation nationale n’a aucune raison de faiblir. Depuis le début de l’année scolaire, profitant des appels à la grève, c’est une grande majorité des enseignants et des agents de l’Éducation qui ont tenu à le montrer, en faisant grève un jour, deux, trois jours, voire davantage. Ces journées ont été l’occasion de discuter non seulement du sombre état des lieux, mais de la façon dont les travailleurs de ce secteur pourront demain faire reculer le gouvernement.DM

 

  • Assemblées générales de grévistes, à partir de 10h :
    – Secteur ARGENTEUIL & Val-d’Oise Sud, Espace Mandela, 82 boulevard du Général Leclerc.
    Manifestation parisienne : 14h, RER Luxembourg.
  • Assemblée générale IDF : 18h, Bourse du travail de Paris (Salle Croizat).

 

Un article de notre hebdomadaire

Bien des raisons de faire grève le 2 avril !

Le 2 avril, les syndicats SNES-FSU, SUD Education, FO et CGT Éduc’action appellent à une nouvelle journée de grève. Ils demandent l’abandon des mesures du « choc des savoirs », annoncées dans un arrêté du 17 mars, en particulier les groupes de niveau en collège. Ils dénoncent aussi l’insuffisance des salaires et des moyens alloués à l’école.

 


Pour répondre à ce qu’il qualifiait en décembre de « vraie urgence nationale », Attal s’obstine à vouloir imposer des groupes de niveau, rebaptisés groupes « de besoins », qui n’instaurent rien moins qu’un tri social des élèves, tri que refusent à juste titre personnel et parents. Constituer des groupes réduits à une quinzaine de collégiens de 6e et 5e – dans une première étape – pourrait sembler une bonne chose, s’il ne s’agissait pas d’isoler pendant de longues périodes des élèves en difficulté, et parallèlement d’entasser d’autres élèves de même niveau dans des classes surchargées. En effet, outre la stigmatisation que les premiers ne pourraient manquer de ressentir, les autres enfants n’auront pas droit à un encadrement renforcé, aucune embauche n’étant prévue.

Les journées de grève et les manifestations qui ont eu lieu précédemment dans l’éducation, en particulier la mobilisation qui dure depuis le 26 février dans les établissements de Seine-Saint- Denis, montrent que les problèmes, auxquels le « choc des savoirs » ajoute une couche, sont multiples et facilement identifiables. Le manque de moyens, financiers d’abord, se traduit par un manque criant d’adultes, professeurs, assistants d’éducation, AESH – accompagnants d’élèves en situation de handicap – agents, infirmières et assistantes sociales. Et, comme des images saisissantes l’ont montré en Seine-Saint-Denis et à Marseille, ce sont des locaux délabrés qui servent fréquemment de cadre à l’enseignement. Plafonds qui s’écroulent, fuites, fenêtres hors d’usage, chauffage insuffisant… Ces bâtiments dégradés se rencontrent, comme par hasard, dans les quartiers populaires et non dans établissements plus cossus des centres-villes.

Le gouvernement a beau prétendre que les milliards d’économie annoncés ne toucheront pas à l’éducation, la ministre elle-même a beau arguer que les 700 millions d’annulation récente de crédits sont strictement pris sur « la réserve de précaution », il reste la suppression prévue pour la rentrée 2024 de plus de 1 100 postes d’assistants d’éducation, et les menaces pesant sur des milliers de postes en écoles primaires, en collèges et en lycées. C’est un vol manifeste auquel il est urgent de riposter.

                                                   Viviane Lafont (Lutte ouvrière n°2904)

 

lundi 18 mars 2024

Argenteuil, éducation, comme partout dans le 95 et dans le pays, un appel à la grève mardi 19 mars avec la volonté qu’elle se développe dans les jours suivants

La mobilisation, la seule réponse au mépris et aux multiples mauvais coups

 

Une des affiches d’appel à la grève

Si la grève des agents de l’Éducation nationale se poursuit dans le département de Seine-Saint-Denis, elle risque d’être rejointe demain mardi dans de nombreuses écoles, collèges et lycées. Ce jour-là, une journée de grève a été lancée par les syndicats de la Fonction publique qui revendiquent les augmentations salariales nécessaires. Cela concerne bien évidemment les agents de l’Éducation nationale, mais il y a bien d’autres raisons aujourd’hui pour entrer dans l’action dans ce secteur.

         La liste est longue de tout ce que les enseignants, les agents des établissements, mais aussi les assistantes sociales, le personnel médical, les agents de « l’inclusion », les AESH, subissent depuis des années. Mais la colère vient avant tout du manque de moyens pour l’enseignement et les tâches périscolaires et autres. L’Éducation s’est délabrée année après année. Parmi bien d’autres réformes, celle d’une nouvelle réforme dans les collèges a aussi attisé le mécontentement. Elle prévoit la création de groupes de niveaux en français et en mathématiques pour les élèves de 6e et de 5e, le tout sans augmentation de moyens, sans professeurs en plus. Des suppressions de postes sont même prévues pour l’an prochain. Cela revient donc à regrouper les bons élèves et à parquer les mauvais, un tri social supplémentaire qui exaspère à juste titre les enseignants, les autres catégories de travailleurs des établissements, et les parents.

         À Argenteuil, la grève de mardi se prépare. Comme dans d’autres secteurs du département, une assemblée générale de grévistes aura lieu demain matin mardi à partir de 9 heures à l’espace Nelson Mandela.

         Pour certains enseignants, il faudrait que la grève se généralise. C'est une évidence pour faire reculer le gouvernement. En attendant, sa reconduction après cette journée de grève du 19 mars est dans les têtes. En tout cas, elle sera discutée lors des assemblées générales. DM