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jeudi 11 avril 2024

RATP-Bus : de nouveaux embauchés qui relèvent la tête

 RATP-Bus : de nouveaux embauchés qui relèvent la tête

Publié le 10/04/2024

Le 4 avril, 200 travailleurs se sont rassemblés devant le siège de la RATP pour réclamer des hausses de salaire, avec la participation notable de nouveaux embauchés.

Après que la direction a pendant un temps suspendu les recrutements, puis brutalement aggravé les conditions de travail en prévision de la prochaine ouverture à la concurrence du réseau de bus, le nombre de services non assurés du fait des démissions et du sous- effectif était devenu si important que même la grande presse s’en était fait l’écho.

La RATP avait réagi par une campagne de recrutement à coups d’encarts publicitaires (« devenez pilote de ligne ») accompagnés de belles paroles sur les « possibilités de carrière » et les salaires : 26 500 euros brut annuel, annonçait-elle… sans dire qu’elle fait ses calculs sur treize mois et en comptant les primes. Ce qui aboutit à 1 600 euros net chaque mois de salaire de base, loin des plus de 2 000 euros qu’elle faisait miroiter. Ceux qui protestent sont invités à faire des heures supplémentaires ou à venir travailler sur leurs jours de repos. Quant à la « carrière », elle se réduira à « évoluer » d’un repreneur à l’autre tous les cinq ans.

Ce qui commence à faire bouger les nouveaux est le fait d’être relégués sur une grille de salaire spécifique, qui conduit ceux entrés depuis le 1er janvier 2023 à toucher 290 euros net par mois de moins que les autres !

Fin 2022, la direction avait d’ailleurs tout fait pour faire basculer les conducteurs en cours de recrutement du mauvais côté de la barrière : formations décalées, examens médicaux inhabituels. Quant aux intérimaires ou aux apprentis qui étaient effectivement au volant le 1er janvier, ils n’étaient pas comptés dans les effectifs officiels.

Pendant des mois, beaucoup disaient qu’ils ne feraient que passer, vivant un peu au jour le jour. D’autres rejoignaient la cohorte des démissionnaires. Mais ils sont de plus en plus nombreux à ne plus accepter la situation. Partie d’un groupe WhatsApp ayant vite rassemblé 700 conducteurs, une pétition circule pour l’égalité des salaires, signée par plus de 1 000 travailleurs en deux semaines. Elle est vue d’un bon œil bien au-delà des nouveaux embauchés, et fait discuter. Ceux d’entre eux qui sont venus au rassemblement du 4 avril étaient contents de voir leur problème mis sur la table en voyant cela comme une première étape. Ils ont redonné le moral aux militants présents, qui subissent depuis plusieurs années les attaques de la direction sans parvenir à riposter.

« On n’a rien à perdre » concluait très justement un jeune, lors de sa prise de parole. Une assemblée de tous les dépôts, soutenue par la CGT, est prévue le 25 avril. Les embauchés depuis janvier 2023 représentent déjà 100 à 200 conducteurs par dépôt, près de 3 000 au total. S’ils sont déterminés, ils pourront entraîner plus largement autour d’eux et se faire craindre de la direction.

Travailleurs anciens et nouveaux embauchés sont dans le même camp.

                                    Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2906)

dimanche 24 mars 2024

RATP métro (Paris) : il faut bien davantage des rames en nombre

Ça l'affiche mal !

 

 

La RATP va changer progressivement les panneaux d'affichages sur les quais, ceux où les prochains trains sont annoncés en chiffres orange lumineux. Sur les nouveaux panneaux, finement baptisés "PANAM" (pour Panneaux d'Affichage du Métro) les horaires seront plus gros, plus clairs et surtout, un panneau pourra donner des informations. 

         Comme cela, quand on attendra son métro 10 mn ou plus, et qu'on ne pourra pas entrer dans une rame bondée, on saura qu'il y a "divers incidents de fonctionnement" ou une "panne de signalisation"...

         On se contenterait de métros qui roulent, même s'ils ne sont pas annoncés. 

 

dimanche 11 juin 2023

Métro Paris RATP, pollution : Reste Avec Ta Poussière

Elle empoisonne la vie de tous

 

 

Une nouvelle étude confirme que la pollution dans les stations du métro et du RER est cinq fois plus forte que les recommandations de l’OMS. Quand on dit que la direction de la RATP empoisonne la vie de tous, salariés comme usagers, ce n’est pas qu’une image.

La Ratp conteste la méthode avec laquelle cette étude a été faite. Dommage pour elle, il n’y a pas de tapis pour cacher la poussière dans le métro

 

dimanche 8 janvier 2023

RATP réseau bus : proposition indécente. Deux syndicats ont fini par signer, mais le problème reste entier. Ces signatures n’engagent pas les conducteurs.

                   RATP réseau bus : proposition indécente

04 Janvier 2023

La direction de la RATP revient à la charge pour obtenir un accord avec les syndicats concernant la révision – ou plutôt la dégradation brutale – des conditions de travail des 16 000 conducteurs de bus.

Elle a déjà imposé, depuis le 1er août, une hausse de la moyenne quotidienne de travail équivalant à 120 heures en plus par an selon la direction, à 190 heures selon la CGT. Elle a au passage supprimé une prime de 12 euros net sur les services coupés en deux parties, dont l’amplitude peut aller jusqu’à 11 heures. D’autres compensations liées aux horaires ont aussi été supprimées.

Maltraiter ainsi les travailleurs a fait monter non seulement le chiffre des démissions, mais aussi celui des grèves. Plusieurs journées ont été assez suivies, et tous les jours des travailleurs débrayent 59 minutes ou se mettent en grève sur une partie des services en deux parties.

La direction, n’ayant trouvé aucun syndicat prêt à signer, revient donc avec une proposition de compensation financière plus élevée. Elle annonce une augmentation de 290 euros par mois, mais c’est en additionnant la revalorisation d’une prime et la conversion d’une autre prime en salaire. En réalité, cela tourne autour de 220 euros net en plus par mois. Et cela ne concernerait pas les futurs embauchés !

Ces 200 et quelques euros, elle les doit depuis longtemps aux travailleurs, et même bien plus, et il n’est pas question d’accepter une quelconque dégradation des conditions de travail en contrepartie, entre autres en voulant supprimer trois repos en 2023, puis six en 2024.

Ce retour de la négociation a surpris beaucoup de monde, d’autant que certains syndicats le présentent comme une victoire, en insistant sur le montant financier. La direction fait évidemment le calcul qu’une signature de syndicats fera baisser les grèves, qu’elle appelle avec mépris « grèves de complaisance », sur les horaires les plus rejetés ; et que, du même coup, elle ferait aussi mieux passer le transfert en filiale en 2025.

Les conducteurs n’ont aucune raison de se sentir engagés par un accord direction-syndicats. Accord signé ou pas, les travailleurs ont au contraire toutes les raisons de combattre toutes les attaques de la direction.

                                               Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2840)

lundi 21 novembre 2022

Métro parisien, samedi 19 novembre, une situation extrêmement dangereuse

Quant au Covid, c’était « Jour de fête » pour lui

Hier, je suis allé à la Mutualité pour écouter la conférence sur la Guerre actuelle en Ukraine. Mais comme pour des centaines de milliers de voyageurs ce jour-là, cela a été le parcours du combattant pour aller et revenir de la gare Saint-Lazare à la Mutualité. Métros rares, archibondés, voyageurs ne pouvant monter dans les rames, tensions, quais complètement pleins, atmosphère lourde sur ces quais, conductrices et conducteurs devant faire face à une situation très difficile. La situation était la même sur les deux lignes que j’ai empruntées, la 12, Aubervilliers-Issy les Moulineaux, et la 10, Austerlitz-Auteuil.

         Face à la politique d’Ile de France Mobilités et de la RATP, il est temps d’imposer des mesures d’urgence. DM