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vendredi 26 avril 2024

Jeunesse : Attal veut la mettre au pas

 Jeunesse : Attal veut la mettre au pas

Publié le 24/04/2024

N’hésitant pas à instrumentaliser l’agression ou la mort de jeunes survenues dans des circonstances différentes, le Premier ministre Gabriel Attal joue les matamores et promet un nouveau tour de vis judiciaire et policier à l’encontre de la jeunesse.

Publié le 24/04/2024

 Pour Attal, tout est bon pour occuper le devant de la scène et poser au champion de la répression. Alors, il évoque pêle-mêle l’« impunité zéro », la « comparution (et la sanction) immédiate » par un juge, la fin des « atténuations à l’excuse de minorité » ou encore la possibilité de « travailler à une mesure de composition pénale sans juge pour les mineurs à partir de 13 ans». Et tant pis si bien des mesures existent déjà et si d’autres sont irréalistes, voire contre-productives selon les services sociaux. L’important n’est pas la réalité mais l’effet d’annonce. Comme après la mort de Nahel, le gouvernement de Macron menace les familles des quartiers populaires de supprimer les allocations familiales ou d’autres sanctions en les rendant responsables des difficultés de la jeunesse.

Attal n’a pas de réponse aux problèmes de la population et il ne cherche d’ailleurs pas à en proposer car on ne peut servir en même temps les capitalistes et les travailleurs. Il essaye seulement de concurrencer l’extrême droite sur son terrain pour, comme elle, faire diversion et en tirer un profit électoral. Attal a joué donc l’autoritarisme, bien sûr seulement contre les faibles. Pour cela, c’est toujours le même refrain. Contre le chômage, il faut réprimer les travailleurs avec ou sans emploi ; contre les violences, il faut réprimer les familles et contre le délabrement de l’école, il faut mater les enfants.

Sur l’autre face on ne trouve qu’un pantin servile. Il l’est face aux profits gigantesques des patrons, face à leurs combines, et face à ceux qui licencient et dégradent toute la vie sociale.

                                                         Marlène Stanis  (Lutte ouvrière n°2908)

dimanche 21 avril 2024

Jeunesse scolarisée, surtout déscolarisée : Attal joue au père-fouettard

De la fumée qui ne résoudra rien des problèmes croissants de la jeunesse

 

 

Attal n'en finit plus d'exploiter politiquement, dans sa concurrence électorale avec la droite et l’extrême droite, les violences, parfois mortelles, aux abords des établissements scolaires. Il a annoncé des mesures répressives censées restaurer l'autorité.

     Pas plus que Sarkozy en son temps, ou peut-être demain Le Pen, Attal en menant la vie dure aux classes populaires et en restreignant les moyens dans l’Éducation nationale, ne résoudra les problèmes croissants de la jeunesse. Au contraire…

 

vendredi 19 avril 2024

Éducation nationale : faire et défaire, ce n’est pas recruter

Éducation nationale : faire et défaire, ce n’est pas recruter

Publié le 17/04/2024

Volant la vedette à sa ministre de l’Éducation nationale pour brasser du vent, Emmanuel Macron a annoncé une nouvelle modification des modalités de recrutement des enseignants.

 

 

En dix ans, ce sera la quatrième réforme des concours, ce qui n’empêche pas que de nombreux étudiants renoncent à devenir enseignants, tant les salaires sont peu élevés, tant les conditions de travail se sont dégradées ces dernières années. La toute dernière modification du recrutement des enseignants avait été initiée par l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, lors du premier quinquennat de Macron. Blanquer prétendait résoudre les problèmes en imposant de passer les concours d’enseignement cinq ans après le bac et avait créé les INSPE, les Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation.

Le gouvernement prévoit de revenir à une formation en trois ans, de créer une licence, d’abord pour les professeurs des écoles. Les futurs enseignants, une fois le concours obtenu, seront encadrés pendant un an, puis stagiaires pendant une autre année. Ils seront payés 900 euros la première année, et 1 800 euros net la seconde année.

Le projet vise à couvrir les postes à moindre coût. Le gouvernement mise sur l’appauvrissement croissant d’une partie des étudiants pour qu’ils renoncent à d’autres projets et deviennent enseignants. Quant aux salaires et aux conditions d’enseignement, ils ne seront pas améliorés. En tout cas, il montre encore une fois, s’il en était besoin, que l’éducation des jeunes est le cadet de ses soucis.

                                                            Aline Urbain (Lutte ouvrière n°2907)

 

jeudi 11 avril 2024

Démagogie Attal et vraie lutte contre le chômage

 

Il s’attaque aux chômeurs, pas au chômage

 

 

« Il y a beaucoup de Français (..) qui se disent “(..) je finance un modèle qui permet parfois à certains de ne pas travailler". Or, si on travaillait tous, on n’aurait pas d’effort supplémentaire à me demander », a osé affirmer Attal pour justifier sa nouvelle attaque contre les chômeurs. Quel mensonge ! Qui créé le chômage en supprimant les emplois par dizaines de milliers, sinon le grand patronat ? 

Pour travailler tous, il faudrait l’obliger à embaucher et r répartir le travail entre tous sans diminuer les salaires. Pour financer cela, il faudrait qu’il prenne sur ses profits faramineux. Mais cela, seul le monde du travail pourra l’imposer, aux capitalistes ainsi qu’à leurs serviteurs du gouvernement. 

 

Les prochaines permanences prévues à Argenteuil :

-Vendredi 12 avril : de 15h40 à 16 h40 au marché du Val-Nord ;

-et de 17 h.15 à 18 h.15, « Carrefour Babou » ;

-Samedi 13 avril : de 10 h.30 à midi Centre Cl de la cité Joliot-Curie,

- et de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-Lundi 15 avril : de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 

 

Toutes les semaines, l’hebdomadaire Lutte ouvrière est aussi en vente à la librairie Le Presse-papier et au Tabac-Presse du mail de la Terrasse du quartier du Val-Nord que nous remercions.

 


 

15 euros jusqu’au 21 avril : mdommarie@aol.com