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lundi 21 avril 2014

Européennes : le Parti Socialiste fait son cirque

« L’austérité de Bruxelles est une erreur ». Tel est le slogan majeur de l’affiche trônant sur la devanture de la permanence argenteuillaise du Parti Socialiste, rue Paul-Vaillant Couturier.
Cette affiche invitait à une réunion qui a eu lieu jeudi soir à Paris dans le cadre des élections européennes, et qui rassemblait au Cirque d’Hiver un certain nombre de « sommités » socialistes d’ici et d’ailleurs.
         Pourquoi aller chercher l’austérité en Belgique alors qu’elle est à deux pas, à l’Elysée et à Matignon.
         Mais il n’y a pas d’erreur. Au cirque de l’enfumage, le numéro est rodé : mentez effrontément, dites n’importe quoi, s’il reste des toiles d’araignée dans la tête d’une partie de la population, le numéro est un bon numéro.

         Les militants et proches du PS local, ça ne leur fait pas quelque chose lorsqu’ils voient une telle affiche, eux qui peuvent constater les conséquences de l’austérité sur la population la plus pauvre ? L’austérité décidée et appliquée par leurs chefs.

vendredi 11 avril 2014

Après la défaite du candidat PS aux élections d'Argenteuil : lettre à ceux qui veulent comprendre




Après la défaite de P. Doucet aux élections municipales, un certain nombre de ses partisans ont reporté la responsabilité de celle-ci à ceux qui, à « gauche » n’avaient pas appelé à voter pour lui avant le second tour, et à nous en particulier. C’est à ceux d’entre eux de bonne foi que j’écris le message suivant :

« Camarades,
Après la défaite de Philippe Doucet face à Georges Mothron par 187 voix d’écart, un certain nombre, partisans du maire sortant, ont interpellé avec rudesse, ou ignoré, voire encore insulté des militants et des sympathisants de Lutte Ouvrière de la localité. Pour résumer et en reprenant ce que m’a déclaré le 24 mars une ex-adjointe de Philippe Doucet, nous avions offert la ville à la droite, nous qui n’avions pas donné de consigne de vote  pour le deuxième tour de l’élection à nos 827 électeurs du premier.
Si Philippe Doucet n’a pas été réélu, c’est donc la faute à d’autres et en l’occurrence à Lutte Ouvrière, une affirmation bien commode pour ne pas avoir à s’interroger sur le nombre élevé des abstentionnistes, principale cause de leur défaite. Dans notre ville de 105 000 habitants, seulement 31 000 électeurs ont voté au deuxième tour. Beaucoup d’électeurs de gauche écœurés par la politique que mène le gouvernement ont voté avec leurs pieds, choisissant de ne pas se rendre aux urnes. Et partout nous avons assisté à un même scénario, signe que pour beaucoup d’électeurs donner sa voix à un candidat socialiste, surtout s’il était un membre influent de ce parti, équivalait à soutenir la politique du gouvernement, ce qu’ils se sont refusé à faire.
Toute proportion gardée, la situation d’aujourd’hui rappelle celle du printemps 2002 lorsqu’au soir du premier tour de la Présidentielle Jospin fut sévèrement battu, au point de ne pas pouvoir figurer au second. Le Parti socialiste ne s’était alors pas interrogé sur les raisons qui avaient conduit à l’élimination de son candidat. En revanche, il s’en était pris à ses alliés du moment qui, à ses yeux, avaient eu l’outrecuidance de présenter leurs propres candidats. A Lutte Ouvrière il nous fallut également résister aux pressions, voire aux insultes proférées par ceux qui nous reprochaient de ne pas les suivre dans leur honteux soutien à Chirac ; une opération qui allait contribuer à la montée des idées réactionnaires, ne serait-ce que parce qu’elle mettait en selle un certain… Sarkozy. 
Aux élections municipales qui viennent d’avoir lieu, la plupart des électeurs ont donc tenu à porter un jugement sur ce qui leur semblait déterminant, à savoir sur la politique du gouvernement. Nous le savions par avance d’où notre choix de ne pas mener une campagne dite locale mais au contraire une campagne qui porterait sur l’essentiel, défendre les intérêts des travailleurs, le camp des travailleurs avons-nous dit.
C’est très précisément cela qui s’est exprimé dans ces élections, y compris par l’abstention. Philippe Doucet le reconnaissait d’ailleurs lui-même le soir des élections quand il déclara : “le faible sursaut des quartiers populaires n’a pas permis de compenser la forte participation des quartiers pavillonnaires, mobilisés avant tout sur des enjeux nationaux”. Il oubliait seulement de préciser que les « enjeux nationaux » ont également pesé sur les choix des quartiers populaires. En témoigne entre autres les forts taux d’abstention.
         Dans ces élections, nous voulions à tout prix nous positionner contre la politique du gouvernement, dans le camp des travailleurs donc, et rien que dans ce camp. Nos détracteurs le savaient déjà en 2012. Il ne leur avait pas échappé que nous n’avions ni appelé à voter Hollande au deuxième tour de la Présidentielle ni appelé, dans la circonscription d’Argenteuil-Bezons, à voter pour son candidat au deuxième tour de la législative qui suivit. Il ne leur avait pas échappé que nulle part nous n’avons pratiqué une politique d’alliance  lors des dernières municipales comme nous l’avions fait en 2008, que partout nous nous sommes présentés sous nos propres couleurs, avec notre propre programme.
Face à un gouvernement hostile au monde du travail, face à la montée des idées réactionnaires, il faut qu’une autre voix se fasse entendre qui ne se mêle pas à d’autres, hostiles aux intérêts vitaux des travailleurs. Et notre utilité militante est justement de porter cette politique sans qu’elle soit altérée par une quelconque tactique qui nous rendrait complice de la politique menée par l’actuel gouvernement. 
Comme vous, l’élection d’un G. Mothron ne nous réjouit pas, comme ne nous réjouit pas la volonté de Hollande de maintenir son cap qui a été rejeté aux municipales, comme ne nous réjouit pas non plus la constitution d’un gouvernement de combat… contre les travailleurs.
Contre les uns et les autres, contre les mesures du gouvernement Hollande-Valls qui auront des répercussions locales, et contre celles que voudra imposer G. Mothron, il nous restera toujours la possibilité de nous y opposer collectivement.
Mais si nous nous opposons à la politique du gouvernement, nous savons faire la différence entre les militants socialistes qui la portent et ceux qui la subissent. Avec ces derniers je suis sûr que nous nous retrouverons dans toutes les mobilisations à venir.
                                  Avec mes salutations militantes et communistes,
                                                                                       Dominique Mariette »

jeudi 27 février 2014

Elections municipales : Dans le numéro de mars de notre revue mensuelle Lutte de classe (2 euros – en vente à la librairie Le Presse-papier, avenue G Péri) : un article « Lutte Ouvrière dans les campagnes électorales de 2014 »

 Un extrait :
« … Nos candidats ne se présentent pas au nom d’une meilleure gestion de leur commune. Il peut y avoir des différences sur ce plan entre les équipes municipales, encore que les différences ne recoupent pas nécessairement les couleurs politiques des listes. Mais les problèmes essentiels de la classe ouvrière, dans cette période de crise, d’aggravation du chômage et d’écrasement du pouvoir d’achat, ne sont pas susceptibles d’être résolus au niveau d’une commune.
        Le jeu des institutions de la bourgeoisie fait des élections municipales la juxtaposition de multiples situations locales. Cela donne aux partis qui se succèdent au pouvoir central le prétexte de dégager leur responsabilité dans les mesures prises sous Sarkozy puis sous Hollande (ce qui n’empêchera pas le parti qui se sortira le mieux – ou le moins mal – des municipales d’en tirer des conclusions nationales et d’interpréter les résultats comme une approbation de l’électorat à sa politique passée ou présente). Lutte Ouvrière intervient au contraire, même dans des élections locales, au nom des intérêts communs de la classe ouvrière d’un bout à l’autre du pays et, en réalité, bien au-delà.

Nous voulons nous adresser à l’électorat populaire avec un langage de lutte de classe, en nous opposant, aux élections municipales et européennes, à tous les courants politiques qui prétendent défendre des intérêts qui seraient communs à la bourgeoisie et aux exploités, pour mettre le doigt, au contraire, sur l’opposition irréductible de leurs intérêts de classe. Nous voulons nous adresser à la classe ouvrière, non en tant que classe victime de la bourgeoisie capitaliste, particulièrement féroce en cette période de crise, mais aussi et surtout comme la classe sociale qui a la force et la possibilité non seulement de se défendre efficacement mais aussi de renverser la dictature de la bourgeoisie sur la société… »

lundi 13 janvier 2014

Elections municipales et européennes : le texte adopté par la dernière conférence nationale de Lutte Ouvrière de décembre 2014

                                                Les élections de 2014

Tous les systèmes électoraux de la démocratie bourgeoise transforment, déforment, voire faussent du tout au tout, non seulement la représentation de la population dans les assemblées législatives, conseils régionaux, généraux et municipaux, mais aussi l’expression de l’opinion publique. Cette opinion publique ne peut s’exprimer qu’à travers une série de filtres, pas nécessairement les mêmes d’une consultation à une autre.
     La question des alliances électorales, l’attitude au second tour ou un éventuel appel à voter pour une organisation réformiste sont, pour une organisation révolutionnaire, des questions tactiques, qui tiennent compte du mode de scrutin mais aussi de la situation politique générale et de la taille de l’organisation, de sa capacité à se faire entendre.
     Nous avons eu, au cours de notre histoire, des attitudes variées en matière de tactique électorale. L’histoire du mouvement ouvrier révolutionnaire est bien plus riche encore de façons de procéder pour tenter de faire entendre sa voix à l’occasion d’une élection par-delà les limites légales et malgré les obstacles du mode de scrutin.
     Bien que les deux élections qui se succéderont en 2014, les municipales et les européennes, aient un caractère différent, nous les considérons comme deux phases successives d’un même moment électoral et qui nécessitent d’adopter une même démarche.
   Les conditions actuelles sont marquées par la crise de l’économie capitaliste, avec toutes ses conséquences aussi bien sur la situation des classes exploitées que sur le fonctionnement général de l’économie, marquées en France par la politique antiouvrière menée par le Parti socialiste au pouvoir et par le fait que, même ceux qui prétendent critiquer le Parti socialiste sur sa gauche, continuent à se revendiquer de la gauche officielle, voire de leur appartenance à la majorité présidentielle. Dans ces conditions également marquées par la perte des repères de classe de la classe ouvrière, par sa désorientation politique et par sa désorganisation, nous proposons de nous présenter au nom d’un programme de lutte pour la classe ouvrière face à la crise et sur la base des idées communistes révolutionnaires, le plus clairement exprimées, sans que cette orientation qui est la nôtre dans toutes les élections puisse être obscurcie par des choix tactiques d’alliances ou d’attitudes au second tour.
     En conséquence, pour les élections municipales, nous présenterons partout des listes Lutte Ouvrière sans participer à aucune liste dite d’union. Nous n’accepterons d’être présents nulle part sur la liste d’un parti qui participe au gouvernement ou qui se considère, fût-ce avec des critiques, comme faisant partie de la majorité présidentielle.
       Il en ira de même, à plus forte raison, aux élections européennes.
Nous n’avons pas plus l’intention de présenter des listes communes avec le NPA, contrairement à ce que nous avons fait parfois dans le passé avec la LCR.
     Même si une partie de ce que nous avons l’intention de dire sera ou pourrait être dit par le NPA, dans le contexte politique d’aujourd’hui nous tenons à mettre l’accent sur ce qui nous différencie, et pas sur ce qui nous est commun. Nous n’avons pas l’intention de noyer l’expression de ce que nous appelons sur nos affiches «faire entendre le camp des travailleurs»dans d’autres préoccupations, aussi dignes d’intérêt soient-elles, telles que l’écologie, la défense de minorités opprimées, le féminisme, etc.
     Par ailleurs, en nous adressant à la classe ouvrière, nous voulons nous adresser à elle, non pas comme à une classe à plaindre, mais comme à la seule classe capable de transformer la société; non pas comme à une classe ouvrière désorientée, rejetant toute politique, mais comme à la classe ouvrière qui relève la tête et qui veut exprimer clairement une politique correspondant à ses intérêts de classe et ses perspectives historiques.
     En décidant ce choix global concernant les deux élections, nous aurons à subir des pressions à différents niveaux, venant aussi bien des grands partis de gauche que de ceux qui se considèrent comme l’extrême gauche critique, de Mélenchon au NPA en passant par le PCF.
    Nous avons l’habitude des pressions de cet ordre, mais il faut être conscient qu’elles seront de plus en plus fortes.
     Ce vote implique donc de résister aux pressions sur l’unité, qu’elle prenne la forme de l’unité de toute la gauche contre le Front national ou l’unité de ceux qui rejettent la politique du Parti socialiste au gouvernement et se posent en alternative pour la gauche. Cette unité-là est toujours un moyen de faire taire ceux qui veulent s’exprimer au nom de la lutte de classe du prolétariat et de la perspective communiste.
                                                    Motion
Lutte Ouvrière se présentera aux élections municipales partout où elle est en situation de constituer une liste indépendante et uniquement là.
Elle présentera aux élections européennes des listes Lutte Ouvrière dans les 7 circonscriptions électorales de la métropole.

samedi 16 novembre 2013

Elections municipales d’Argenteuil : l’occasion d’indiquer la voie à suivre pour arrêter la dégradation, à l’échelle du pays comme à l’échelle locale, de la situation des classes populaires

Affiches, interviews, sondages, le PS et l’UMP ont lancé leur campagne à Argenteuil. A en croire ces premières initiatives,  l’échelle de leur politique et de leur programme : « à la dimension locale toute ! ».
     Il est vrai que la situation générale des classes populaires et la politique gouvernementale les incitent à se cantonner à la situation argenteuillo-argenteuillaise.
     Licenciements, baisse des revenus réels, reculs des services publics d’Etat, sont le lot de la population de la commune comme ailleurs. Le patronat capitaliste continue son offensive qui se traduit par la diminution du pouvoir d’achat, la flexibilité, la hausse de l’exploitation du monde du travail. Le gouvernement accompagne cette politique lorsqu’il ne la précède pas.
      On comprend que les champions locaux du PS et de l’UMP en restent au local. D’autant qu’ils ont une responsabilité directe dans cette politique. Le chef de file argenteuillais de l’UMP comme député a été un soutien infaillible de la politique anti-ouvrière de Sarkozy. Son adversaire PS, comme député, lui, soutient sans faille aujourd’hui la politique de Hollande-Ayrault qui continue celle de Sarkozy-Fillon.
     L’offensive du patronat et cette politique gouvernementale, menées à l’échelle du pays, pèsent sur le plus grand nombre des habitants de la commune, elle dégrade leur vie et celle de leurs familles. Ensuite, les services municipaux dans le cadre des décisions des municipalités peuvent toujours agir. Et, certes, la façon dont elles interviennent n’est pas indifférente. Mais ils interviennent comme les services de santé interviennent sur le champ de bataille, pour aider, pour soigner, pour secourir, mais certainement pas pour prévenir la blessure.
     Mieux vaut prévenir que soigner. Il faut que les classes populaires reprennent le chemin de l’offensive. Il faut arrêter les licenciements et la baisse de leurs revenus qui gangrènent toute la vie sociale.

      C’est à ce niveau que Lutte Ouvrière interviendra dans ces élections municipales. D’abord poser les questions essentielles, générales, de la situation, proposer le programme nécessaire pour indiquer la voie de la guérison. Cela est la priorité des priorités, bien davantage que la qualité de l’infirmier et de ses méthodes, questions qui ne nous sont pas indifférente, bien sûr. DM

jeudi 14 novembre 2013

Sondage municipales Argenteuil : on y voit toujours aussi clair !

Le Parisien a fait hier un article sur le sondage dont nous parlions mardi.
      Selon lui, le maire d’Argenteuil est content du résultat.
      Quant à son prédécesseur, il est tout aussi content du résultat.
      La question des impôts est placée en première position, tiens donc, comme si on le savait pas déjà. En revanche, on ne saura pas qui parmi les 503 sondés sont ceux qui s’apprêtaient à ne pas aller voter, ou à voter pour la liste Lutte Ouvrière, elle n’était pas évoquée dans le sondage. Pas curieux les sondeurs.

      Donc, il y a surtout quelqu’un qui est très content, c’est l’entreprise de sondage. Elle se frotte les mains, les sous rentrent…

dimanche 10 novembre 2013

Sondage en vue des futures municipales : demi-sonde, quart de sonde ?

Les conseillers municipaux Lutte Ouvrière d’Argenteuil n’ont pas été sondés, mais un Argenteuillais qui le leur a rapporté, lui, l’a été, sondé par l’Ifop il y a quelques jours. Ce sondage portait sur les futures élections municipales… à Argenteuil.
       Il y était question par exemple de sélectionner deux priorités parmi un certain nombre telles : l’aménagement de la ville, les impots, la sécurité, l’emploi,…, au niveau local s’entend. Il y était question seulement du maire actuel et de son auto-proclamé principal challenger, son prédécesseur de droite. L’aménagement fait penser au maire actuel. Quant à « impots », son prédécesseur n’a guère d’autre mot à la bouche.
      Par quel candidat ce sondage a-t-il été commandé ? Mystère.
      Quant à notre informateur, il  n’avait nulle part pour placer que lui soutenait une autre liste qui sera présente en mars prochain, dont l’annonce est connue par tous, la liste Lutte Ouvrière…

     Ah, le sérieux des sondages !

mardi 5 novembre 2013

Impôts : c'est aux riches de payer !

Un reportage de FR3 portait ces jours derniers sur les futures élections municipales à Argenteuil. Les autres candidats n’existant pas dans ce reportage, seuls G.M, pour l’essentiel  et P. Doucet, à la marge, étaient au cœur de la séquence.
      Pour l’ex-maire qui voudrait être re-maire, un seul message : « sus aux impôts ». Il ne dit pas « on n’a pas fait grand chose, mais on n’a pas augmenté les impôts », mais c’est tout comme. A cela, le maire actuel lui oppose : « les impôts ont augmenté, mais regardez les réalisations ».
     Comment profiter des réalisations nécessaires au niveau des différents services au public tout en ne subissant pas des augmentations d’impôts qui réduisent d’autant, puisque les salaires, les pensions et les indemnités stagnent, le pouvoir d’achat des classes populaires ?

     Pour que « l’impôt ne saigne pas le malheureux », il faut prendre sur les profits et les revenus du capital.

dimanche 3 novembre 2013

Municipales et Education : bel exemple pour la jeunesse

Le dernier numéro de l’Echo Régional revient sur la réunion de lancement de campagne de G. Mothron du 24 octobre dernier. Il rapporte les propos du maire UMP de Cormeilles venu apporter son soutien à son voisin dans les termes suivants : « Devant un public acquis à la cause, l’édile s’est excusé d’avoir « refilé Doucet aux Argenteuillais » avant d’implorer ces derniers de « changer de majorité municipale»… 
      Chacun appréciera la délicatesse du propos. Ce monsieur a donc « refilé » le maire d’Argenteuil aux habitants de cette commune, puisque celui-ci habita Cormeilles et en fut meme conseiller général ?
     Non seulement, si l’on comprend bien, pour ces gens-là, il faudrait mettre des obstacles encore plus nombreux à la circulation aux frontières, mais il faudrait en mettre aux limites communales ? Vous savez, comme avant 1789 !...
     A Cormeilles, ce monsieur joue les bien-élevés. Mais quand il se rend à Argenteuil la populaire, il s’encanaille et joue de l’argot, convaincu que son public appréciera.

      On aurait tellement aimé que le maire de Cormeilles marque autrement il y a peu son opposition à P Doucet dans l’affaire de la liquidation de la MIJ d’Argenteuil (Mission Intercommunale Jeunesse) où il n’a pas hésité avec les autres maires de la précédente MIJ à « refiler » plusieurs travailleurs vers Pole Emploi ! Mais là, il était totalement en empathie avec le maire d’Argenteuil.

mardi 29 octobre 2013

Logement : leur attribution, mais peut-etre contre la "l'opacité", encore faut-il surtout le controle de tous !

Il y a quelques mois, le maire de Bezons annonçait une procédure destinée à plus de transparence dans l'attribution des logements. Cela a, parait-il, donné des idées à l'ex-maire d'Argenteuil, G Mothron.
      Il y aurait beaucoup à dire sur l'action de ce monsieur en matière de logement. Nous rappelerons seulement ici que s'il est dorénavant favorable à un "guichet unique" pour les demandeurs d'emplois pour la jeunesse, il avait liquidé le "guichet unique" pour les demandes de logements dits "sociaux" pour les Argenteuillais, alors qu'il était maire. Les demandeurs devaient s'adresser aux 14 bailleurs de la commune au lieu d'effectuer une seule démarche. Et il faut rendre justice, sur ce plan à la municipalité actuelle, d'avoir rétabli ce service unique.
     Il faut de la transparence, et pour cela, non seulement des procédures adéquates, mais surtout le controle de la population pour que les attributions ne relèvent pas du domaine de l'opaque.
     Mais GM n'est-il pas président de Val d'Oise Habitat ? N'a-t-il pas, au delà de son reve de redevenir maire, la possibilité de mettre dès maintenant en pratique son joli projet ?

lundi 28 octobre 2013

Emploi des jeunes : un guichet unique pour leur donner un emploi à tous !

La question de la situation dramatique de la jeunesse est une question cruciale que la société a les moyens de résoudre de toute urgence. Les nouvelles générations doivent etre formées. Elles doivent trouver un emploi à la sortie de leurs études.
      La droite locale évoque la question dans les termes suivants : “nous avons trop de jeunes aux bords de la route”…”il y a trop de guichet renvoyant (les jeunes) les uns vers les autres sans leur proposer aucune solution. Il faut un vrai guichet unique municipal et professionnel…”.
      Il est bien évidemment préférable que les jeunes puissent s’adresser à un guichet unique. Mais à condition qu’ils y trouvent une réponse à leur unique question : un emploi !
     Aujourd’hui, il y a un guichet unique pour les chomeurs, jeunes ou vieux, Pole emploi. Cela ne leur donne pas un emploi pour autant.

     Pour que les jeunes comme les anciens en retrouvent un, il faut interdire les licenciements, répartir le travail entre tous, embaucher dans les services publics, donc dans les collectivités territoriales, dont les communes.

dimanche 27 octobre 2013

Impots : Il faut une augmentation nette des revenus pour faire face à toutes les augmentations !

G Mothron vient de prendre l’engagement de baisser les taux d'imposition durant son mandat si sa liste l'emportait en mars prochain.
      Non seulement les promesses n'engagent que ceux qui y croient, mais la promesse est suffisamment vague pour n'engager à rien. 
      De combien cette diminution ? De 10% ? De 0,5% qui est lui aussi un pourcentage de baisse ? Immédiatement ? Au bout de trois, six ans ?

       Imaginons une diminution immédiate et substantielle, le retour par exemple aux taux de prélèvement de 2007. Sur quels postes, les économies seront faites. Sur le fonctionnement ? Le personnel ? Les écoles ? Les prestations scolaires ?
      On est impatient de connaitre les réponses à des questions totalement logiques qui concernent toute la population et les employés territoriaux que GM prétend, la main sur le coeur, chérir.

Voilà ce que nous écrivions il y a peu :

Impot : à la population de résoudre l’équation

La question des impôts, d’Etat ou locaux, est au cœur actuellement de l’actualité. A juste titre. Il y a bien évidemment l’approche des prochaines élections municipales qui stimule les polémiques sur le sujet. Il y a surtout le fait que nous sommes dans cette période automnale où chaque individu, chaque foyer, fait l’état des lieux des impôts qu’il va devoir payer, aux uns et aux autres. Et pendant que la note est difficile à digérer pour nombre de salariés ou de retraités qui sont devenus pour les uns imposables, ou ont pu constater une hausse de plusieurs centaines d’euros, le gouvernement fait des cadeaux fiscaux au patronat. Et c’est inacceptable.
     Pour ce qui est des impôts locaux, dans la période actuelle et les difficultés financières grandissantes de la population, comme conseillers municipaux, nous avions refusé de voter les hausses importantes d’impôts des années 2009 et 2010.
     Bien évidemment, il y a le « retour sur paiement d’impôts, d’aujourd’hui et de demain », et les Argenteuillais ne peuvent que constater que la Ville a bougé, au niveau de nombreux aménagements.

    Les données de l’équation des impôts locaux sont les suivantes : la situation des revenus de la population, l’efficacité de telle ou telle dépense, les réalisations souhaitées. Tout cela devrait être transparent, totalement.

lundi 21 octobre 2013

Argenteuil comme ailleurs : démagogie quand tu nous tiens

La droite locale n’a sur la commune en vue de 2014 qu’une idée fixe : le « matraquage fiscal ». Elle veut, si elle revient au pouvoir municipal « bloquer les taux d’imposition ».
     S’attaquer aux impôts a toujours été un thème de bataille de ce camp politique, sans qu’il s’étende trop sur le premier impôt « qui saigne le malheureux », la TVA qui représente la part principale des recettes fiscales. De la même façon que ces gens-là ne s’étendent pas sur la hausse nécessaire des salaires, des pensions, des indemnités qui forment l’essentiel des revenus de l’énorme majorité de la population, ne nous étonne pas.
      Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin et ne pas dire que s’ils reviennent aux « affaires », ils annuleront purement et simplement les ponctions fiscales locales supplémentaires, effectuées à partir 2008.

     Bien sûr, dans ce cas, il faudrait qu’ils disent, comment ils s’y prendraient pour maintenir le service public municipal, reconstruire les groupes scolaires, les maisons de quartier, etc.

Municipales 2014 à Argenteuil : c’est cela un politicien : être un spécialiste de la « géométrie variable ».

Les locataires de la cité « Charcot », au Val Sud, sont inquiets. Leur bailleur, Val d’Oise Habitat, dont le président est G Mothron prévoit, dans le cadre de la réhabilitation actuelle, de faire payer 16,97 euros par mois la place de parking extérieure. C’est pas beau pour quelqu’un qui prétend agir pour qu’ « Argenteuil redevienne une ville abordable », de vouloir ponctionner de cette façon les locataires des milieux populaires.
      Le comble de l’affaire, c’est que le même, quand AB-Habitat, présidé par son adversaire P Doucet, a entrepris de faire payer les places de parkings extérieures à la cité du Roussillon, le même GM écrivait en 2012 : «  Parking payant Cité du Roussillon : C’est Non ! », pour ajouter perfide à l’égard du maire : « … le Maire a donc décidé de vous ,faire payer les travaux extérieurs de la Cité… alors que vous les avez déjà payés dans votre loyer ! ».
     Belle argumentation que nous reprenons à notre compte sans en changer un mot.
      Mais pourquoi ce qui est vérité lorsque l’on est dans l’opposition devient mensonge quand on a le pouvoir ?

      Ca nous fait tous penser au comportement habituel de ces politiciens qui, une fois au pouvoir, font le contraire de ce qu’ils déclaraient dans l’opposition. Aucune, mais aucune confiance à leur accorder.

Elections 2014 : ne pas confondre

Nous avons déjà parlé sur ce blog de la campagne d’envergure de la Ville relayée par celle du PS pour être « acteurs » des prochaines élections, en s’inscrivant sur les listes électorales.
       Mais une sacrée coquille nous avait échappé. Il est dit sur les calicots que l’élection municipale des 23 et 30 mars prochain concerne l’élection du « maire ».
            Erreur.
     L’élection municipale des 23 et 30 prochains concerne uniquement l’élection des conseillers municipaux qui, ultérieurement, éliront un maire. C’est comme cela, un point c’est tout.

      Les 23 et 30 mars prochains, les électeurs d’Argenteuil auront la possibilité d’élire des conseillers municipaux Lutte Ouvrière s’ils le souhaitent !

CONSEIL MUNICIPAL DE CE SOIR
HOTEL DE VILLE D'ARGENTEUIL

20 HEURES

Selon les apparences, rien de très notable dans l'ordre du jour de ce conseil, un des derniers avant mars 2014. Nous comptons intervenir  sur les points suivants :
-embauche de 10 emplois "d'avenir" ;
-un point en rapport avec l'"échec scolaire" ;
-le "tableau des effectifs" des agents territoriaux.

samedi 19 octobre 2013

Municipales : la droite née quelque part en campagne

Le premier tract de la droite argenteuillaise m'a amené à quelques réflexions.

Avec le temps des vendanges, le vin nouveau ?

"Nouvelle chance pour Argenteuil", "Notre candidature sera placée sous le signe de l'écoute et du dialogue avec vous", GM aurait-il fait un lifting ? Car question écoute et dialogue, il n'était tout de même pas un champion ! J'ai parlé vendanges. Un conseil : méfiez vous de la piquette qui, étiquette rutilante aidant, tente de se faire passer pour un grand cru. Il parle de nouvelle "chance". Nous, on ne croit surtout pas au loto !

Né quelque part, c'est sûr

Il faut toujours que GM fasse allusion au fait qu'il est "né à Argenteuil". Moi qui suis né comme lui à Argenteuil j'ai envie de lui dire : "Et alors ?". Qu'est-ce que cela apporte de plus à la collectivité qu'il ait crayonné dans une école maternelle d'Argenteuil lorsque la majorité des Argenteuillais d'aujourd'hui et de nos âges l'ont fait ailleurs ? Ce n'est la garantie de rien. Je préfère l'idée qui ouvre des horizons que les prolétaires du monde entier doivent s'unir, quel que soit leur lieu de naissance.

Dupont d'hier Dupont de demain ?

Au bas du recto, une petite bande de photos duplique l'image du candidat. On a même l'impression, sur la droite, d'une seule photo avec... deux, si, deux GM sur la même photo. Dupont et Dupont, ou deux sosies, le GM de 2001 et le GM à l'identique de 2014 !

Mathématique GMesque

Première phrase : Ce sont les trois priorités d'un projet municipal qui se construira pas à pas, avec vous, pour vous, nourri de nos échanges, de vos attentes et de vos propositions". Ca sent la com, mais ce n'est pas là l'essentiel. Phrase suivante : "Aujourd'hui, ma promesse électorale principale, c'est d'être à votre écoute et vous dire la vérité en toute circonstance".
     Bref, le projet n'est pas construit, mais j'ai déjà, moi GM, une promesse principale sur laquelle je m'engage. Il n'y aurait pas une contradiction par hasard ?

La loi du genre, quand on n'est pas du côté des opprimés

"Le Maire sortant, également Député, aggrave cette situation par ses votes complaisants à l'Assemblée Nationale et son soutien au Gouvernement de François Hollande". 
     Il suffit seulement de remplacer "François Hollande" par "Nicolas Sarkozy", et vous aurez la situation, terme à terme, qui fut celle de GM lorsqu'il était député dans la plus grande discrétion, il faut le dire, de 1993 à 2012.

                                                                                                     DM

dimanche 6 octobre 2013

Municipales à Argenteuil : Lutte Ouvrière dans les élections municipales 2008-2014

Nous avons tenu notre réunion de "bilan" ce vendredi soir avec Patrice Crunil et moi-même. Plus d'une cinquantaine de participants.
     Nous sommes revenus sur la situation actuelle qui pèse sur le monde du travail, avec les risques politiques qu'elle recèle. Il faut que les communistes défendent dans une telle situation le programme nécessaire aux futures luttes du monde du travail. Il faut que face au camp des exploiteurs de toutes obédiences, ils offrent en mars et mai prochains la possibilité aux travailleurs de se prononcer à l'extrême-gauche pour l'union de tous les travailleurs contre la politique du patronat et de son gouvernement. La tactique que nous pouvions pratiquer en 2008 n'est plus de mise aujourd'hui. Comme dans de très nombreuses villes nous l'espérons, il y aura une liste Lutte Ouvrière aux élections municipales d'Argenteuil en mars 2013.
      Dans le débat, un intervenant tout en nous félicitant de notre bilan de conseillers municipaux nous reprochait de nous être alliés avec le PS en 2008. Un autre lui a fait remarquer que ce bilan positif qu'il exprimait à notre égard n'aurait pas été possible sans cette alliance. D'autres interventions portaient sur la situation de la conscience ouvrière, son recul mais aussi la possibilité d'inverser la tendance. En tout, plus guère de soutien parmi les travailleurs envers ceux qui les ont floués une nouvelle fois, tenait à le souligner un camarade de la Snecma.
       A noter, la présence également de militants avec lesquels nous ne nous retrouverons pas sur une liste aux futures municipales, mais que nous estimons et avec lesquels nous nous retrouverons dans de bien d'autres combats. Deux adjoints également qui avaient tenu à être présents pour entendre notre bilan.
      Je peux rencontrer quiconque est intéressé par cette réunion à laquelle il n'aurait pu participer. DM

mardi 24 septembre 2013

Municipales de mars 2014

A quelques mois dés élections municipales de mars prochain, une réunion des élus Lutte Ouvrière d’Argenteuil, Patrice CRUNIL et moi-même.

VENDREDI 4 OCTOBRE
REUNION PUBLIQUE
Avec débat
A 20 HEURES 15

Avec Patrice CRUNIL et Dominique MARIETTE
Conseillers municipaux d’Argenteuil

« Quelle politique LUTTE OUVRIERE défendra dans les élections municipales de mars 2014 »

ESPACE NELSON MANDELA
82 bd Leclerc
A Argenteuil


-entrée libre-