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vendredi 8 octobre 2021

L’éditorial de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine : Les travailleurs doivent se défendre tous ensemble

Les travailleurs doivent se défendre tous ensemble

06 Octobre 2021


 

Mardi 5 octobre, les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires appelaient les travailleurs à se mobiliser et à manifester. Ceux qui y ont participé ont eu raison de se saisir de l’occasion de marquer le coup. Cette journée pouvait aussi servir à discuter entre camarades de travail de ce qui serait nécessaire pour inverser la vapeur.

Et des raisons de manifester, il y en a. Les tarifs du gaz ont encore augmenté de 12,6 % au 1er octobre, comme ceux du fioul et de l’électricité. Cet hiver, pour des millions de familles ouvrières, les dépenses de chauffage vont exploser. Le gouvernement vient de mettre en application sa réforme de l’Assurance chômage. Elle va avoir des conséquences catastrophiques pour des millions de chômeurs. Sur une indemnité d’à peine 900 euros, certains vont perdre plus de 200 euros.

Et il y a tout ce qui se passe en sourdine. S’ajoutant aux plans de licenciements annoncés, des milliers d’intérimaires sont chaque jour jetés à la porte. Dans toutes les entreprises, les attaques contre les conditions de travail pleuvent : les pauses sont réduites, les cadences augmentées, les primes supprimées, le temps de travail rallongé. Et, pour faire passer tout cela, la discipline est renforcée et les sanctions tombent pour un oui, pour un non. Depuis le retour des congés d’été, le climat dans les entreprises s’est encore durci.

Oui, il y a des raisons de protester. Mais, sans parler des confédérations, comme la CFDT, pour qui « tout va très bien, Madame la marquise » et qui n’appelaient à rien du tout, pourquoi l’appel au 5 octobre est-il arrivé si tard ? Pourquoi avoir dispersé la mobilisation avant même qu’elle ait lieu, en lançant d’autres appels à d’autres dates concernant certains secteurs particuliers de la classe ouvrière (retraités, enseignement, santé…) ? Et on ne sait pas si cette journée aura une suite ou si elle sera sans lendemain.

Pourtant, la situation exige qu’on prépare l’unification des luttes futures autour des mêmes revendications, afin d’entraîner tous les travailleurs dans un combat général. Le grand patronat a profité de la crise sanitaire pour s’enrichir sans vergogne, en aggravant l’exploitation. Et, partout, les travailleurs sentent que de nouvelles décisions sont prises dans le secret des états-majors des grandes entreprises où de nouveaux coups se concoctent.

À cause des pénuries de matières premières, de semi-conducteurs ou encore des retards de livraison, beaucoup d’entreprises alternent entre arrêt total de la production et surchauffe, parfois d’une semaine à l’autre. Les capitalistes comptent bien faire payer aux travailleurs le chaos de leur économie, pour que les profits des actionnaires continuent d’augmenter.

La direction de Renault a dit qu’elle voulait imposer jusqu’à 50 fois par an « l’overtime », cet allongement de la durée de travail annoncé le jour même, au bon vouloir du patron. Cela existe déjà dans d’autres entreprises mais, chez Renault, c’est une première. La direction veut aussi baisser le taux du paiement des heures supplémentaires. Les patrons ne se contentent plus de bloquer les salaires, ils les baissent. Et les hausses de prix sont aussi une baisse des salaires.

Alors, il faut que les travailleurs envisagent de s’organiser pour se battre. Les directions syndicales agissent comme si elles ne croyaient pas elles-mêmes en leur capacité à se mobiliser. Il ne faut pas que les travailleurs, à commencer par les militants syndicaux, se laissent enfoncer dans la démoralisation.

Les millions de travailleurs de ce pays représentent une force colossale. En plus d’être nombreux, ils sont au cœur de toute la production. Si l’ensemble de la classe ouvrière se mobilisait de façon explosive et déterminée, elle pourrait se faire craindre et contraindre le grand patronat et le gouvernement à reculer. Cette explosion sociale viendra inévitablement. Il faut s’y préparer.

Pour cela, les travailleurs ont besoin de leur propre programme. Ses éléments principaux sont simples. Il faut empêcher les suppressions d’emplois en imposant la répartition du travail entre tous, sans diminution de salaire ; contraindre le grand patronat et le gouvernement à ce que le niveau des salaires et des pensions suive toutes les hausses de prix ; contrôler les comptes des entreprises, pour savoir où est et où va l’argent.

Armée de ces objectifs-là, la classe ouvrière en lutte pourra être une force irrésistible. 

                                            Nathalie ARTHAUD

 

Les permanences des jours à venir :

-aujourd’hui vendredi 8 octobre, de 15h.45 à 16 h.45 entrée du marché du Val-Nord, entrée donnant sur le boulevard ;

-et de 17 h15 à 18h15, carrefour Babou ;

-samedi 9 octobre, de 10 h. à 10 h30, marché des Côteaux ;

puis, de 11 h à midi au marché de la Colonie ;

-au Val-Sud, de 11h.30 à midi devant Auchan ;

-de 11 h. à midi, centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-dimanche 10 octobre marché Héloïse, de 10 h.30 à 11 h.30 ;

-mercredi 13 octobre, de 11 h à 11h.30 marché des Champioux.

x.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez toutes les vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

Ce matin vendredi 8 octobre

à 8h00 sur Public Sénat

Et jeudi 14 octobre à 20h15

Sur BFM TV : Nathalie sera l’invitée de Natacha Polony

 

 

Nos prochains rendez-vous :

Le samedi 9 octobre, à 15 heures, salle de la Mutualité à Paris, avec notre camarade Nathalie ARTHAUD, porte-parole et candidate. (départ : Café des 2 gares, RDV : 13h.45)

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2774, et Lutte de classe (2,5 euros) n°218, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

 

mardi 6 novembre 2018

Editorial des bulletins d’entreprise Lutte ouvrière du lundi 5 novembre 2018


Contre la baisse du niveau de vie, il faut augmenter les salaires et les pensions et les indexer sur les hausses de prix 


  « Je fais ça pour mon porte-monnaie », a expliqué à la radio une ouvrière de l’agro-alimentaire, à l’initiative d’une page Facebook de mobilisation contre la hausse des carburants. « Aller travailler devient un luxe, il faut se révolter ! », ajoutait, dans ce reportage, une factrice du même département d’Ille-et-Vilaine. Partout, la colère que suscite la hausse des carburants continue de s’exprimer, parmi les « professionnels de la route », patrons du transport ou du BTP, mais aussi parmi les travailleurs qui n’ont pas d’autre choix que de prendre la voiture. Et il y a de quoi être en colère !
Les vingt à trente euros qu’il faut rajouter pour le carburant, lorsqu’on a encore les moyens d’avoir une voiture, s’ajoutent au reste pour rendre les fins de mois impossibles. Fioul domestique, gaz, loyers, fruits et légumes : oui, tout augmente, sauf les salaires. Sauf les pensions de retraite, qui ont même baissé avec l’ajout de la CSG. Sauf les indemnités journalières des chômeurs, auxquels on explique pourtant qu’ils doivent être prêts à faire des dizaines de kilomètres pour retrouver du travail !
Face au mécontentement, Édouard Philippe a assuré que le gouvernement ne reculerait pas, affirmant que « c’est difficile, mais il n’y a pas le choix ». Les milliards supplémentaires prélevés iront soi-disant à la lutte contre la pollution. À l’heure des coupes claires dans les budgets de la Fonction publique, des économies dans tous les secteurs publics nécessaires à la vie de la population, le gouvernement veut nous faire croire qu’il prélève des milliards supplémentaires dans les poches du monde du travail pour le bien collectif ! Il faudrait non seulement supporter le rackett, mais aussi les mensonges qui l’accompagnent !
Dans cette période de crise, les seules poches qui ne se vident pas sont celles du grand patronat, arrosé de subventions et de cadeaux fiscaux. Cette grande bourgeoisie, servie par le gouvernement, règne sur l’économie et c’est vers elle que convergent les milliards. C’est elle qui tire les salaires vers le bas pour continuer à assurer ses profits malgré la crise de son économie. Et c’est elle aussi qui continue à fabriquer des chômeurs. Ford, Ascoval, Happy Chic : la menace du chômage pèse sur des milliers de travailleurs. Le trust General Electric, qui a racheté la branche énergie d’Alstom en 2015 en s’engageant à créer 1000 emplois, qui a distribué plus de huit milliards de dollars de dividendes à ses actionnaires en 2017, prétexte aujourd’hui des pertes pour justifier une prochaine saignée des emplois.
Les travailleurs n’ont aucune raison d’accepter de subir les bas salaires, le chômage, les retraites de misère. Aucune raison de voir leur niveau de vie amputé. Mais ils ne pourront s’opposer à ce recul qu’en défendant leurs propres intérêts, sans disparaître derrière d’autres catégories sociales qui protestent également contre la hausse des carburants. Les patrons des entreprises de BTP comme du transport routier expliquent déjà qu’ils seront contraints d’augmenter leurs prix, voire de baisser les salaires ou de licencier, si le gouvernement ne leur donne pas satisfaction. Ils défendent leurs intérêts. Mais qu’ils arrachent des concessions au gouvernement ou qu’ils jouent sur les prix ou les salaires, cela se fera au détriment du monde du travail.
Les travailleurs, eux, n’ont pas de possibilité de compenser les hausses de prix. Pour les salariés, les retraités, les chômeurs, la seule façon de s’opposer à la baisse continue de leur niveau de vie est d’exiger l’augmentation des salaires, des retraites et des allocations. Et pour que cette augmentation ne soit pas annulée ensuite, il faut que les revenus du monde du travail suivent automatiquement les hausses de prix et l’inflation. 
Pour ne pas se laisser appauvrir, il faut faire payer le patronat. Il faut contraindre les grands groupes à utiliser les milliards tirés de l’exploitation pour augmenter les salaires et garantir les emplois plutôt que pour gaver les actionnaires. Cela veut dire engager la lutte contre la classe riche, mais en nous battant sur notre terrain. En bloquant les entreprises par la grève, nous avons des moyens infiniment plus puissants de paralyser l’économie et de nous faire entendre.

jeudi 12 octobre 2017

Editorial de Lutte ouvrière de ce jeudi 12 octobre 2017


Travailleurs du public et du privé, se défendre tous ensemble ! 


Face aux travailleurs de GM&S venus défendre leur emploi, Macron a une nouvelle fois affiché son mépris de classe. Il y a un mois, il s’en prenait aux « fainéants ». Aujourd’hui, il s’en prend à ceux qui manifestent et sont accusés de « foutre le bordel ». Pour ce représentant du patronat, les travailleurs devraient se laisser exploiter et licencier sans protester ! Des propos tenus loin des travailleurs, qui ont trouvé face à eux des CRS et des gaz lacrymogènes.
Mais ceux qui « foutent le bordel » dans la société, ce sont les capitalistes et tous ceux qui, comme Macron, servent leurs intérêts à l’Élysée et dans les ministères.
GM&S est un sous-traitant de Peugeot et de Renault. Ces deux constructeurs automobiles sont directement responsables des licenciements qui touchent 157 travailleurs, sur un effectif total de 277 salariés. Les profits de Peugeot et de Renault atteignent des niveaux record, plus de 5 milliards d’euros, soit l’équivalent de dizaines de milliers d’emplois. Mais les dirigeants de ces groupes veulent en faire encore plus.
Les entreprises du CAC 40, parmi les plus riches du pays, ont réalisé plus de 50 milliards de bénéfices sur les six premiers mois de l’année. Plus de 40 milliards d’euros de dividendes ont été distribués aux actionnaires, un record depuis 2006 ! Mais ces profits ne tombent pas du ciel, ils sont produits par l’exploitation des travailleurs, par la suppression de milliers d’emplois, par l’accroissement incessant des rythmes et des charges de travail et par les salaires bloqués.
Pour permettre aux riches, aux propriétaires de yachts et autres signes extérieurs de richesses, d’augmenter encore leur fortune, Macron leur a ouvert les caisses de l’État : plus de 3 milliards vont leur être donnés avec la réforme de l’ISF ! Et surtout, il a servi au patronat la réforme du Code du travail dont ils rêvaient en faisant sauter les quelques barrières légales qui garantissaient des droits collectifs aux travailleurs.
Décidées depuis le sommet de l’État et dans les conseils d’administration des entreprises, les attaques se poursuivront tant que les travailleurs ne s’y opposeront pas.
Les routiers viennent de montrer qu’il est possible de faire reculer le gouvernement. Avec les ordonnances sur le Code du travail, leurs primes, leur treizième mois et leurs frais de déplacement auraient pu être décidés au niveau des entreprises. Les routiers pouvaient craindre à juste raison des baisses de revenu pouvant atteindre 1 200 euros. En se mobilisant, ils ont imposé au patronat du secteur et au gouvernement la signature d’un accord qui garantit le maintien de leur rémunération.
Ce recul est un encouragement pour tous les travailleurs.
Le 10 octobre, les salariés de la fonction publique étaient appelés à faire grève et à manifester contre le blocage des salaires, les 120 000 suppressions de postes programmées et la dégradation de leurs conditions de travail. Les salariés du public ont raison de se défendre et l’ensemble des travailleurs ont toutes les raisons de refuser la dégradation de l’école, des hôpitaux et des services publics.
Dans des entreprises du privé, dans les transports, à la SNCF, des syndicats avaient appelé à se mobiliser le même jour que les fonctionnaires. Dans de nombreuses villes, salariés du public et du privé ont défilé ensemble. Les travailleurs sont tous attaqués et ils devront se battre tous ensemble pour mettre un coup d’arrêt à l’offensive conjointe du gouvernement et du patronat.
La CGT a appelé à une nouvelle journée d’action nationale le 19 octobre. Elle a raison, car il est indispensable que toutes les mobilisations en cours se retrouvent dans un mouvement d’ensemble. Une telle journée est indispensable pour que les travailleurs reprennent confiance dans leur force collective et leur capacité à rendre les coups.
Il faut tout faire pour que cette journée de mobilisation soit réussie.
Malgré ses rodomontades, comme bien d’autres gouvernements au service de la bourgeoisie avant lui, Macron sera contraint de reculer si les travailleurs se mobilisent dans un combat commun.


dimanche 8 octobre 2017

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d'entreprise de ce dimanche 8 octobre 2017 en vue de la journée de grève et de manifestation de ce mardi 10 octobre



Travailleurs du public et du privé, se défendre tous ensemble !

Face aux travailleurs de GM&S venus défendre leur emploi, Macron a une nouvelle fois affiché son mépris de classe. Il y a un mois, il s’en prenait aux « fainéants ». Aujourd’hui, il s’en prend à ceux qui manifestent et sont accusés de « foutre le bordel ». Pour ce représentant du patronat, les travailleurs devraient se laisser exploiter et licencier sans protester ! Des propos tenus loin des travailleurs qui ont trouvé face à eux des CRS et des gaz lacrymogènes !
Mais ceux qui « foutent le bordel » dans la société, ce sont les capitalistes et tous ceux qui, comme Macron, servent leurs intérêts à l’Élysée et dans les ministères.
GM&S est un sous-traitant de Peugeot et de Renault. Ces deux constructeurs automobiles sont directement responsables des licenciements qui touchent 157 travailleurs sur un effectif total de 277 salariés. Les profits de Peugeot et de Renault atteignent des niveaux record, plus de cinq milliards d’euros, soit l’équivalent de dizaines de milliers d’emplois. Mais les dirigeants de ces groupes veulent en faire encore plus.
Les entreprises du CAC 40, parmi les plus riches du pays, ont réalisé plus de 50 milliards de bénéfices sur les six premiers mois de l’année. Plus de 40 milliards d’euros de dividendes ont été distribués aux actionnaires, un record depuis 2006 ! Mais ces profits ne tombent pas du ciel, ils sont produits par l’exploitation des travailleurs, par la suppression de milliers d’emplois, par l’accroissement incessant des rythmes et des charges de travail et par les salaires bloqués.
Pour permettre aux riches, aux propriétaires de yachts et autres signes extérieurs de richesses, d’augmenter encore leur fortune, Macron leur a ouvert les caisses de l’État : plus de 3 milliards vont leur être donnés avec la réforme de l’ISF ! Et surtout, il a servi au patronat la « réforme » du Code du travail dont ils rêvaient en faisant sauter les quelques barrières légales qui garantissaient des droits collectifs aux travailleurs.
Décidées depuis le sommet de l’État et dans les conseils d’administration des entreprises, les attaques se poursuivront tant que les travailleurs ne s’y opposeront pas.
Les routiers viennent de montrer qu’il est possible de faire reculer le gouvernement. Avec les ordonnances sur le Code du travail, leurs primes, leur treizième mois et leurs frais de déplacement auraient pu être décidés au niveau des entreprises. Les routiers pouvaient craindre à juste raison des baisses de revenu pouvant atteindre 1200 euros. En se mobilisant, ils ont imposé au patronat du secteur et au gouvernement la signature d’un accord qui garantit le maintien de leur rémunération.
Ce recul est un encouragement pour tous les travailleurs.
Le 10 octobre, les salariés de la Fonction publique sont appelés à faire grève et à manifester contre le blocage des salaires, les 120 000 suppressions de postes programmées et la dégradation de leurs conditions de travail. Les salariés du public ont raison de se défendre et l’ensemble des travailleurs ont toutes les raisons de refuser la dégradation de l’école, des hôpitaux et des services publics.
Il faut tout faire pour que cette mobilisation soit réussie. Son succès constituerait un encouragement pour tous ceux qui veulent se battre.
Dans des entreprises du privé, dans les transports, à la SNCF, des syndicats ont appelé à se mobiliser le même jour que les fonctionnaires. Dans de nombreuses villes, travailleurs du public et du privé défileront ensemble. Nous sommes tous attaqués et nous devrons nous battre tous ensemble pour mettre un coup d’arrêt à l’offensive conjointe du gouvernement et du patronat.
La réussite des journées de mobilisation du 12 et du 21 septembre contre les ordonnances Macron a poussé toutes les centrales syndicales à se rencontrer pour discuter d’une nouvelle journée d’action nationale. Une telle journée est indispensable pour que toutes les mobilisations en cours apparaissent comme faisant partie d’un mouvement d’ensemble. Elle est indispensable pour que les travailleurs reprennent confiance dans leur capacité à mener des mouvements collectifs et à rendre les coups.
Malgré ses rodomontades, comme bien d’autres gouvernements au service de la bourgeoisie avant lui, Macron sera contraint de reculer si les travailleurs se mobilisent dans un combat commun.