Affichage des articles dont le libellé est "démocratie" locale. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est "démocratie" locale. Afficher tous les articles

dimanche 21 avril 2024

« Démocratie locale » (1), à Argenteuil comme ailleurs ; un ersatz de démocratie

Sans la participation décisionnelle sur l’essentiel du plus grand nombre d’habitants, il n’y a pas de démocratie

 

Jusqu’au 19 avril, les habitants pouvaient candidater dans les Maisons de quartier pour participer aux dits Comités de quartier. La sélection par tirage au sort va se faire dans les jours qui viennent.

         Il est à remarquer que lorsqu’il s’agit du « Comité des sages » municipal, la sélection s’effectue en revanche sur « dossier ». À Athènes, dans l’Antiquité, le premier mode de sélection était prépondérant, et la cité ne s’en est apparemment pas plus mal portée.

         Pour revenir à notre actualité, nous ne connaissons guère le bilan de ces Comités de quartier. Notre lecture, certes superficielle de Ma Ville, le magazine municipal, ne nous a pas donné l’impression de comptes-rendus réguliers de leur activité. Peut-être s’y dit-il des échanges intéressants. On ne sait.

         La vie municipale se réfléchit et se décide ailleurs, en petit comité municipal autour du maire avec un rôle prépondérant pour son « cabinet ». Les organismes dits de « démocratie locale » sont des lots de consolation, de tout petits lots.

Les réunions de ces Comités de quartier -quand elles existent- sont au moins l’occasion que des habitants se rencontrent, se connaissent, et échangent. Cela en revanche n’est pas négligeable. DM

 

jeudi 14 mars 2024

Argenteuil, salles municipales en nombre sous dimensionné. À qui la faute ?

En tout cas, rien ne doit se faire au détriment des syndicats

 

Une si belle salle, la salle Pierre Dux

Un des aspects de la transformation de l’espace Nelson Mandela en « Maison des associations » décidée par la municipalité, résulte, selon cette dernière, du manque de salles moyennes, destinées aux associations, aux réunions des partis politiques, et aux « réceptions ».

         Il y a eu bien sûr la destruction de la salle Ambroise Croizat à l’occasion de la construction de l’école « Les Augustins ». Il y a bien une salle de réunion attenante à cette école, mais la municipalité n’a guère informé les organisations susceptibles de la réserver.

         Il y a surtout la neutralisation actuelle très regrettable de la salle Pierre Dux du complexe Jean Vilar, une salle totalement adaptée à l’organisation de réunions avec un public de cent à 150 personnes.

         Bref, on ne peut que constater un déficit de salles municipales dans le centre d’Argenteuil. À ce que l’on sache, la municipalité, à ce jour, n’a pas offert à toutes les associations et partis politiques la possibilité de pouvoir réserver l’auditorium de l’hôtel de ville.

         En tout cas, par ses choix, la municipalité est la seule responsable du manque de salles actuel. Un argument supplémentaire pour que les installations de nouvelles salles au 3ème étage de l’espace Nelson Mandela et les projets municipaux pour ce dernier ne se fassent pas au détriment des organisations syndicales qui y sont les principaux occupants depuis 1988. DM

 

jeudi 15 février 2024

Argenteuil, Hillion : « démocratie locale » et « démocratie locale », comparaison

 

Le projet contre l’espace Jean Vilar, c’est un peu nos Algues vertes. Que les bouches des conseillers s’ouvrent

 


Question « démocratie locale », il n’y a rien de commun entre une petite commune, une moyenne et une grande telle Argenteuil. Ce n’est pas seulement une question de taille, mais surtout de positionnement par rapport aux habitants.

         Une municipalité d’une petite commune est directement sous les yeux des habitants. Ses membres sont très souvent à l’image de ceux de la commune. C’est encore vrai pour des communes moyennes. En l’occurrence, je peux constater le fonctionnement de celle d’Hillion dans les Côtes d’Armor, vous savez, celle des « Algues vertes ».

         Le bulletin municipal pour une commune de moins de 7000 habitants est aussi riche, même davantage, que celui d’Argenteuil, 110 000 habitants. Il y est au moins rendu-compte systématiquement des conseils municipaux.

         Dans le numéro de janvier, très intéressant, la tribune de la minorité d’une municipalité tendance Modem (l’ancien maire est devenu député) rapporte que lors du conseil municipal d’octobre, la question du soutien éventuel au maire pour qu’il aille en justice à l’encontre des auteurs du film « Les algues vertes » a été posée. Résultat : 13 pour, 7 contre et 6 abstentions, alors que l'Opposition municipale ne comprend que 3 conseillers sur 27 ! (À ce jour, aucune plainte n’a été déposée selon le bulletin, et c’est tant mieux !). Ce qui signifie qu’une partie des conseillers de la majorité municipale n’a pas voté avec celle-ci sur ce sujet. J’ai tout de suite pensé au conseil municipal d’Argenteuil, et au jour espéré (?) où une partie des conseillers municipaux de la majorité conduite par Georges Mothron exprimera véritablement ce qu’ils pensent. Sur le projet Jean Vilar par exemple.

         Il est vrai que la population n’a guère l’occasion de rencontrer ces élus de notre belle ville d’Argenteuil, et de leur dire à deux doigts des moustaches ce qu’ils pensent de leurs errements. Elle n’en a surtout pas l’habitude. Mais cela peut aussi changer.

         Bref, il y a « démocratie locale » et « démocratie locale ». DM