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lundi 29 juin 2020

Banlieue, clientélisme et corruption, Atana! Artana! de Didier DAENINCKX, un livre très intéressant à lire après les élections municipales


Atana! Artana! Didier DAENINCKX, Folio



« Cela fait 7 ans qu'Erik Ketezer a quitté Courvilliers, une ville qui évoque une commune bien connue de Didier Daeninckx. Le frère de son ex-compagne est retrouvé assassiné. Il retourne dans sa ville qu’il retrouve méconnaissable. Elle est tombée en quelques années en déliquescence. L'économie est dominée par le trafic de drogue. À la tête de ce territoire oublié de l’État, il constate que le maire de cette commune longtemps marquée par la présence du PCF a été élu grâce au travail efficace des dealers et des islamistes..."
         Didier Daeninckx, qui a fini par en être écœuré, dresse le portrait sans concession de ces villes où plus rien ne va et qui sont minées de l’intérieur. Ce chemin d’évolution, pris d’élection en élection, n’est pas valable pour la seule Seine-Saint-Denis mais également pour nombre d’autres villes populaires du pays. Il est à mettre en relation avec le recul profond du mouvement ouvrier organisé.
         C’est certes un polard, mais l’auteur décrit très bien le processus sur le long terme de mise en place d’un clientélisme exacerbé et de ses ravages. La vie de la commune s’y embourbe et y perd son âme.
         Le refus du droit de vote des étrangers hors de l’Union européenne est délétère et conduit, à côté d’autres facteurs, à ce que le nombre d’électeurs devient très réduit, et aboutit à un véritable suffrage censitaire.   Tout cela est plutôt efficace et bien démontré.
         Bien évidemment, toute ressemblance avec toute autre ville commençant également par « A » serait totalement fortuite. En tout cas, on peut l’imaginer, mais nous y reviendrons dans les jours qui viennent.  DM

À l’occasion du prochain Salon des lanceuses et des lanceurs d’alerte qui se tiendra les 13, 14, et 15 novembre prochain à la Maison des sciences de l’homme de Saint-Denis (93), Didier Daeninckx  participera à une rencontre consacrée à la « Banlieue ».

samedi 20 juin 2020

Radio France, France bleue Ile de France : suppression de poste aux dépens de la banlieue


La banlieue et les quartiers populaires ne les intéressent guère



Nous avons évoqué hier le projet de désengagement de la direction du quotidien Le Parisien de l’information de proximité en Ile de France. La direction de France bleue, c’est-à-dire Radio France, continue d’opérer dans la même direction, en réduisant les postes dans les départements de la Région.
         Après avoir « mutualisé » les moyens entre le Val d’Oise et les Yvelines, supprimé des postes en Seine-et-Marne et Hauts-de-Seine, elle veut supprimer « le poste de reporter en résidence » (RER) en Val de Marne/Essonne.  Voilà ce qu’en dit le syndicat des journalistes SNJ de Radio France : « On arrête donc de couvrir la petite couronne et la grande banlieue, les cités comme les zones plus rurales du sud Essonne. Cette décision ignore ce qu'est un RER, le travail de terrain, pourtant souvent remarquable, les divers contacts privilégiés qu'un reporter en résidence peut nouer au fil du temps avec des interlocuteurs qui lui permettent de "sortir des infos" avant les autres médias et d'alimenter y compris les rédactions nationales (France Inter, France Info, France Culture) … »
         « Avec la suppression de ce RER, 4 départements sur sept de la région Île de France ne seront plus couverts (hors Paris). France Bleu Paris se recroqueville petit à petit sur la capitale et s'isole de ses auditeurs. Elle ne remplit plus son rôle de Radio régionale. »
         Apparemment, France Bleu s’était engagée publiquement à réaliser une « meilleure couverture de la banlieue et de ses problématiques. » 
         Soit aux antipodes de ce que la direction de l’antenne est en train de faire.

samedi 23 mai 2020

Argenteuil – banlieue : la réforme impossible, il faut la révolution


La « banlieue » si loin de ors de la République de ces gens-là



La députée de la circonscription d’Argenteuil-Bezons, restée politiquement très confinée sur la Ville ces derniers mois, se rappelle aujourd’hui aux souvenirs de la presse en réclamant un « plan d’urgence pour la jeunesse des banlieues ».
         Comme si depuis 40 ans et le début de la dégradation de la situation des quartiers populaires, il n’y en avait pas eu tant et tant de ces plans pour la « banlieue ». On les voit refleurir lorsque la jeunesse s’enflamme comme cela vient de se produire à Argenteuil à la suite de la mort dramatique d’un jeune. Mais une fois la colère retombée et le danger éteint, la « banlieue » retrouve sa solitude et sa misère.
         La députée, cette fois, compte, sans blague, y « apporter de nouvelles solutions ». Selon le Parisien-95, elle est « convaincue qu'il y a un malaise et de la nécessité d'agir rapidement ». Un malaise…
            C’est grotesque et dérisoire.
         Les quartiers populaires de banlieue se sont dégradés matériellement, moralement et culturellement, parce que le chômage, la misère s’y sont installés souvent à la périphérie des villes. Les rénovations du bâti, comme celle du Val-Nord, n’ont jamais supprimé ces caractères. Il faut ajouter à cela l’effondrement des services utiles et nécessaires à la population et la quasi-disparition dans ces quartiers du mouvement ouvrier qui, lui, n’avait rien de fatal.
         Les vœux pieux de la députée révoltent d’autant plus qu’ils se produisent à un moment où une tornade sociale risque d’arriver à grand pas avec son lot de licenciements et de misère aggravée.
         La crise des « banlieue » est un aspect de la crise fondamentale du capitalisme. La seule voie pour en sortir est de se débarrasser du capitalisme lui-même. Cela, c’est notre plan.DM

vendredi 22 mai 2020

Argenteuil – la marche à la mémoire du jeune Sabri


"La jeunesse est la flamme de la révolution prolétarienne."
K. Liebknecht




C’est une marche très digne partie de la cité Champagne qui a descendu hier après-midi les Coteaux pour se diriger vers le Val d’Argenteuil, après s’être recueillie rue du Trouillet, à l’endroit où le jeune Sabri s’est tué dans un accident de moto dans la nuit de samedi à dimanche.
         Les banderoles et de nombreuses personnes dans le cortège portaient un tee-shirt noir avec l’inscription « Lumière(s) pour Sabri ».
         Réclamer que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes de l’accident est une juste et élémentaire exigence, pour connaître les enchaînements et les responsabilités de chacun s’il y a lieu, d’autant plus lorsqu’il est admis qu’une voiture de la BAC était à proximité.
         Le cortège d’un millier de personnes était surtout composé de jeunes, et surtout de jeunes des quartiers populaires.
         Il faudrait que cette jeunesse se mobilise bien au-delà de ces drames, et pas seulement pour réclamer la vérité et que justice soit faite.
    Il faudrait qu’elle comprenne au-delà de l’inégalité sociale, et particulièrement au-delà de l’inégalité sociale devant la police et la justice, que ces dernières sont surtout au service d’une classe sociale, la bourgeoisie, pour la défense d’un système sans avenir humain, le capitalisme.
         Il faudrait qu’elle comprenne qu’elle peut jouer au sein du monde du travail, un rôle déterminant pour changer le monde. Il faudrait qu’elle découvre les idées qui permettent de le comprendre, la seule voie à même de la conduire à agir pour l’avenir de tous.
         Elle peut y parvenir. C’est notre rôle de l’y aider. Ça serait la fonction, à Argenteuil comme ailleurs, de militants communistes révolutionnaires implantés dans les quartiers, et mêlant jeunes et plus vieux. DM

samedi 16 mai 2020

Argenteuil, épidémie et densification à toutes les échelles : un rapport évident


Un immeuble est dix fois, cent fois plus dense qu’un pavillon…

Dans le cadre de cette modeste villa, la distance physique ne pose aucun, mais aucun problème !


Argenteuil aurait connu selon les statistiques parues ces derniers jours plus du doublement des décès en mars-avril comparé aux années habituelles.
         Bien évidemment, il faut rester très critique par rapport à ces données, car bien des paramètres peuvent expliquer cette augmentation drastique.
         Cela dit, il n’y a rien d’étonnant à ce que les communes, telle Argenteuil, au peuplement très dense, aient connu une extension de l’épidémie plus importante, et dans un contexte d’extension rouge de celle-ci dans la partie est et nord du pays jusqu’au cœur parisien.
         Cette densification n’est pas seulement à l’échelle urbaine, mais à l’échelle infra-urbaine des quartiers populaires de la Ville où elle est très importante, et à l'échelle infra-infra-urbaine à l'échelle des groupes de logements. Et là, aucune surprise. Les immeubles et les tours sont des espaces qui sont sans surprise des espaces aux contacts très importants entre leurs habitants.


Haine sociale et règne de la bêtise

 
Argenteuil pendant le confinement

Lisant l’information paru sur le site de Cnews, chaîne très maquée comme chacun sait politiquement, par hasard, j’ai pu lire quelques commentaires qui suivaient. Il n’y a qu’un mot qui me vient à l’esprit : « orduriers » !
         Selon leurs auteurs, les chiffres évoqués ci-dessus sont normaux : la « banlieue » n’a pas respecté le confinement.
         Imbéciles que vous êtes !
         La banlieue vous ne la connaissez que sur la base de vos préjugés et de vos fantasmes idiots !
         S’il y a bien une chose qui a été appliqué dans le confinement de ces deux derniers mois, c’est son large respect, et les quartiers populaires d’Argenteuil ou d’ailleurs n’ont pas fait exception !

vendredi 24 avril 2020

Banlieues : le mépris et la matraque


Comme l’impunité est un principe quasi inébranlable…



Samedi 18 avril, un motard a été blessé après avoir percuté une voiture de police à Villeneuve-la-Garenne. Cet accident a provoqué des échauffourées dans plusieurs banlieues des grandes villes. Les jeunes accusent la police d'avoir volontairement provoqué l'accident tandis que celle-ci présente le motard comme un délinquant multirécidiviste.
         Cette situation n'a rien d'originale dans des quartiers où l'impunité policière face aux jeunes est un principe quasi inébranlable. Mais le confinement transforme ces cités en cocotes minute explosives. Pour les jeunes, c'est le désœuvrement aggravé par la fermeture des écoles. Quant à leurs parents, beaucoup font partie de ces « héros du quotidien » qui doivent continuer à prendre les transports et à travailler malgré le confinement, dans les supermarchés, pour s'occuper des personnes, faire les ménages ou ramasser les ordures, le tout pour un salaire de misère.
         La matraque et le mépris, les seules réponses du pouvoir, ne feront pas baisser la température.

jeudi 19 juillet 2018

Mondial La banlieue, le président et sa com’. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2607 à paraître


La banlieue, le président et sa com’

 « Vous êtes un exemple pour tout un tas de jeunes », « Ne changez pas ! Restez vous-mêmes ! Souvenez-vous toujours de là d’où vous venez, des clubs qui vous ont formés, de vos parents qui n’ont pas compté leurs heures », a déclaré Macron à l’Élysée le 16 juillet, lors de la réception des Bleus, devant 3 000 invités.
Des centaines de jeunes étaient venus, notamment de clubs de banlieues populaires où avaient commencé à évoluer Mbappé, Pogba, Matuidi et Kanté. Macron voudrait faire un peu oublier qu’il est le président des riches et, depuis la victoire des Bleus, il mouille le maillot.
Tous les joueurs ont eu droit aux embrassades de Macron, comme s’il était leur copain depuis toujours. Comme s’il était un peu aussi des quartiers pauvres, alors que toute sa carrière s’est déroulée sous les auspices de la haute finance et sous les ors de la République.
Lors de la première étoile des Bleus, pour se faire mousser, Chirac les avait accueillis sur le perron de l’Élysée. Vingt ans après, Macron en rajoute sous l’œil des caméras, multipliant les gestes d’affection et prenant la pose sur le mode guerrier qu’affectionnent les footballeurs, à la suite des handballeurs.
« C’est ça la France », a lancé Macron, celle des quartiers, celle qui gagne. Pour celles et ceux qui se souviennent de 1998 au stade de France, à Saint-Denis, en banlieue donc, cela a un air de déjà-vu. À l’époque, en célébrant l’équipe black-blanc-beur, les politiques juraient que cela inaugurait une ère nouvelle pour les habitants des banlieues. Défavorisées à l’époque, elles le sont restées. Leur situation continue de se dégrader, comme s’est aggravé sous les coups du patronat et des gouvernements successifs le sort des classes laborieuses en général.
Et cela ne risque pas de s’arranger, quand même le très timide plan banlieue de Borloo, commandé par le pouvoir, a filé à la poubelle. Alors, Macron veut donner le change. Et ses ministres aussi, tel celui à la Cohésion des territoires, Mézard, qui est allé pérorer à Marseille sur l’insertion par le sport.
Si, avec tout ça, les jeunes des banlieues ne s’en sortent pas, ce sera de leur faute ! Car c’est ce que signifie Macron quand il déclare : « Une compétition est réussie quand elle est gagnée. » En sport, pour qu’une équipe gagne, il faut que toutes les autres perdent. Et pour que les patrons réussissent, il faut que tous les autres, les travailleurs, les petits, soient perdants. En attendant que ces derniers sortent le carton rouge pour ce système capitaliste et pour les politiciens qui le défendent.

                                         Pierre LAFFITTE (Lutte ouvrière n°2607)
 
                                                                   

 

samedi 26 mai 2018

Argenteuil, « banlieue », quand les quartiers sont laissés à l’abandon


Le gâchis



Nous avons évoqué hier le quartier du Val-Sud d’Argenteuil à propos de la saleté qui règne dans un îlot laissé à l’abandon. Mais c’est l’ensemble du quartier qui subit les conséquences de multiples problèmes.
         Ce quartier a une situation périphérique par rapport au centre administratif d’Argenteuil. Sa poste est aujourd’hui inadaptée. Il n’y a pas de structure culturelle significative. « L’espace famille » de la rue d’Ascq a été réduit au profit d’une école privée d’extrême-droite. Le collège du quartier est celui parmi ceux d’Argenteuil qui connaît l’explosion des effectifs la plus importante.
         Mais nous voudrions particulièrement insister sur le manque d’intérêt des autorités et des élus à propos de la disparition d’une structure associative qui pendant des années avait eu un rôle très positif dans ce quartier du Val-Sud, Les Ateliers des Courlis, qui autour de la création artistique aidaient les jeunes à s’exprimer et à former leur personnalité.
         Cette association a dû mettre la clé sous la porte, Philippe Doucet n’ayant rien fait pour qu’elle survive, et son successeur de même. Elle connaissait des difficultés financières. Elle a fini par ne plus pouvoir payer son loyer à Val d’Oise Habitat…
         Nous avons appris hier que les locaux qu’elle occupait étaient, des années plus tard, toujours en déshérence…

40 ans... et puis plus rien...


vendredi 25 mai 2018

Argenteuil, Val d’Oise Habitat, loin de Borloo et de Macron, un quartier laissé en plan


Une cité à l’abandon

Le quartier Charcot au Val-Sud est laissé à l’abandon. Il est la propriété de Val d’Oise Habitat, office HLM lui-même lié au conseil départemental du Val d’Oise.
         La photo ci-dessous résume bien la situation.
         Les habitants, les familles et leurs enfants, ont besoin de vivre simplement dans des conditions normales.
         Il reste aux édiles, conseillers généraux en particulier, de prendre leurs responsabilités pour mettre un terme à une situation inacceptable.


jeudi 24 mai 2018

Banlieues : la montagne du rapport Borloo accouche d'une toute petite souris


Ridicule

  

Le rapport Borloo, remis il y a un mois à son commanditaire Macron, prétendait en 150 pages faire un inventaire des mesures susceptibles de changer le quotidien des habitants des quartiers populaires. Aussi bidon que ces prédécesseurs, le texte s'appuyait tout de même sur des suggestions d'élus municipaux et de militants associatifs un peu plus proches des réalités des cités HLM que Macron et cie. Ce rapport avançait le chiffre de 50 milliards d'euros comme investissement minimum pour commencer à résoudre les problèmes.
      Du pavé de Borloo, Macron n'a retenu que les propositions répressives, et celles, purement symboliques, qui ne coûtent rien à l'État ou au patronat. Autant dire que les habitants des banlieues qui subissent les discriminations à l'embauche, la dégradation de la vie quotidienne provoquée par la montée de la précarité et de la pauvreté ne devront compter que sur leurs mobilisations pour inverser le cours des choses.

samedi 28 avril 2018

Banlieues, Borloo, un rapport de plus...


Sans blague !

 


Sur commande de Macron, Jean-Louis Borloo vient de rendre un rapport sur les banlieues. Cet ancien ministre de Sarkozy préconise la création d'un fonds de 5 milliards d'euros dédié à la « rénovation urbaine ». Le premier ministre Philippe assure que ce rapport va déboucher en mai sur un « plan de mobilisation » pour améliorer la vie dans les « quartiers difficiles »...Sans blague !
Ce rapport est une farce, comme les précédents. Il arrive parfois que l'État investisse dans les banlieues, mais bien trop peu. Et les ravalements de façade ou les constructions de tramways, qui au passage arrosent les géants du BTP et du rail ne changent rien d'essentiel.

Ce dont les travailleurs ont besoin là où ils vivent, c'est de services publics à la hauteur mais aussi d'emplois avec des salaires dignes de ce nom. Or sur ces aspects Macron a engagé une bataille... de démolissage.

vendredi 30 mars 2018

Argenteuil, Stéphane Gatignon, un ancien Argenteuillais qui jette l’éponge


Quartiers populaires à l’abandon

 
Idem pour bien d'autres communes
Stéphane Gatignon,  que nous avons bien connu naguère lorsqu’il était militant de la Jeunesse communiste à Argenteuil, le maire de Sevran en Seine-Saint-Denis, département pauvre s'il en est, a démissionné. Il s'est dit déçu par la politique de Macron vis-à-vis des banlieues populaires.
Cet élu, passé du PCF aux écologistes puis devenu macronien, ne peut se reprocher qu'à lui-même les illusions qu'il a eu, et qu'il a propagé, en prenant les discours de Macron pour autre chose que de la démagogie électorale.
Toujours est-il que cette démission attire l'attention sur la baisse des crédits des communes les plus pauvres, la fragilisation financière des sociétés HLM avec la baisse des APL et la perspective de coupes dans le budget de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine. Cela vient s'ajouter la fermeture des usines Kodak et Westinghouse dans les années 1990 qui avait sinistré la commune et l'emploi à Sevran.
C'est non seulement contre les dirigeants de l'État, mais aussi contre la bourgeoisie qui dirige l'économie qu'il faut se dresser pour que les quartiers populaires ne s'enfoncent pas plus dans la misère.

mardi 14 mars 2017

Banlieues populaires : Argenteuil, le Val-Nord, un quartier à l'abandon


Il y a urgence

Jeudi dernier, à l’occasion d’une activité de campagne sur la « Dalle » du Val d’Argenteuil, j’ai pu me rendre compte une nouvelle fois de l’état de délabrement du commerce. La situation s'aggrave. La moyenne surface commerciale n’a toujours pas ré-ouvert. Elle est fermée depuis un an et demi ! La Poste est toujours fermée. La moitié des commerces du mail « commercial » sont en déshérence.
         Comment peut-on accepter cela ? Qu’un quartier de 20 000 habitants ne dispose pas des services publics minimum nécessaires à la population ?
         Lorsque l’on circule par hasard dans cet espace, cela fait déjà froid dans le dos. Alors, on imagine les difficultés quotidiennes de ceux qui y habitent.
         Il y a urgence pour trouver une solution.


jeudi 23 février 2017

AB-Habitat ? Argenteuil : "Etats généraux de la banlieue" Opération enfumage


Un des responsables de la situation qui veut jouer du pipeau

Le député d’Argenteuil-Bezons compte organiser prochainement des «États Généraux de la Banlieue » à Argenteuil. Il déclare que : « La Banlieue ne doit pas être la grande oubliée de cette élection présidentielle, parce qu’elle a été la grande oubliée du quinquennat. » Il ajoute même que les inégalités et les discriminations « n’ont guère régressées au cours des dix dernières années ». Les habitants des quartiers populaires apprécieront « le guère régressées », eux qui savent que la misère, les difficultés, le fossé entre les riches et les pauvres, n’ont fait que grandir année après année. Eux qui connaissent la responsabilité de P. Doucet dans la situation.

         Car ces déclarations viennent de la part d’un député qui a soutenu de « a » jusqu’à « z » toute la politique gouvernementale de ces cinq dernières années, et avec zèle. Il a approuvé les cadeaux au patronat faits au détriment des services publics utiles à la population. Il a été un chaud partisan de l’état d’urgence et de la « déchéance de la nationalité » qui ont renforcés les acteurs des discriminations envers les habitants de la « banlieue ». Il a été le grand défenseur de la Loi travail qui va peser sur la condition des travailleurs et la situation des familles. A propos de l’Ecole qui est dans une situation catastrophique, l’a-t-on entendu réclamer ne serait-ce que la création de tous les postes promis par Hollande ? Etc.

         Quant au terme de « banlieue », on le lui laisse.  Que peut-il y avoir de commun entre Bezons et Enghien ou Le Vésinet ?

         Les habitants des « quartiers populaires » n’ont rien à attendre de tels bonimenteurs.