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mardi 21 mars 2017

Nathalie Arthaud en campagne : médias, rendez-vous, meetings, prises de position,...



Bilan du « débat » des cinq « grands » candidats !
« grands » candidats = grands baratineurs (N. Arthaud)




Dans les médias


Demain mercredi 22 mars

A 20 heures 30

LCI : Interview de Nathalie Arthaud


Après-demain jeudi 23 mars

à 07h50

France Inter : Interview de Nathalie Arthaud



Vendredi 24 mars
à 07h50
France Info TV : Interview de Jean-Pierre Mercier

Samedi 25 mars
à 08h40
LCI : Nathalie Arthaud est l'invitée de LCI Matin

Jeudi 30 mars
RFI : Interview de Nathalie Arthaud
à 18h30



Dimanche prochain 26 mars à 15 heures
 avec Nathalie ARTHAUD
 

Venez soutenir notre candidate. Son grand meeting de campagne aura lieu le dimanche 26 mars, dans 15 jours maintenant, aux Docks de Paris, à Saint-Denis, près de la Porte de la Chapelle, à 15 heures.
Nous avons réservé un car qui partira à 14 heures ce jour-là du marché de la Colonie, derrière la gare principale d’Argenteuil. Il faut vite maintenant réserver sa place ! Le transport est gratuit, et il est aller-retour !
Pour réserver, me joindre :
06.99.49.98.64.
MDommarie@aol.com

  

Le programme de Fillon : tout pour les patrons 

Avant d’être mis en examen pour détournement de fonds publics, Fillon a développé son programme économique lundi 13 mars. Aucune surprise, il reprend à peu près celui qu’il avait défendu lors des primaires de la droite, en annonçant plus d’argent pour les patrons et plus d’attaques contre le monde du travail.
Donc, il y aura des milliards pour le patronat, à commencer par la suppression de l’ISF, même si cet impôt sur les grandes fortunes est surtout symbolique et affecte peu les revenus du capital. Fillon envisage aussi, entre autres, de descendre jusqu’à 25 % le taux d’imposition des sociétés et de diminuer l’impôt sur le revenu des particuliers qui placent leur argent dans une PME. Pour faire bon poids, il propose en outre de transformer le CICE en baisse pérenne des cotisations patronales, en plus d’un nouvel allègement de celles-ci de 25 milliards d’euros, le tout pour un total de 40 milliards d’euros.
Une partie de ces cadeaux serait payée en taxant tous les consommateurs, par une hausse de deux points du taux de la TVA, qui passerait à 22 %. Et ce qui ne représenterait qu’une broutille pour les plus riches pèserait lourdement dans le budget de la majorité de la population, en particulier des plus pauvres.
Une autre source de revenus serait prise dans la poche des travailleurs, en les faisant travailler plus, mais sans les payer plus. Fillon envisage le retour aux 39 heures pour l’ensemble de la fonction publique, en poursuivant les réductions d’effectifs dans des services pourtant indispensables à la population. Dans le secteur privé, la loi fixerait à 48 heures hebdomadaires le temps de travail, laissant chaque patron libre de décider, en-dessous de cette limite, à partir de combien d’heures il paierait ses salariés en heures supplémentaires.
En ce qui concerne les droits des travailleurs, les lois Macron et El Khomri ont ouvert un boulevard à Fillon. Il veut donc poursuivre dans cette voie en proposant d’autoriser les licenciements collectifs sans motif économique ou, pour être plus exact, sans que les dirigeants d’une entreprise n’aient même plus à se donner le mal d’invoquer des prétextes. Il veut en outre « sécuriser » les contrats de travail – entendre par là généraliser les contrats précaires – et « sécuriser » aussi les licenciements en plafonnant les indemnités prud’homales.
C’est donc une déclaration de guerre au monde du travail. Ce n’est pas nouveau, elle est dans la lignée de la politique suivie par les gouvernements précédents. Elle est juste moins hypocrite, Fillon s’adressant exclusivement aux patrons, sachant qu’il a peu de chances de récolter des voix du côté des travailleurs. En revanche, si par extraordinaire il était élu, il ferait bien de ne pas oublier la mobilisation de ces derniers contre la loi El Khomri.

                  Marianne LAMIRAL (lutte ouvrière n°2537)

dimanche 2 octobre 2016

Education prioritaire : un communiqué syndical sur les luttes en cours


On nous informe de ce communiqué

 

Mobilisation réussie pour les lycées en éducation prioritaire !

 

A l’appel d’une intersyndicale académique (CGT Educ’action, SUD Education, SNES, SNUEP, SNEP, SNFOLC et SNETAA) et en soutien du collectif Touche pas à ma ZEP, une journée de grève et de mobilisation était organisée aujourd’hui 29 septembre. En effet, depuis plus de deux ans, le ministère refuse de répondre sur le devenir des lycées en éducation prioritaire. La réforme de 2014 mentionnait que la question serait abordée ultérieurement sans fixer de calendrier. Le ministère n’a pas daigné répondre que cela soit en direction des organisations syndicales ou des établissements ayant écrit à la ministre.

La mobilisation a été particulièrement suivie dans les lycées de l’académie. Dans le Val d’Oise, nous avons des remontées significatives des établissements du département avec des bassins particulièrement mobilisés (Argenteuil, Goussainville, Sarcelles, Garges, Saint-Ouen l’Aumône) avec des taux de grévistes déclarés variant de 20 à 60%. C’est une réelle réussite au regard de la rapidité de la mobilisation.

En plus des initiatives locales (occupation, tractage en direction des parents, contact avec les autres lycées), un rassemblement était organisé au ministère pour faire converger les différents établissements en lutte. Il a permis d’illustrer la détermination des collègues de défendre notre éducation prioritaire. Le ministère a été « contraint » de nous recevoir. La délégation a été reçue avec mépris par des personnels n’ayant aucune réponse à apporter .mais prenant en note les questions.
 

 

vendredi 30 septembre 2016

Zones d'Education Prioritaire, dans les lycées aussi, "Touche pas à ma ZEP"


« Touche pas à ma ZEP »

 

Jeudi 29 septembre, les enseignants de plus de trente lycées de la région parisienne étaient en grève contre la disparition programmée des zones d’éducation prioritaire (ZEP) pour les lycées. Parmi eux, se trouvaient des représentants d’établissement d’enseignement général et professionnel de Nanterre, de Colombes, de Villeneuve-la-Garenne, de Gennevilliers dans les Hauts-de-Seine, de Corbeil-Essonnes, de Melun-Sénart dans l’Essonne, de communes du Val d’Oise comme Argenteuil, Goussainville, Garges-lès-Gonesse, Saint-Ouen-L’Aumône, ou encore de Seine-Saint-Denis comme Stains.

Alors que la ministre Najet Valaud Belkacem, chargée de faire la promotion du futur candidat Hollande, vante partout la priorité accordée par son gouvernement à l’éducation, derrière le décor elle retire des moyens d’enseignement, en matière d’horaires, d’effectifs dans les classes, aux lycées des communes les plus pauvres, celles qui concentrent toutes les difficultés sociales. C’est ce que dénoncent les enseignants de ces lycées, qui se sont organisés dans un collectif « Touche pas à ma ZEP ».

Après qu’une partie d’entre eux ont interpellé l’inspecteur d’académie des Hauts-de-Seine alors qu’il tenait cyniquement un colloque sur le thème « L’éducation, notre priorité », une manifestation a regroupé des enseignants de toute la région parisienne devant le ministère à Paris. Tous sont décidés à ne pas lâcher l’affaire.
 



 

 

Argenteuil, lycées, des enseignants en grève pour la défense de l'école publique


A Argenteuil

 
Argenteuil est bien l’illustration des difficultés et inégalités sociales qui se répercutent dans les lycées de la Ville : évitement des lycées locaux publics, hausse des effectifs, insuffisance des moyens en tous genres. La sortie des lycées d'un dispositif « ZEP » pourtant déjà très limité, résonne chez les enseignants comme un coup de poignard dans le dos supplémentaire. Pas étonnant qu’une fraction importante de ces derniers étaient en grève hier dans les lycées jean-Jaurès, Braque et Fernand et Nadia Léger. Il y a toutes les raisons de penser que ce n'est qu'un début.