dimanche 31 juillet 2016

Argenteuil, cinéma, Une pierre deux coups, L’effet aquatique, que vive le cinéma dans la Ville



Que vive le cinéma !

J’ai vu ces derniers jours deux très bons films qui pour l’un, « Une pierre du coup » n’est à l’affiche que jusqu’à mardi soir au Figuier blanc (18 heures 20 ce soir dimanche, demain lundi à 14 heures et 20 heures 20, et mardi à 20 heures 20). J’indique ces horaires, car c’est l’occasion de voir un très bon film propice à réflexion. L’autre, "L'effet aquatique", sera encore sur les écrans durant les deux semaines qui viennent.

Lorsque je suis allé voir « l’effet aquatique » nous étions… deux dans la salle. Pour « Une pierre deux coups », nous étions « beaucoup » plus nombreux : huit, dix ?
         Ce n’est pas normal pour une ville de 105 000 habitants, même en été.
         Voilà l’occasion de dire que rendre gratuit durant cette période, ou offrir le cinéma à un prix d’été d’un euro pour tous par exemple, remplirait les salles, donnerait du bonheur, et inciterait à la culture. Le Figuier blanc ne ferme pas de tout l’été, un premier pas ! Et le second serait, d’une façon ou d’une autre, de le remplir. Avec les jeunes, avec les anciens et le CCAS, avec toute la population !

« Une pierre deux coups » de Fejria Deliba

Une famille française d’origine algérienne, onze enfants que la vie a entraîné vers des horizons bien différents, comme dans la vie vraie. Et une mère.
         Mais que savent-ils d’elle, de son passé, de ses rêves ?
      Un film très intelligent, qui propose au spectateur bien des pistes de réflexion.



« L’effet aquatique » de Solveig Anspach

Une histoire d’amour entre la piscine Maurice Thorez de Montreuil-sous-bois et l’Islande.
         Un très bon moment de cinéma, où l’on s’intéresse aussi à des gens simples.
         A conseiller pas seulement aux agents de la piscine Youri Gagarine et à toutes les piscines du monde, mais aussi à tous. il n'est pas obligé de savoir nager pour passer un très bon moment de cinéma.


Attentats : les vautours sont en campagne



Les polémiques et les surenchères sur le thème de la sécurité  ne cesseront pas dans les mois qui viennent. Elles redoubleront même. Sur ce thème, on verra le PS, la droite et le FN rivaliser à qui mieux-mieux. Sur le reste, ils sont tous d’accord pour servir la bourgeoisie et pour essayer d’embrigader la classe ouvrière derrière une politique au Moyen-Orient et en Afrique qui a conduit à la situation que l’on sait. Sue ce sujet, un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine.

Attentat de Nice : les vautours

La polémique enfle entre le gouvernement et la droite au sujet des mesures de sécurité prises avant l’attentat du 14 juillet à Nice. Faille ou pas dans la sécurité ? Police municipale ou police nationale ? Y a-t-il eu des pressions exercées par le ministère de l’Intérieur pour orienter le rapport de la police municipale ? Mais, en réalité, qu’est-ce ça change ? Et c’est bien ce qui rend cette polémique dérisoire et indécente.
Derrière la police municipale niçoise, on sent la pression de la droite et d’Estrosi. Mais bien naïf aussi qui prendrait pour argent comptant les dénégations indignées de Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur. Ce qui est commun aux deux camps c’est le discours sécuritaire, sur lequel ils veulent se concurrencer. Chacun joue à « c’est-pas-moi-c’est-toi ».
Le gouvernement a utilisé la tuerie de Nice pour intensifier les bombardements en Syrie et en Irak et pour prolonger de six mois l’état d’urgence. Mais l’aviation française bombarde la Syrie depuis septembre 2015 ; l’état d’urgence a été instauré pour la première fois le 15 novembre 2015, au lendemain des attentats de Paris, et a déjà été renouvelé en février dernier. Et cela n’a pas évité l’attentat de Nice. Quant à Estrosi, il crie d’autant plus fort que, il n’y a pas si longtemps, il vantait l’efficacité contre le terrorisme du système de télésurveillance niçois.
Ni les uns ni les autres n’ont de remède contre les attentats terroristes, et ils le savent bien. Ils font de la communication sur ce thème. Ils utilisent l’émotion pour se concurrencer et concurrencer le Front national. Et ils n’hésitent pas à semer ainsi la haine et la division parmi les travailleurs.
Mais au-delà de ces luttes entre politiciens, ils sont tous d’accord pour essayer d’embrigader la classe ouvrière derrière une politique d’intervention au Moyen-Orient et en Afrique pour défendre les intérêts des possédants.
                                   Vincent GELAS (Lutte ouvrière n°2504)

Bières : Monopoles à milliards



Une fusion record
            

Une des plus grosses fusions, tous secteurs confondus, vient d'avoir lieu dans le secteur de la bière. AB InBev (Corona, Stella, Budweiser...) a racheté pour 103 milliards de dollars SABMiller (Pilsner, Peroni...). Ce géant vendra deux fois plus de bières que le numéro deux qui est Heineken. Dans ce secteur, ils ne seront désormais plus que 3 mastodontes avec Calsberg à posséder plus de 800 marques !

            C'est à l'image même de l'économie capitaliste, des monopoles de plus en plus gros avec des dizaines de milliards à ne plus savoir qu'en faire, et avec l'ambition d'en gagner encore plus, ou pour mieux dire les choses, de faire les poches des consommateurs. Et pour quel progrès ?