dimanche 28 décembre 2014

2015 : les voeux pour une année de lutte


Un blog en vacances pendant 15 jours

Le  blog de Lutte Ouvrière à Argenteuil fait une pause. Il reprendra le mardi 13 janvier 2015 pour vous donner chaque jour des informations et des avis sur l’actualité locale, générale et sur notre activité pour que renaisse un parti ouvrier, communiste et révolutionnaire. Mais pendant 15 jours, ce blog va se reposer pour être d’attaque dans cette nouvelle année que nous espérons marquée par le début de la contre-offensive du monde ouvrier plus que jamais nécessaire. Vous pouvez toujours nous laisser un message sur : MDommarie@aol.com.

         Chers amis lecteurs, où que vous soyez sur cette planète qui est notre bien commun, que cette nouvelle année 2015 soit riche de ce que vous en attendez pour vous-même et pour vos proches.

Quelques premiers rendez-vous en 2015 :

Groupe d’Etude Ouvrière sur le mouvement ouvrier en France à la veille de la Première guerre mondiale. Ce sera à l’espace Mandéla le jeudi 29 janvier prochain à 20 heures 15.

         Et bien sûr :

   Réservez votre dimanche 8 mars 2015. Dans maintenant presque deux mois.

Dès maintenant, vous pouvez acheter des billets d’entrée pour le

Banquet de Lutte Ouvrière à Argenteuil

Dimanche 8 mars 2015

Complexe Jean Vilar

-15 euros, enfants accompagnés de moins de 14 ans : 7 euros-

(envoyez vos chèques à l’ordre de D. Mariette, au 2 rue Rouquès à Argenteuil)

Repas, animations, bal, conférence, concert, meeting avec Nathalie ARTHAUD

Livres : Soirée-dédicace avec Ghislaine Tormos, ouvrière chez PSA, autour de son livre « Le salaire de la vie »



Mardi 20 janvier 2015

A partir de 18 heures 30

A la librairie « Le Presse-papier », avenue Gabriel Péri à Argenteuil


Soirée-dédicace avec Ghislaine Tormos, ouvrière chez PSA,  autour de son livre  « Le salaire de la vie »

     Gislaine Tormos, avec Francine Raymond le salaire de la vie, Editions Don Quichotte

Après le 16 janvier 2013, plus aucune voiture n’a véritablement été produite dans l’usine PSA d’Aulnay-sous-bois. Ce jour-là, la grève arrêta définitivement la production. Elle allait durer plus de quatre mois.

Pendant plusieurs années, la direction du groupe automobile avait caché aux travailleurs sa volonté de fermer le site d’Aulnay-sous-bois dans le 93. Le candidat à la présidentielle avait fait des promesses qu’il ne tint pas. Les médias firent largement l’impasse sur cette grève. Mais quelques centaines de travailleurs luttèrent comme des lions pour leur avenir mais aussi pour leur dignité.

         « Le salaire de la vie », écrit par Ghislaine Tormos avec Francine Raymond, porte sur cette grève, sur l’organisation des grévistes et leurs actions. Mais il porte surtout sur l’itinéraire d’une travailleuse, ses difficultés mais aussi l’intérêt qu’elle porte d’être une partie de ce système de production, aux côtés de ses camarades de travail, et comment sa dignité ne peut accepter d’avoir été trompée et méprisée.

         Dans ce système de production, il y a certes la contrainte et l’effort, mais il y a également la solidarité et la fraternité. C’est cela que la grève multiplie.

         Après dix ans de présence à Aulnay, cette travailleuse fait grève pour la première fois en novembre 2012, avant de participer totalement à la longue grève qui va suivre.

         Certains répètent à satiété  que la classe ouvrière n’existe plus. Ghislaine Tormos nous montre que sans ce monde de la production qui « œuvre » dans les usines ou ailleurs, la société ne fonctionnerait pas. La preuve, lorsque la production s’arrête, parce que les travailleurs sont en grève, tout s’arrête et les actionnaires sont inquiets.

         C’est la grande leçon de ce livre émouvant mené tambour battant. Comme Ghislaine Tormos le dit : « Si toutes ces femmes et tous ces hommes arrêtaient d’avoir peur et disaient tous ensemble ce qu’ils ont sur le cœur, ils n’auraient plus besoin de trembler : ils seraient invincibles ».

Argenteuil : la jeunesse mérite bien autre chose


Tu as voulu voir Vesoul et tu as vu Vesoul…
 L’Espace Initiative Jeunesse, installé à grands frais, il y a quelques années, rue Antonin Georges Belin, vient de fermer définitivement ses portes. Il s’installe provisoirement dans le salon d’honneur de l’hôtel de Ville avant d’aller s’installer du côté de la rue des Gobelins. Dans quelles conditions ce dernier déménagement ? On n’en sait rien puisqu’il risque de se faire aux dépens de la Maison des Jeunes et de la Culture qui ne l’entend pas de cette oreille, et à juste titre, puisque la répartition précise des locaux n’a pas été discuté avant ! D’autant que la Maison de quartier du centre doit aussi rejoindre le même bâtiment rue des Gobelins !
         Le comble est que l’Espace jeunesse reviendrait, quelques années plus tard, là où il était en 2008 !
         Tout cela sent l’improvisation, alors que la question du soutien de la jeunesse est une question cruciale. Et cela prêterait à rire si, au-delà de cela, il n’était pas question des impôts de la population que l’on dilapide de cette façon, chaque installation coûtant des dizaines de milliers d’euros !


samedi 27 décembre 2014

L'Intérieur : une histoire d'experts ?


Sur les traces de Valls…

 
           Une « commission d’enquête sur le maintien de l’ordre dans les manifestations » a été mise sur pied à l'assemblée nationale suite à la mort de Rémi Fraisse à Sivens (Tarn) lors de la répression d’une manifestation de protestation contre la construction d’un barrage.
         Le député d’Argenteuil-Bezons vient d’en être nommé un des vice-présidents.

         Est-ce bien raisonnable ?

         C’est tout de même lui qui a initié à Argenteuil l’armement de la police  municipale de flash-balls, un joujou qui ne pourrait pas être des moins inoffensifs lors de manifestations  ! A moins que l’on ait besoin de son expertise…

Angoulême : bancs encagés contre les SDF et petite cervelle


Cœur en cage

 
Devant le tollé suscité par la pose, la veille de Noël, de grillages autour de bancs publics, la municipalité UMP d’Angoulême a dû les retirer.

 C’est tant mieux. N’empêche qu’il reste les grillages que ces élus de droite, que peu de choses distinguent de la droite extrême, conservent dans leur petite cervelle. Et c’est pas rassurant.

Macron : les revenus d'un grand patron


 

Macron : un nanti pour servir les nantis

 
La haute autorité pour la transparence de la vie publique vient de publier la déclaration du ministre de l’économie Macron.

Avant d’être ministre, Macron était un des membres de l’équipe de direction de la banque d’affaire Rothschild . De 2009 à 2012, Macron a touché la bagatelle de 3 millions d’euros de salaire et de primes.

Le ministre Macron s’insurge : il trouve « minable qu’on veuille le réduire à un banquier ».

C’est vrai ! il n’est pas que « banquier », il est ministre et socialiste, faisant la démonstration que ces trois fonctions ne sont pas incompatibles. Après tout, quitte à servir les riches, autant prendre un très riche.

vendredi 26 décembre 2014

Marouane Barghouti et le ridicule de la justice. L'avenir est dans l'union du peuple palestinien avec les travailleurs du monde et ceux d'Israël


 Le 13 février 2013, lors d’un conseil municipal, le maire (PCF) de Bezons et son équipe avaient élevé au rang de citoyen d'honneur de cette commune le militant palestinien Majdi Ihrima Al-Rimawi. Cette délibération vient aujourd’hui d’être annulée par un tribunal.

         Ce n’est pas la distinction municipale qui avait créé le sentiment de solidarité unissant ce militant courageux à nombre d’habitants de Bezons.

         La distinction officielle résiliée par la « justice », ce sentiment de solidarité ne sera pas moins forte pour autant.

         On apprend qu'un autre militant palestinien Marouane Barghouti vient d’être fait citoyen de la ville d’Aubervilliers !
 
Marouane Barghouti
 

Foyer de Saint-Leu (95) : le dernier mauvais coup d'Arnaud Bazin






Depuis des mois, l’APAJH 95 avec l’aide du Conseil Général du Val d’Oise veut fermer le foyer pour personnes handicapées de Saint-Leu, comme toujours sous prétexter de difficultés financières alors que dans cette affaire ils ont gâché déjà beaucoup d’argent de leur seule responsabilité. En tout cas, personnes handicapées, leurs familles, les personnels, leurs soutiens ne baissent pas les bras. Ils organisent une grande réunion le 9 janvier prochain. Bien évidemment, Lutte Ouvrière-95 leur apporte tout son soutien. Pour être informé, lisez leur blog : http://le-foyer-veut-rester-en-vie.blogspot.fr
 
 



 

 

AB-Habitat : prendre le personnel pour des imbéciles, un signe !




Des manoeuvres qui ne passent pas.

 

Hier, nous évoquions les dangers qui guettent les locataires, les personnels, les habitants d’Argenteuil avec les manœuvres à propos de l’avenir d’AB-Habitat à travers l’avenir des son statut. Sur ce sujet, c’est bien volontiers que nous reproduisons ci-dessous l’information suivante que nous avons reçue de la part du syndicat CGT d’AB-Habitat.

 

« Le directeur Général cherche-t-il à préserver des intérêts individuels au détriment des locataires, des personnels, de l'Office et au mépris des membres du Conseil d'Administration    (dont certains viennent d'être élus) ?

C'est la question que nous pouvons nous poser à la lecture de l'annonce qui  vient de paraître sur le site de l'USH concernant la recherche d'un directeur financier adjoint. Tout d'abord cette création de poste précipitée n'a même pas été annoncé lors du Comité d'Entreprise qui s'est tenu il y a une semaine. Est ce de nouveau une création d'emploi pour recaser un "ami" ?  Pourquoi le directeur Général cherche t il à précipiter les choses ? Que  devient le directeur financier adjoint existant ? Notre Directeur Général est beaucoup moins réactif lorsqu'il faut remplacer des emplois utiles et nécessaires pour rendre un meilleur service aux locataires (gardiens,  technicien EDL - maintenance,....).

Par ailleurs vous remarquerez dans l'annonce jointe que ce poste aura la charge de préparer le projet de modification du statut de l'établissement alors  qu'aucune décision n'a été prise par le Conseil d'Administration. C'est  significatif du mépris du Directeur Général à l'égard des membres du Conseil d'Administration et des instances représentatives du personnel. Il  tente de les mettre devant le fait accompli pour tenter de prendre de vitesse tous ceux qui veulent préserver notre service public.

         Pour des intérêts purement individuels le Directeur Général est prêt à  sacrifier les intérêts des locataires, du personnels et de notre  établissement. Il est clair que votre syndicat C.G.T. ne le laissera pas faire et va mobiliser les personnels, les locataires, la population pour  s'opposer la privatisation de l'Office. »

 
 
 

jeudi 25 décembre 2014

Noël : un jour pour faire la fête ! Christmas : a day to celebrate! ! Rozhdestvo: den', chtoby prazdnovat' !


Nous ne croyons ni au père noël ni aux mythes, mais à la fraternité. Néanmoins, un salut du jour à vous tous.

 

C’est le jour de noël, et comme pour beaucoup d’entre nous en occident, c’est un jour de fête, férié donc et surtout bon à prendre. Tant mieux pour les petits enfants s’ils y reçoivent de jolis joujoux.

         L’humanité passée s’est inventée de ces jours où l’on passait d’une saison à une autre, c’est-à-dire où la longueur du jour augmentait à nouveau ou commençait à diminuer, ou vice-versa. En ces temps de pénurie, ces jours du début de l’hiver où la longueur des jours allaient commencer à augmenter à nouveau et aller vers l’été, mais où les provisions allaient se réduire avant la récolte suivante, eurent une importance particulière. La religion chrétienne y ajouta sa couche de mythes, et ce fut noël.

         En rappelant cela, nous ne faisons pas la tête, et faisons simplement un clin d’œil à tous nos lecteurs qui profitent de cette journée, nous l’espérons, pour se retrouver avec leurs proches et leurs amis.

         Bonne journée à tous donc. DM

Le banquet de Lutte Ouvrière : pour la culture, c'est la fête !


La culture bien évidemment présente à la fête-banquet de Lutte Ouvrière d’Argenteuil le 8 mars 2015 !

 

La prochaine fête-banquet de Lutte Ouvrière à Argenteuil, le 8 mars prochain, sera aussi un grand moment de culture.

         Un grand scientifique, Marc Petschanski, sera parmi nous. Neurobiologiste, il animera salle Pierre Dux, une conférence sur le cerveau.

         La musique classique sera aussi à l’honneur. Un duo de mandoline de très grande qualité nous jouera des airs de référence des siècles passés, mais également, fête de Lutte Ouvrière oblige, L’Internationale et Le temps des cerises !

         Il n’y a pas d’initiative des trotskystes, sans livres. Une librairie importante présentera des ouvrages théoriques, de nombreux romans, neufs et d’occasion, mais également des livres sur la situation des femmes dans la société, et sur le combat pour leur émancipation.

          La fête a lieu maintenant dans moins de deux mois et demi. Il faut bien sûr cocher cette date du 8 mars 2015 sur vos nouveaux calendriers, mais il faut réserver aussi auprès des militants de Lutte Ouvrière en achetant le billet d’entrée : 15 euros pour les adultes, et 7 euros pour les enfants jusqu’à 14 ans

         On peut le faire en envoyant un chèque à l’ordre de « Dominique MARIETTE », au 2 rue Rouquès à Argenteuil. Vous recevrez vos billets par courrier. A bientôt donc.

AB-Habitat Argentuil-Bezons : risques pour les personnels, pour les locataires, pour les habitants


La privatisation n’est jamais une bonne chose

 
Les grandes manœuvres du maire d’Argenteuil font peser des risques importants sur la qualité du service rendu aux locataires d’AB-Habitat mais également aux personnels de cet office HLM.

         Ces derniers sont inquiets. D’autant que dernièrement, les dirigeants de celui-ci marquent leur préférence pour la transformation d’AB-Habitat vers un statut qui accentuerait nettement son caractère privé.
         Ils ont raison de suivre de près cette affaire qui engage leur avenir. Les locataires et les habitants d’Argenteuil sont aussi concernés

mercredi 24 décembre 2014

Flash-balls à Argenteuil, Maison départementale des syndicats de Cergy




Drôles de champions

Depuis deux mois, à Argenteuil, des agents seraient désormais équipés de flash-balls. Selon la presse, Argenteuil est la première ville du Val d’Oise dotée d’une police municipale armée. Selon elle, jusqu’à présent, le département était le seul d’Ile-de-France qui n’avait pas armé ses policiers municipaux.
         Triste palmarès d’un ancien maire PS et d’un maire UMP se retrouvant sur cette question sur le même podium.
Flash

Déshabiller un syndicaliste pour habiller un champion sportif ?

Le conseil général du Val d’Oise soutient les sportifs de haut niveau du département qu’il vient de mettre à l’honneur lors d’une cérémonie discrète. Pourtant, ces champions sont déjà soutenus par des sponsors, ils sont soutenus par bien des communes du département, dont celle d’Argenteuil qui a dernièrement donné un sacré pactole au club de judo d’une championne du cru. Tout cela pour une utilité sociale largement discutable quand il s’agit de ces champions.
         Bon passons.
         Mais pendant ce temps-là, on veut rogner l’aide aux organisations syndicales du département en supprimant la subvention au fonctionnement de la Maison départementale des syndicats de Cergy dont l’utilité sociale n’est plus, elle, à démontrer.
         Deux poids deux mesures ? Un champion haltérophile vous le dirait tout net : il est nécessaire d’équilibrer totalement les deux poids de la barre !

Pères Noël, pour eux, pas Noël tous les jours



Pour eux, ce n’est pas Noël tous les jours

Devant les grands magasins, dans les rues piétonnes et autres lieux de passage, le plus souvent sous la pluie ou dans le froid, on peut rencontrer de nombreux pères Noël.
Si le père Noël en titre a, lui, un CDI puisqu’il prépare son affaire toute l’année, eux sont en intérim ou en CDD, payés au lance-pierre pour des temps partiels hyper flexibles, des horaires à rallonge, soirées et week-end compris. Les patrons vont parfois jusqu’à leur demander d’apporter eux-mêmes leurs costumes et la barbe blanche.
Après les fêtes, ils retourneront à Pôle emploi à la recherche d’un nouveau petit boulot.
Cette société-là, ce n’est pas un cadeau pour les plus démunis.
On l’apprendra aux petits enfants quand ils seront grands.