mardi 20 mars 2018

Jeudi 22 mars, ripostons à l’offensive du gouvernement !


Manifestons !

      Après les manifestations, le 15 mars, des travailleurs des maisons de retraite, Ehpad et services à la personne, ainsi que des retraités, jeudi 22 mars est une nouvelle date de mobilisation pour tous ceux que menace la politique gouvernementale d’économies, notamment dans les services publics et à la SNCF.
     Macron, Philippe et leurs ministres poursuivent leur train d’attaques, par vagues successives, contre les classes populaires. À présent, c’est plus spécifiquement aux travailleurs des services publics que le pouvoir s’en prend. Et s'il s'en prend plus particulièrement aux cheminots, c'est qu'il veut en faire une démonstration de force.
     Si les cheminots réussissent à le faire reculer, l'ensemble du monde du travail en sera renforcé et dans le cas contraire, la bourgeoisie et Macron redoubleront d'arrogance et de coups contre les travailleurs.
     C'est pourquoi le combat des cheminots nous concerne tous, en tant que travailleurs et en tant qu’usagers. Retrouvons-nous nombreux pour entamer une véritable riposte. 




Pour ne pas faciliter les choses deux rendez-vous sont prévus à Paris
-cortèges de la fonction publique, 14 heures métro Bercy ;
-Cheminots, RATP,… 13 heures, République
Et les deux cortèges se retrouveront à Bastille !
En tout cas, de République ou de Bercy, on manifeste jeudi !

SNCF, endettement : Bouygues, Vinci, Eiffage,..., les vrais responsables


C’est pas les cheminots, c’est Bouygues, Vinci, Eiffage qui croquent les millions



Pour justifier la nécessité de réformer la SNCF, une ministre explique que la dette coûte l'équivalent de 5 000 euros par minute.
Ça correspond en réalité à tous les investissements supportés depuis des années pour le TGV, à tous les marchés juteux offerts aux Bouygues, Alstom et consorts, sans parler des intérêts à payer aux banques.
Il n'y a donc aucune raison de faire payer les cheminots, ni la population en général.

Argenteuil, municipalité-habitants, projet Héloïse, stationnement, le hiatus


Partager, débattre, échanger... puisque l’on nous y invite…


Ce soir, salle Pierre Dux, il risque d’y avoir une chaude ambiance lors de la soirée de discussion sur les questions « cadre de vie » du quartier Centre-Ville en présence de l’adjoint-référent de celui-ci.
         Il est un certain nombre de questions qui interpellent les habitants.
        Ils sont en particulier nombreux à voir d’un très mauvais œil le « projet Héloïse » et s’il y a un sujet qui relève du « cadre de vie », c’est bien celui-là. Les habitants du Centre-Ville s’inquiètent en particulier de l’avenir de l’ « île Haloïse », des projets environnementaux qui seraient induits par le projet Fiminco-municipalité, et par les conséquences de celui sur la question du stationnement et sur les problèmes de l’Ecole, puisqu’un ensemble immobilier est prévu, et que les groupes élémentaires Paul-Vaillant Couturier et Prévert ont vu déjà leurs effectifs augmenter de manière très importante.
         Quant à la question du stationnement, la municipalité s’est lanceé à la va-vite, sans véritable concertation ni avec les habitants ni avec les commerçants, dans une modification dure de celui-ci. Tarifs à la hausse, suppression de la tranche gratuite 12 heures-14 heures, élargissement du périmètre des zones de stationnement payant concernées...
         Conséquence, une grande complication pour nombre d’habitants, et une désertion des places de stationnement dans le cœur du Centre-Ville et donc... des petits commerces de l’avenue Gabriel Péri en particulier.

Argenteuil, stationnement, ni fait, ni à faire


Affaire bâclée


Un lecteur attentif nous a transmis les deux photos suivantes qui illustrent à merveille l’amateurisme qui a prévalu dans la mise en place du nouveau mode de stationnement dans le Centre d’Argenteuil. 

Soit la petite rue en impasse Grégoire Collas, celle de la maternelle et des écoles primaires Paul-Vaillant Couturier.

Photos :





Analyse : 

Il y a un panneau « interdiction de stationner », mais le stationnement payant a été mis en place. Sauf que les marques sur le sol obligatoires en pareil cas n’ont pas été peintes !
         Où est l’erreur ?
         La réponse est à trouver dans la rubrique « amateurisme » de l’annuaire de la municipalité !

lundi 19 mars 2018

Editorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise : « Le 22 mars et après : les travailleurs doivent montrer leur force collective »



Le 22 mars et après : les travailleurs doivent montrer leur force collective

Ordonnances travail ; suppression progressive des emplois aidés ; baisse de l’APL, augmentation de la CSG ; hôpitaux, écoles et collectivités à la diète... Depuis que Macron est au pouvoir, il a enchaîné les attaques contre le monde du travail. Tout cela, sans rencontrer de véritable opposition.

Maintenant, il veut s’attaquer aux travailleurs de la SNCF, c’est-à-dire à leur sécurité d’emploi, à leur salaire et à leur retraite. Puis il projette de s’en prendre aux retraites de tous et de saigner la fonction publique en supprimant 120 000 emplois.

À côté de cela, les profits du CAC 40 ont dépassé les 93 milliards d’euros. Les actionnaires encaissent des dividendes en hausse de 10 ou 20 %. Bernard Arnault a vu sa fortune augmenter de 20 milliards au cours de l’année 2017, soit 38 000 euros chaque minute !

Eh bien, pour les travailleurs, la coupe est pleine !

L’opposition du monde du travail doit s’exprimer massivement. Le 15 mars, les retraités et les personnels des Ehpad ont manifesté leur colère. Jeudi 22 mars, ce sera la première étape de la mobilisation des cheminots. Et de nombreux autres travailleurs descendront dans la rue à l’appel des syndicats de la fonction publique, des hôpitaux, de la RATP, des télécoms et d’EDF. Il faut que cette journée soit réussie.

Cela fait des décennies que le grand patronat attaque les emplois, les salaires et les conditions de travail et d’existence de la majorité de la population pour continuer de s’enrichir, malgré la crise de son économie. Il l’a fait avec la bénédiction et l’aide de tous les gouvernements qui se sont succédé et le fait aujourd'hui avec Macron.

Si nous ne mettons pas un coup d’arrêt à tout cela, où en serons-nous dans cinq ou dix ans ? Quelle sera la vie de nos enfants ? Il faut que la journée du 22 mars soit une démonstration de force qui conforte tous ceux qui veulent se battre.

Car, après cette date, il y a la suite. Le 23 mars, les salariés d’Air France seront en grève pour leur salaire. À la fin du mois, ce seront les salariés de Carrefour qui se battent contre un plan de licenciements. Quant aux syndicats cheminots, ils ont annoncé la grève à la SNCF à partir du 3 avril.

Le bras de fer entre les cheminots et Macron aura une importance majeure dans les prochaines semaines. Au-delà des calculs des appareils syndicaux, beaucoup de cheminots savent que pour l’emporter, ils devront jeter toutes leurs forces dans la bataille. En effet, la grève à l’économie n’existe pas. Et quels que soient les problèmes que cette grève nous posera en tant qu’usagers, soyons-en solidaires.

Car le combat qui commence à la SNCF est aussi le nôtre. En s’attaquant aux cheminots, Macron veut mettre au pas l’ensemble de la classe ouvrière et dégager la voie pour de nouvelles attaques. Eh bien, il faut faire bloc derrière et avec les cheminots.

En 1995, les cheminots avaient gagné parce qu’ils avaient l’opinion ouvrière avec eux, parce qu’ils avaient eu le soutien moral et actif de l’ensemble du monde du travail. Ce doit être le cas aujourd'hui.

La stratégie de tous les patrons, comme du gouvernement, est d’attaquer les travailleurs catégorie par catégorie. C’est de les dresser les uns contre les autres : le privé contre le public, les travailleurs en intérim ou en CDD contre les CDI, les chômeurs contre les salariés, les actifs contre les retraités. Refusons ce piège grossier.

Au salon de l’agriculture, Macron avait expliqué : « Je ne peux pas avoir d'un côté des agriculteurs qui n'ont pas de retraite, et de l'autre avoir un statut cheminot et ne pas le changer ». Quelle hypocrisie ! La semaine dernière, ce même Macron a bloqué la revalorisation des retraites agricoles au Sénat. Se servir de la misère des uns comme alibi pour faire reculer tout le monde : voilà la politique du gouvernement !

Puisqu’il est question de « privilèges », regardons ceux qui ne font rien de leurs dix doigts, si ce n’est parasiter le travail de dizaines, de centaines de milliers de femmes et d’hommes. Regardons ceux qui nous exploitent au point que leur fortune dépasse parfois celle de certains États. Et demandons-leur des comptes car les actionnaires qui constituent les dynasties bourgeoises ne sont pas seulement responsables de l’appauvrissement de la majorité, ils jouent notre peau et l’avenir de l’économie au casino de la spéculation. 

Pour nous faire respecter, il faut renouer avec les luttes et s’appuyer sur ceux qui se battent. Et puisque Macron a déclaré la guerre aux cheminots, faisons tout pour qu’ils l’emportent, et que cela ouvre la voie à une contre-offensive du monde du travail. Le 22 mars, affirmons que nous sommes tous des cheminots et redécouvrons, ensemble, notre force collective.