vendredi 19 janvier 2018

Argenteuil : maire d’Argenteuil, librairie indépendante, songe


L’Impressionnisme version maire d’Argenteuil

 
Lors de la réunion de quartier de mardi dernier à l’école des Côteaux, selon les participants, G. Mothron a déclaré à propos de la librairie Le presse-papier de l’avenue Gabriel Péri, bien connue des habitants : « On a proposé au libraire d'aller dans ce type de commerce (centre commercial du projet Héloïse, DM), il préfère rester là où il est ; ce serait une bêtise de mettre une librairie en face dans ce projet. »Pour sa part, le libraire concerné lui répond dans les termes suivants : « Je suis surpris de lire ce genre de déclaration alors que jusqu’à présent à part des discutions informelles, nous n'avons pas eu de propositions concrètes de qui que ce soit et il est bien difficile de se prononcer sur un projet qui change régulièrement au fur et à mesure de son avancement. »
Voilà une nouvelle preuve de la façon dont le maire d’Argenteuil travaille et entend la concertation : des discussions informelles, mais pas de véritables échanges, de conclusions, d’écrits, tout cela du moins avec la population.
Cela s’appelle de l’impressionnisme. Mais certainement pas ni celui de Claude Monet, ni celui d’Alfred Sisley.

Grand Paris, BTP : dérapage incontrôlé


Les actionnaires du BTP se frottent les mains


Un rapport de la Cour des Comptes vient d’épingler le budget du Grand Paris. En effet, la construction de nouvelles lignes de métro et le prolongement de certaines autres dépasseraient déjà de 13 milliards d’euros leur coût prévisionnel, alors que les travaux n’ont même pas commencé. Estimé à 19 milliards en 2010, le budget dépasserait maintenant les 38 milliards d’euros.
Les géants du BTP qui vont construire ces lignes peuvent d’ores et déjà se frotter les mains : l’État les paiera rubis sur l’ongle, et le rubis grossit à vue d’œil. Pour les classes populaires en revanche, la facture risque d’être salée.

jeudi 18 janvier 2018

Nathalie ARTHAUD était sur LCI-La République mardi 16 janvier (extraits)

Argenteuil défense de Jean Vilar : s’expliquer, mais pas trop n’en faut


Vraiment pas chaud pour réunir les habitants dans une seule grande réunion ?



Le conseil municipal du 19 décembre dernier a été précédé durant deux heures d’une nouvelle présentation par l’investisseur Fiminco du « projet Héloïse ». A cette occasion, le maire d’Argenteuil a promis une information écrite importante sur la question et une grande réunion sur le sujet.
         Ce qui a été diffusé ces derniers jours et le programme de réunions de quartier qui a été inauguré avant-hier dans le quartier des Côteaux n’ont aucun rapport avec l’engagement pris.
         La lettre d’information du maire s’intitule « L’avenir en Seine » et parle certes du projet Héloïse mais au milieu d’autres projets. Les réunions de quartier sont apparemment prévues sur le même format qui ne réserve qu’une part à la question Héloïse-Jean Vilar. Comme si la municipalité voulait noyer le poisson…
         C’est le projet Héloïse qui fait débat et pas le reste. Il regroupe contre lui une majorité des habitants de la commune. Pour le vérifier, la municipalité peut toujours organiser un referendum local.
         Si la municipalité a commencé ses réunions dans le quartier des  Côteaux, c’est qu’elle considère que ce quartier lui est acquis. Pour ce qui concerne la réunion d’avant-hier, ce n’est pas l’impression qui ressort du compte-rendu que Frédéric Lefebvre-Naré lui a consacré.



Journée d’action dans les écoles d’Argenteuil et de Bezons reportée du 30 janvier au mardi 6 février

Argenteuil : éclairage public, situation très sombre


Ce ne serait pas « prendre des vessies pour des lanternes » ?

 
Et là encore, c'est Versailles !
Extrait du compte-rendu de la réunion des Côteaux (cf. Engagés pour Argenteuil) :

« Gilles Savry (adjoint à l’urbanisme) continue au sujet du "plan LED" : d'ici fin 2018, tout l'éclairage va être changé. On a mis un éclairage un peu plus fort sur les grandes voies, un peu plus faible (3000 K) dans les voies secondaires, et on baisse l'intensité la nuit.
Il y a beaucoup de coupures, de pannes. Le changement des ampoules permettra de moins tirer sur les transformateurs, et sans doute de réduire les pannes. Nos trois transformateurs : Baillet, Grands Saules, Champagne, sont anciens de dizaines et dizaines d'années, on va pouvoir les changer, avec des transformateurs de plus faible puissance qui valent beaucoup moins cher. Ensuite il va falloir changer 279 km de réseau filaire, ce qui coûtera au total 40 M€. On le fera avec un programme pluriannuel d'investissement.
Donc les problèmes d'éclairage ne sont pas terminés, mais on est sur la bonne voie ! »
         Mais c’est qu’il est content l’adjoint à l’urbanisme question éclairage. Mais si celui-ci baisse son intensité la nuit, alors que c’est là justement qu’il est nécessaire d’y voir bien clair, tout comme dans les voies secondaires, alors que dans les grandes voies, c’est tout de même là que l’on peut avoir l’impression de ne pas être seul.
         Non, il ne doit pas avoir l’habitude de circuler le soir, l’hiver, ou dans la nuit, car on peut penser qu’il se doterait d’une lampe de poche et qu’il clamerait moins sur tous les toits : « Donc les problèmes d'éclairage ne sont pas terminés (c’est le moins que l’on puisse dire), mais on est sur la bonne voie !