samedi 1 juillet 2017

AB-Habitat Argenteuil-Bezons, FJT Daniel Féry, une décision honteuse


Un fait accompli inadmissible !

 
AB-habitat vient de donner unilatéralement congé à l’association qui gère le foyer Daniel Féry du Val-Nord, à Argenteuil, la mettant pour le moins devant une situation très embarrassante. Son bail s’arrêtera au 31 décembre prochain ! Sans autre précision, sans autre accord !
         Quel va-t-être l’avenir de ce foyer de jeunes travailleurs ? Quel avenir pour la gestion de cette association qui n’a pas démérité depuis des années ? Quel avenir pour dix salariés qui travaillent sur ce site ? Et quel avenir pour le logement des jeunes travailleurs qui y logent ?
         Les dirigeants d’AB-Habitat, réunis pour l’occasion après leur fâcherie de ces derniers mois, n’ont cure de ces questions. La preuve.
         Vous avez dit, AB-Habitat, bailleur social ?

Conseil municipal d'Argenteuil : la majorité municipale au bord de la crise de nerf


Père-fouettard ou maître d’école, la classe se rebiffe !

 
Un précédent conseil

Hier au soir avait lieu le conseil municipal d’Argenteuil. Il s’est tenu rapidement avec les seuls élus de la municipalité, ceux de l’opposition PS et apparentés quittant la salle, considérant qu’on les empêchait de continuer à parler alors que leur chef de file, P. Doucet, dénonçait les ficelles trop grosses selon lui du « compte administratif » de la Ville pour 2016.
         Mais dans sa solitude, on ne peut pas dire que l’ambiance parmi la majorité municipale ait été meilleure.
         Ainsi, dès le commencement du conseil, l’élection des délégués argenteuillais pour les prochaines élections sénatoriales a été marquée par l’évaporation de quelques suffrages de la majorité municipale vers l’abstention ou vers l’opposition. Cela se confirmera dans la soirée lors de l’élection de deux nouveaux adjoints. Outre  le fait qu’à ce moment-là, plusieurs conseillers s’étaient déjà évaporé vers leur lit, il y a sept bulletins blancs sur 42 ! A cette occasion, G. Mothron a avancé un de ces conseils dont il a le secret : « Si vous voulez voter blanc, ne mettez rien dans l’enveloppe, ne gâcher pas une feuille blanche ». Quel beau défenseur de la forêt ! 7 feuilles blanches économisées ! Vraiment bravo !
         Le clou de la soirée sur le thème « règlement de compte à OK Corral » a été l’intervention de l’ex-adjoint au maire au commerce, entrant en dissidence. G. Mothron lui a répondu qu’il avait été « démasqué sur une opération qui n’était pas régulière ». A l’égard de ceux qui avaient applaudi l’ex-adjoint : « Pour celles qui applaudissent, elles ne connaissent pas le dossier ! ». Les Argenteuillais sont en droit maintenant d’en savoir plus.
         Quant à son intervention à propos de la modification du règlement intérieur du conseil et du tableau des indemnités des élus, son ton avait été plutôt celui du vieux maître d’école sur l’axe : ceux qui ne travaillent pas doivent être sanctionnés, ceux qui bûchent doivent être récompensés ».
         Bref, pour l’essentiel, des affaires de famille, bien loin des véritables intérêts des habitants. 

Sur ce conseil, à suivre !

Argenteuil Education : l'engagement de tous, l'Ecole que nous voulons


Un beau succès

 
Jeudi soir, les enseignants des grandes sections de l’école maternelle Ambroise-Thomas ont organisé au Figuier blanc une belle soirée de projection sur les activités menées par les élèves. Cette soirée a réuni enfants, parents et enseignants, dans l’enthousiasme et la bonne humeur. Elle n’aurait pas été possible également sans l’engagement des personnels du Figuier blanc. En revanche, la municipalité brillait par son absence.
         Une belle initiative réussie qui démontre une nouvelle fois que la voie est à l’engagement collectif qui amène satisfaction et joie d’être ensemble.

Multinationale Semperit : non au licenciements des travailleurs d'Argenteuil !


Non aux licenciements chez SEMPERIT

La direction de Sempérit prévoit de fermer son usine d'Argenteuil au début de l'année prochaine.
         Hier, jour du Comité d'entreprise extraordinaire, les travailleurs de l'usine ont débrayé et se sont rassemblés devant l'usine pour exprimer leur opposition à cette fermeture, rejoints par plusieurs dizaines de salariés d'autres entreprises et de militants venus apporter leur soutien.
         L’entreprise Sempérit n'est pas en difficulté. Il s'agit d'une multinationale qui emploie 7000 personnes dans le monde. Elle a réalisé un bénéfice de 90 millions d'euros pour un chiffre d'affaire de 853 millions. L'usine d’Argenteuil qui emploie 88 personnes fabrique des tapis de convoyeur pour l'industrie minière et les commandes existent, mais elles sont toutes dirigées vers d'autres usines que possède cette multinationale à travers le monde. A ce sujet, un des orateurs a tenu à rappeler que tous les travailleurs de cette multinationale n’avaient pas des intérêts opposés et qu’ils se devaient d’être solidaires face à des décisions qui les touchent ou les toucheront tous à un moment ou à un autre.
         En tout cas, les travailleurs d’Argenteuil ont bien raison de refuser de se laisser jeter à la rue.
         Un nouveau rassemblement est prévu jeudi prochain 6 juillet.



BNP et Génocide du Rwanda : la banque mouillée dans la vente d'armes aux génocidaires


Réarmement des génocidaires: la France responsable et coupable

 


Des associations et des ONG ont porté plainte contre la BNP pour avoir validé le financement d’achat d’armes à destination du gouvernement rwandais en juin 1994, après le début du génocide des Tutsis.
         À cette date, l’ONU avait décrété un embargo sur la livraison d’armes au Rwanda. Mais en juillet de la même année, comme l’ont encore rappelé de nouveaux témoignages publiés cette semaine, le gouvernement français livrait des armes aux génocidaires. Le génocide des Tutsis a fait au moins 800 000 morts. Il a été alimenté par des banques peu scrupuleuses sur la destination des fonds qu’elles débloquaient, et plus encore par la complicité active du gouvernement français, qui a armé, protégé et exfiltré les génocidaires.
         Malgré toutes leurs dénégations, les responsables politiques de l’époque ont les mains couvertes de sang.