jeudi 19 janvier 2017

Froid : Nathalie ARTHAUD en colère sur son blog


Coup de froid, coup de gueule

18 Janvier 2017

Il fait - 13 °C à Winnipeg (Canada), - 20 ° C à Appenzell (Suisse) et à Samara (Russie). Et ce n’est pas exceptionnel. Ici, avec nos - 10°C à certains endroits et - 5 °C à Paris, nous ne sommes pas loin de la panique : les hôpitaux sont débordés non seulement du fait de l’épidémie de grippe, mais aussi des chutes sur le verglas. Côté électricité, le système est « sous haute surveillance » car, du fait de quelques réacteurs nucléaires à l’arrêt, il pourrait y avoir des coupures.
Et, pire encore, des milliers de femmes et d’hommes sont en danger de mort, parce que l’État n’est pas capable de proposer un hébergement à chaque sans-abri. Alors le gouvernement… diffuse des spots à la radio pour nous dire de composer le 115 si nous voyons une personne en détresse dans la rue !
On nous rebat les oreilles avec la société moderne et ses innovations extraordinaires. On nous promet un futur robotisé, des maisons intelligentes, qui contrôlent et adaptent la température de chaque pièce en fonction de la température extérieure et en fonction de ce qu’on y fait. C’est vrai, tout cela est devenu possible, ces technologies existent. Et pourtant, au XXIe siècle, dans un pays riche comme la France, l’État n’est pas capable d’anticiper une baisse des températures, pourtant prévisible en cette saison.
La voilà, la société capitaliste « moderne » : une économie dans laquelle on peut être à la rue parce qu’on a perdu son emploi puis son logement, ou parce qu’on a un travail trop précaire et trop mal payé pour payer un loyer ; une société où le nombre de logements abordables et confortables reste ridiculement faible par rapport aux besoins ; une société où des millions de logements et de bureaux sont vides pendant que, d’après la fondation Abbé Pierre, un million de personnes sont sans logement et 3,8 millions sont mal logées ; une société où des millions de familles ont froid chez elles, parce que cela leur coûte trop cher de se chauffer… Voilà une société malade, hiver comme été, du capitalisme !
Le site de Nathalie Arthaud

http://www.nathalie-arthaud.info/

Argenteuil : Jean Vilar, Métropole du Grand Paris, l'appel à "lutter"


Les associations sont inquiètes. Qu’on leur dise vite ce qu’il en est !

 
Une « rumeur » insistante circule à Argenteuil à propos du lieu de remplacement de la salle des fêtes Jean Vilar dont la municipalité veut se débarrasser. Il s’agirait, selon ce « bruit », d’installer une structure « provisoire », genre chapiteau, sur le terrain du Parc des berges.
         Vendredi dernier, à l’occasion des vœux de l’association FNACA d’Argenteuil, le maire a évoqué l’existence de ce genre de « rumeurs ».
         Mais il est facile d’y mettre un terme en disant simplement ce qu’il en est, même si, actuellement, ce n’est qu’une piste parmi d’autres. Procéder ainsi permettrait à tous de donner son avis avant toute décision finale.
         Bien évidemment, nous réaffirmons que la meilleure solution est le maintien de la salle Jean Vilar, et sa rénovation.
 

Crément de d…, oui, mais bien sûr !

 Depuis un an, Argenteuil a intégré de la façon que l’on sait la nouvelle entité et nouvelle collectivité intitulée « Métropole du grand Paris ».
         A l’occasion d’un nouveau concours intitulé « Inventons la métropole », le journal de la Métropole du Grand Paris publie une tribune dont le titre est : « Inventons la métropole, oui mais comment ? ».
         Un des « urbaniste cité indique : "Inventer la métropole, c’est surtout coordonner un processus de transformation, nécessairement incrémental" !
         Nous ne connaissions pas ce terme d’ « incrémental ». Nous avond cherché. C’est quand on travaille par « comptage d’impulsions ». Nous voilà guère plus avancés.
         Bon, apparemment, la Métropole du Grand Paris est créée, mais il reste à l’inventer !
         C’est vraiment ce que nous avions remarqué. On a initié une coquille, mais maintenant il faut la remplir. Apparemment ce n’est pas simple.
         On ne pouvait vraiment pas pratiquer en sens contraire ? Réfléchir avant la mise en place, et effectuer celle-ci uniquement lorsque le projet avait été finalisé ? Trop simple ?
 
         Cela aurait eu au moins l’avantage d’éviter de bousculer des travailleurs de l’ex-Agglomération qui n’ont pas eu leur mot à dire.
Il n’y a rien à ajouter : « Luttez ! »
Lutte ouvrière n’y est pour rien, et n’a pas payé pour que les bennes à ordures de la structure intercommunale Azur chargée du ramassage et du traitement des ordures portent sur leur flanc, aux yeux de tous : « LUTTEZ ». Ce slogan n’est certes pas seul, il est complété par « contre les dépôts sauvages ». Mais cela est mis en si petites minuscules colorées très pâle, qu’on ne voit qu’un mot d’ordre impératif : LUTTEZ !
         Un beau slogan, vrai en 2016 lors de la lutte contre la Loi travail, et qui l’est encore davantage en ce début d’année 2017 !

Macron dit "le baratineur". Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine à paraître. Venez le récupérer à notre permanence de ce vendredi 20 janvier devant "Chez Paul"


Macron : flatteries et baratin

Les réunions publiques de Macron, largement relayées par les médias, drainent du monde. Celui qui se positionne comme ni de droite ni de gauche commence son meeting par un grand moment de flatteries destinées à son auditoire.

 

À Lille, devant 5 000 personnes, il a donc rendu hommage à Roger Salengro, maire socialiste de Lille et ministre du Front populaire qui s’est suicidé après une campagne de presse menée par l’extrême droite. Il n’a pas oublié de citer De Gaulle, Xavier Bertrand, président LR de la région, Pierre Mauroy, maire puis ministre socialiste de Mitterrand et de souhaiter un bon rétablissement à Martine Aubry hospitalisée, qui s’était fait remarquer par son « Macron, ras-le bol ! ». Il s’agissait de faire comprendre que pour lui, les gens du Nord, sont vraiment très bien.
Quelques jours plus tard, c’était au tour des Bretons d’être salués par Macron lors de son passage à Quimper. Exceptionnels aussi, ces Bretons !
Mais à part des propos de bateleur de foire, qu’a à dire Macron ? Rien que de très banal, quand ce n’est pas du simple bavardage propatronal.
À la rubrique « travail », il faut « faciliter la vie des entrepreneurs, des indépendants, des professions libérales », en allégeant leurs « charges » et en simplifiant le droit du travail : la loi définit des principes qui seront négociés au niveau des entreprises. Voilà qui plaît à l’auditoire et rappelle une certaine loi El Khomri.
À l’école, il faut refuser le défaitisme, recruter les enseignants sur un projet, évaluer tout le monde, partout, ne pas désespérer les élèves de milieu défavorisé qui pensent que les études ne sont pas faites pour eux. On croit entendre tous les ministres qui ont prétendu réformer l’éducation, sans s’en donner les moyens.
Quant aux migrants, il faut les accueillir car ils ont pris tous les risques et « ont défendu des principes, la liberté ». Il ne faut pas oublier nos « valeurs », ajoute Macron, ni nous renfermer dans notre hexagone, comme le veut le Front national. Mais il est nécessaire de s’entendre sur une politique migratoire et sécuritaire au niveau de l’Europe et de renforcer les frontières de l’espace Schengen.
Il paraît que Macron, bien qu’ancien ministre, apparaît comme un homme « neuf ». On ne sait pas s’il sera un jour président mais il a déjà des chances comme roi du baratin.

                               Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière n°2529)

Paris : Fillon et NKM, petite amabilité entre habitants d'un même monde et quartier


NKM : adepte du recyclage

Un résumé de la société bourgeoise
 
Le personnel politique de la bourgeoisie

Avec l’approche des législatives, les appétits s’aiguisent et le marigot politique s’agite. Ainsi, Nathalie Kosciusko-Morizet a-t-elle été investie par  « Les Républicains » dans une circonscription de Paris acquise à la droite depuis des décennies. Ses 2,6% à la primaire de la droite lui ont permis de monnayer ce parachutage doré avec l’équipe de Fillon dont elle disait hier pis que pendre.
Pas encore au pouvoir, mais toujours la main sur le grisbi politique.

mercredi 18 janvier 2017

Valls : c'est bien autre chose qu'il mérite... Voir conclusion de la brève




L’agresseur agressé

Après s’être fait enfariner, voilà que Valls s’est fait gifler lors d’une visite à Lamballe par un militant que la presse présente comme d’extrême droite.
         « Vous trouverez toujours des individus qui veulent empêcher la démocratie », a-t-il dit pour commenter le geste de son agresseur. Le pôvre ! Il a reçu une baffe devant les caméras et il pleurniche.
         Mais l’utilisation du 49-3, l’envoi systématique de la police contre les manifestants, les coups de menton et les menaces d’interdiction de manifestations, c’est quoi ? En matière de déni de démocratie, Valls en connaît un rayon. Même s’il n’est pas le seul dans la catégorie, il mérite un bon coup du pied au c..., massif et collectif, venant clairement du camp des travailleurs.

M. 49.3 ! Un ami de la "démocratie"