samedi 2 juillet 2016

Lutte ouvrière, un hebdomadaire communiste. Lisez la presse ouvrière, lisez la presse révolutionnaire !



2500 numéros, mais une presse ouvrière toujours aussi jeune

Notre hebdomadaire Lutte ouvrière passe cette semaine le cap du 2500ème numéro.
         Au-delà de l’exposition au fil de l’actualité des positions politiques des communistes internationalistes et révolutionnaires, notre journal Lutte ouvrière réserve une part importante de ses pages à des correspondances ouvrières. Il est un des derniers à le faire.
         Les médias bourgeois sont multiples et gigantesques. Ils monopolisent le champ de l’information. La classe dominante tente ainsi d’incruster son idéologie et ses préjugés sociaux.
         Pour les contrer, les moyens de notre presse ouvrière sont encore faibles, mais elle ne plie pas.
         A ceux qui dénoncent le monopole de la bourgeoisie de soutenir ceux qui s’y opposent :
         Abonnez-vous à notre journal. 20 euros pour six mois, 40 pour un an, c’est peu. Pour le faire, passez par nos soins !
         Achetez-le au numéro à nos militants, dans leurs permanences, et dans les kiosques qui le diffusent.
         Le 1er numéro de Lutte ouvrière parut en juin 1968. Ces évènements furent une date dans la renaissance du courant communiste révolutionnaire détruit par le stalinisme.
         Près d’un demi-siècle plus tard, et plus que jamais, notre presse rapporte les faits de l’exploitation, analyse, et appelle à l’action le « camp des travailleurs ». Lisez, soutenez la presse révolutionnaire, lisez Lutte ouvrière !

Mélanchon et le Brexit : des idées rétrogrades et dangereuses



Mélenchon sur la ligne Maginot

Après le Brexit, Mélenchon a joint sa voix au chœur des nationalistes antieuropéens. Pour lui, l’Union européenne est responsable de toutes les misères, en sortir et sortir de l’euro serait l’unique solution. Sa particularité est d’ajouter que l’Allemagne est coupable de tous les maux.
         Ce ne sont que paroles, évidemment. Mélenchon est ancien ministre et grand admirateur de Mitterrand. Il sait donc de source sûre qu’un gouvernement français fait là où le grand capital français lui dit de faire, avec ou sans l’Allemagne suivant les cas.
         Mais, pour les besoins de sa cause, il est prêt à diffuser des idées rétrogrades et dangereuses. C’est le propre des démagogues.

                                               P.G. (Lutte ouvrière n°2500)

vendredi 1 juillet 2016

Argenteuil : conseil municipal du 28 juin : commentaires supplémentaires


Film d’horreur

 La municipalité a donc décidé d’augmenter le prix des places de cinéma. Le carnet de 10 entrées reste encore « concurrentiel » par rapport aux carnets de 10 correspondant dans les « multiplex » les plus proches, à Epinay ou à Villeneuve la Garenne. Mais pour combien de temps encore ?
         Le temps de construire le multiplex à Argenteuil que G. Mothron appelle de ses vœux, et qui sonnera la mort, si cela se fait, des cinémas municipaux du Figuier blanc et du Jean Gabin ?
 
Prends l’oseille et viens au cinéma !

 
S’il y a un problème d’insuffisance de recettes, pourquoi ne pas augmenter les entrées et ne pas se donner les moyens pour augmenter le nombre de spectateurs ?
         Soit 50 spectateurs.
         A 4,3 euros, cela fait 215 euros de recette.
         Le prix des places passe à 5,6 euros. La recette s’élève à 280 euros.
         Laissons le prix à 4,3 euros. Mais trouvons 50 spectateurs supplémentaires.
         4,3 X 100= 430 euros !
 

Lorsque l’on vit très aisément pas grand chose, mais pour les autres ?

 
Tarifs dentaires au Centre de Santé, tarifs de place pour les commerçants des marchés forains, tarifs pour les activités extrascolaires et périscolaires (celles-là qui viennent déjà de connaître des hausses spectaculaires les années précédentes) : 2%, 1,5%, 1% de hausse. Cela peut sembler dérisoire vu de loin. Mais quand ni les salaires ni les revenus n’augmentent, c’est le recul d’un pouvoir d’achat déjà dans les chaussettes !

 
Une diminution très inquiétante

 
-400 élèves mangeant à la cantine en 2014 ? -200 en 2015 ? Cela fait 600 élèves de moins à la cantine, près d'un enfant sur 10 que les familles ont renoncé à inscrire !
         On peut penser que la raison essentielle de ce recul est le prix de la cantine. Même bas, il est parfois un problème pour des familles très modestes.
         L’école est soit disant gratuite. La restauration devrait l’être tout autant. La restauration scolaire du midi est moment où l’on est sûr que tous les enfants mangent à leur faim.
 
Un point c’est tout

 
Il y a une polémique entre la municipalité et son opposition municipale, à propos d’enfants privés de cantine, leurs parents ayant des problèmes d’impayés.
         La municipalité dit que c’est faux. Son opposition dit que c’est vrai.
         Nous ferons circuler toute information fiable sur le sujet. On les attend.
         En tout cas, tous les enfants qui ont besoin de manger à la cantine doivent pouvoir le faire sans aucune entrave.




 
Drôle de formalisme, étonnante « démocratie »

 
En fin de conseil, l’ancien maire demandait quelques précisions sur de récentes « décisions du Maire » : Qu’en est-il :

-des attaques en justice contre des riverains de la rue Somme-Py

-dela nature du bail commercial 125 rue Paul Vaillant-Couturier,

-du projet au 82 boulevard Héloïse.

Georges Mothron répond que les réponses seront apportées… au prochain Conseil, conformément au règlement intérieur (?).

On attend avec fébrilité ces réponses qui dans un monde normal auraient dû être données sur le champ.

 
Merci à F. Lefebvre-Naré pour son compte-rendu judicieux consultable sur « Engagés pour Argenteuil »
 
 

Argenteuil : Tour de France et règlements : attention aux tuyaux !


Du Conseil municipal au Tour de France

 
Il a beaucoup été question de « règlement » lors du dernier conseil municipal. Il en a été question à propos du prêt de matériel communal, de la ludothèque, des équipements culturels, de la « petite enfance », et on en oublie peut-être.
         Et il est vrai que l’on a un peu l’impression que pour la municipalité les « classes dangereuses » ne sont pas loin, tout comme les sagouins qui ne respectent rien, et les fraudeurs, ah les fraudeurs !
         Oui, comme une reproduction à  l’échelle locale si l’on peut dire, de l’attitude de tous ces politiciens intéressés qui se sont fait un fonds de commerce du sujet en voyant la paille des supposés petits fraudeurs mais qui ne voient jamais le pillage généralisé organisé en grand sur les finances publiques et la société par les magnats de la finance et de la grande industrie.
         Tout cela nous a fait penser au… Tour de France !
         Comme chacun sait, il passe à Argenteuil le 24 juillet.
         Eh bien, nos champions de la règlementation et de la lutte contre les chômeurs vont avoir de quoi s’en mettre sous la dent et s’en donner à cœur joie.
         Voilà que l’on a découvert une nouvelle entourloupe, une nouvelle fraude, pire que le dopage : les micromoteurs qui permettent de monter l’Alpe d’Huez comme si vous dansiez la valse !
         Heureusement, la recherche scientifique veille et des détecteurs ont été mis au point pour détecter les fraudeurs de la Petite reine.
         Un de ces engins de détection sera-t-il installé au 3ème étage de la mairie, centre du QG municipal et foyer de la réglementation ?

Transports : V. Pécresse est une menteuse


On nous transporte certes mais mal, et en plus elle nous roule

 
Lors de la dernière campagne des élections régionales, V. Pécresse avait fait distribuer un quatre-pages consacré à la question des transports en Ile de France. Il était intitulé « transports : nous vous devons beaucoup plus ! » Elle y parlait de « révolution des transports », de « projets financés sans augmentation d’impôts », et surtout, elle affirmait : « Nous conserverons le Pass Unique à 70 euros » !
         Mais bien sûr, les promesses électorales ne valent que pour ceux qui les croient. Non seulement, ce Pass va augmenter de 70 à 73 euros, mais le ticket RATP va connaître une belle augmentation de 5,5% passant de 1,80 à 1,90 euro, et le carnet une hausse de 2,8 %. Il coûtera désormais  14,5 euros contre 14,10 actuellement.

 
Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine :

 Navigo : tarif en hausse

Le pass Navigo va augmenter au 1er août. Ce titre de transport, à tarif unique quelle que soit la zone de son domicile, permet de circuler dans toute l’Île-de-France. Il coûtait 70 euros depuis septembre 2015 et passera à 73.
Valérie Pécresse, présidente Les Républicains de la région Île-de-France, après avoir accepté le tarif à 70 euros décidé par son prédécesseur socialiste, a ensuite menacé de l’augmenter de dix à quinze euros, si l’État ne finançait pas les 300 millions d’euros restant à la charge du Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif).
« Mon coup de gueule vis-à-vis du Premier ministre a payé, dit-elle. Il m’a donné des recettes supplémentaires sous forme de taxes. » En effet, l’accord entre Pécresse et Valls va également faire payer les automobilistes, par une modulation de la taxe sur les carburants. Les usagers, qu’ils utilisent la voiture ou les transports, vont donc être les premiers mis à contribution. Quant aux entreprises de plus de onze salariés, elles devront augmenter leur contribution au Stif. Il n’en a pas fallu davantage pour que le Medef crie au matraquage des entrepreneurs !
Pourtant, si les salariés passent parfois jusqu’à trois heures par jour dans les transports, ils le font pour aller au travail. Le tarif unique, plus particulièrement avantageux pour ceux qui habitent le plus loin du centre de Paris, n’est même pas une petite compensation pour la façon dont ils sont transportés. Entre les pannes mécaniques, les défaillances électriques, les trains supprimés sans avertissement qui obligent les passagers à s’entasser dans les suivants, prendre tous les matins le train ou le RER pour quitter sa grande banlieue tient du marathon.
Les principaux bénéficiaires en sont les grandes entreprises qui drainent des centaines de milliers de travailleurs des banlieues franciliennes, et parfois même de plus loin. La moindre des choses, quoi qu’en dise le Medef, serait de faire payer à ces grandes sociétés l’intégralité des frais de transport de leurs salariés.

                                   Sylvie MARÉCHAL (Lutte ouvrière n°2500)