mercredi 30 septembre 2015

Conseil municipal d'Argenteuil : le bal des hypôcrites



Conseil municipal d’Argenteuil d’hier au soir

Compte-rendu et commentaires

A venir dans la journée

- Le bal des hypocrites
-        Tout va très bien madame la marquise, tout va très bien
-        Des excuses mais le règne de la bêtise
-        Baisse des dotations, ce n’est pas à la population de payer
-        Réorganisation territoriale, où est l’intérêt des habitants
-        Quand un nouveau bailleur pointe son nes
-        La loi de Séparation de l’Eglise et de l’Etat, une interprétation large à Argenteuil
-        Les « bijoux de famille » et le service public utile à la population
-        Un nouveau Plan Local d’Urbanisme avant le prochain PLU…
-        De la proportion dans les comparaisons
- "bons mots" de la soirée

Jeudi 1er octobre

Groupe d’Etude Ouvrière à Argenteuil
Organisé par Lutte Ouvrière
« Migrations, une histoire de l’Humanité »
Espace N. Mandéla
82, 82 bd Gl-Leclerc
20 heures 15

Conseil municipal de Bezons : les interventions du conseiller municipal Lutte Ouvrière lors du dernier conseil.



Extrait du blog Lutte Ouvrière de Bezons. Le compte-rendu et les interventions de notre camarade Michel Campagnac lors du conseil municipal de jeudi dernier :

Sur le commissariat

L'ensemble des partis qui composent la majorité municipale est tombé d'accord pour rédiger un vœu pour réclamer le maintien du commissariat mais aussi pour mettre en place une commission « chargée d'étudier la possible mise en œuvre de nouvelles mesures susceptibles d'améliorer la sécurité sur le territoire communal – renforcement des politiques de prévention, augmentation des effectifs d'ASVP, création d'une police municipale, déploiement de dispositifs de vidéo protection… ».
La droite s'est ralliée à la proposition de vœu. Il a été voté par tous les conseillers sauf celui de Lutte Ouvrière qui s'est abstenu.
Voilà mon intervention :
« Je suis d’accord avec le maire qui s’inquiète d’une restriction budgétaire de plus de ce gouvernement et d’une nouvelle attaque contre les conditions de vie de la population. Je ne pense pas que les mêmes restrictions pèsent sur les commissariats des beaux quartiers. Si j’en crois les chiffres cités, le commissariat passerait de 80 personnes, il y a une dizaine d’années à 10 aujourd’hui, c’est une véritable provocation.
Mais malheureusement, c’est comme le reste ! Est-ce qu'une présence moins grande de la police pèsera plus que la disparition de gardiens d'immeuble, ou que toutes les restrictions dans le domaine scolaire ou dans les actions d'insertion et d'animation des quartiers? Et pire encore, il y a plus de 2000 chômeurs à Bezons. Que leur offre la société ?
Plutôt que de placer mes espoirs dans l'action d'un gouvernement qui impose des économies à la population dans tous les domaines pour faire toujours plus de cadeaux aux plus riches, je préfère porter mes espoirs vers les travailleurs qui vont lutter pour que le travail soit réparti entre tous, en maintenant les salaires.

La cour des comptes

J’ai pris acte…mais pas plus.
La chambre régionale des comptes est une émanation de la cour des comptes. C'est elle qui vient de publier un rapport pour conseiller au gouvernement de nouvelles économies sur les dépenses de santé. C’est elle aussi qui vient de déclarer qu’il y aurait trop de fonctionnaires, et trop bien payés… sous-entendu, il faudrait diminuer les effectifs.
Diminuer les effectifs du secteur public, cela veut dire encore moins de personnel pour la santé, l’éducation, l’entretien des routes, les communes..., et donc une dégradation accentuée de la vie de la population aux conditions d’existence déjà difficiles.
Et cela uniquement pour continuer de distribuer sans compter des milliards au patronat.

Sur l’Agglomération et AB-Habitat

J’ai pris acte du Bilan de l'activité 2014 de l'agglo. Et j'ai posé le problème du devenir des travailleurs de l'Agglo mais aussi de l'office HLM ABH qui en dépend.

Ceux-ci sont inquiets, à juste titre, de leur avenir professionnel

En plus des travailleurs de la communauté de commune il y a ceux de l'office HLM. Parce que l'office HLM va être privatisé, leur employeur (qui c’est ?) leur propose le choix suivant:
  • Conserver leur logement et leur poste dans la nouvelle société, mais perdre le statut de fonctionnaire avec la sécurité de l'emploi,
  • Ou conserver le statut de fonctionnaire mais perdre leur poste et être mis à disposition d'un centre de gestion.
C'est un chantage insupportable.
Plusieurs dizaines d'agents d'AB-H vont quitter leur poste. Seront-ils remplacés ? Eh bien, AB-H a déjà répondu que non. Il y aura donc en plus des suppressions de postes. Des postes de gardiens en moins, alors que nous savons tous qu'ils assurent une présence dans les cités et sont souvent les premiers vers qui la population se tourne pour faire face aux difficultés de la vie.
J'ai rappelé que le syndicat des territoriaux de la ville demandait que tous les agents d'AB-H qui le souhaitent rejoignent la ville.
L'adjoint au Maire en charge du personnel a répondu que la loi ne lui permettait pas.

Sur le centre de santé

J’ai voté pour car les centres de santé municipaux sont une très bonne chose. Ouvrir plus longtemps le centre de santé répondra à un vrai besoin.
L'activité du centre est tellement utile qu'il est victime de son succès. Il est déjà quasiment impossible d'obtenir un rdv dans certaines spécialités.
Il devrait y avoir une vingtaine d'heures supplémentaires d'ouverture du service mais il faut des embauches en conséquence de médecin mais aussi d'infirmiers et de personnel administratif ou d'accueil.
L'adjoint au Maire chargé du personnel a répondu qu'il y aurait des embauches. Affaire à suivre.

Macron, l'Etat et les patron : chapitre suivant



Il faudra rabaisser son caquet

Après sa sortie contre les 35 heures, puis sa charge contre la garantie de l’emploi des fonctionnaires, Macron insiste. Il a proclamé ce week-end que « le libéralisme est de gauche » et que « l’État a pris trop de place ». Et de continuer sa politique de suppressions d’emplois dans les services publics et de démolition des lois qui protègent, un peu, les travailleurs.
Ex-banquier, salué par le patronat et par Christine Lagarde, patronne du FMI et ex-ministre de Sarkozy, Macron résume à lui seul la politique au service de la bourgeoisie menée par Hollande et Valls.