mardi 22 juillet 2014

Gaza : un communiqué de Lutte Ouvrière de ce lundi 21 juillet 2014


NON AU MASSACRE DU PEUPLE PALESTINIEN !

Lutte Ouvrière sera présente à la manifestation de soutien au peuple palestinien organisée le 23 juillet, à Paris (à 18h30, à partir de Denfert-Rochereau) et dans d’autres villes, par un ensemble de collectifs, de partis et d’organisations politiques et syndicales. Ceux-ci, tout en condamnant les massacres organisés par les dirigeants d’Israël dans la bande de Gaza, refusent de cautionner les préjugés antisémites et dénoncent l’hypocrisie du gouvernement français ainsi que la complicité des dirigeants des grandes puissances qui, de Hollande à Obama, laissent assassiner la population palestinienne.

         En interdisant plusieurs manifestations, Hollande et Valls, comme les autres dirigeants des grandes puissances, ont choisi de cautionner la politique criminelle des dirigeants de l’État d’Israël. Et ils osent prétendre qu’en interdisant certaines manifestations, ils combattent l’antisémitisme ! Mais au contraire, leur soutien aux dirigeants israéliens sert de justification aux antisémites pour se présenter comme les défenseurs de la cause palestinienne.

Ne marchons pas dans cette diversion gouvernementale, il faut maintenir et accentuer la protestation contre les massacres des Palestiniens.

Promesses promesses, UMP...


Bonimensonge argenteuillais

Selon France-Info, pour Georges Mothron, le fait de rejoindre Paris Métropole permettrait "de reprendre le développement économique de notre ville et d'offrir des emplois aux Argenteuillais".

         C’est vrai qu’il a promis des milliers d’emplois aux jeunes Argenteuillais durant la campagne électorale.

         C’est vrai qu’il ne doit pas savoir que ce sont les patrons et les financiers qui décident de la localisation de nouvelles entreprises.

         Au lieu de rêver au rôle de père noël au cœur de l’été, il devrait arrêter de liquider un certain nombre d’emplois à propos desquels il peut vraiment faire quelque chose : ceux des employés territoriaux dont il n’a eu de cesse depuis avril de réduire le nombre.

 

Au fait, que pense de l’UMP Monsieur propre ?

 

Article ci-dessous de fin juin de notre hebdomadaire. En 2012, lors de la campagne des élections présidentielles, l’édile local était encore député, non ?

UMP : ça sent de plus en plus mauvais

Le festival de révélations continue à l'UMP. L'affaire Bygmalion avait mis au jour un trafic de fausses factures pour alimenter la campagne électorale de Sarkozy en 2012. La publication des factures elles-mêmes montre comment les millions partaient en fumée : mise en scène hollywoodienne des meetings, luxe des loges du candidat-vedette et de ses courtisans, débauche de moyens vidéo, etc. Si on ajoute le fait que les sociétés organisatrices, toutes filiales de Bygmalion et détenues par les petits copains, prenaient une marge conséquente, on en arrive, pour l'instant, à quarante millions d'euros dépensés en quelques semaines.

On apprend maintenant que Christian Jacob, le président du groupe parlementaire UMP, a puisé trois millions d'euros dans la caisse des députés pour les prêter au parti, au bord de la faillite vu les épisodes précédents.

Lorsque Sarkozy et ses séides furent accusés de faire cracher Liliane Bettencourt au bassinet, les députés UMP crièrent au coup monté. Quand Copé fut convaincu de confondre les caisses du parti et celles de ses amis, ils clamèrent « présomption d'innocence ». Quand il s'avéra que la carambouille de la campagne électorale de Sarkozy portait sur des dizaines de millions, les députés demandèrent qu'on laisse agir la justice. Mais cette fois-ci il s'agit de leur argent, celui avec lequel ils peuvent embaucher leurs amis, parcourir leur circonscription en offrant des cadeaux, installer leurs bureaux, sortir entre collègues dans les bons restaurants, décorer leur garçonnière parisienne de parlementaire de province. Ils sont donc nettement plus choqués et même les plus obscurs, les plus fidèles croyait-on, se mettent à douter de l'honnêteté de leurs chefs...

On a beau être un député, on n'en est pas moins sensible...

                                                           Paul GALOIS

Valls délibérément responsable



Samedi à Barbès à Paris et le lendemain à Sarcelles, malgré l’interdiction de manifester, des milliers de personnes ont tenu à crier leur indignation contre les massacres dont est responsable l’État israélien. Le gouvernement a justifié ces interdictions par son souci d’éviter les désordres. On a pu voir le résultat.

Après coup, il se justifie encore prenant prétexte des incidents, qu’il a lui-même créés, et de la lutte contre l’antisémitisme ! Cet amalgame entre la dénonciation de la politique de l’État israélien et l’antisémitisme n’est qu’une manière hypocrite de faire oublier qu’en interdisant ces manifestations, le gouvernement se montre ouvertement du côté des massacreurs d’état israéliens.

En fait, Valls n’est pas un naïf. En agissant ainsi, il a choisi de conforter son image d’homme intraitable. Et du même coup il adresse un clin d’œil à ce qu’on appelle l’électorat juif. Un tantinet obsédé par son ambition présidentielle, « notre » premier ministre.

Gaza : manifestons demain mercredi 23 juillet


 

NON AU MASSACRE DU PEUPLE PALESTINIEN !

Manifestons

demain mercredi 23 juillet

à Paris

à 18h30 à partir de Denfert-Rochereau

Lutte Ouvrière sera présente

lundi 21 juillet 2014

Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière de ce lundi 21 juillet 2014


Gaza sous les bombes : un massacre inacceptable

Depuis maintenant plus de deux semaines, le pilonnage de la bande de Gaza n’a connu de cesse, laissant chaque jour son lot de morts et de blessés, dont la quasi-totalité est constituée d’enfants, de femmes, de cette population civile, comme on dit, dont on peut difficilement prétendre qu’elle constitue une menace pour la population israélienne. Et tout laisse penser que ce n’est pas terminé.

Comment croire les laborieuses justifications des autorités israéliennes qui prétendent que ce massacre serait nécessaire et qu’Israël serait en état de légitime défense afin d’assurer la sécurité des habitants de ce pays ? Comment admettre que ces bombardements venus d’abord du ciel et de la mer, auxquels s’est désormais ajoutée l’intervention terrestre, puissent servir à détruire les tunnels que le Hamas aurait creusés pour envahir Israël ? Personne de bonne foi ne peut se laisser abuser par de telles fables.

Non, l’objectif réel du gouvernement israélien n’est pas d’assurer la sécurité de son pays et de ceux qui vivent sur son sol. Au contraire ! Cette politique est une politique terroriste au plein sens du terme puisqu’elle vise à terroriser les Palestiniens dans leur ensemble. Elle aura pour conséquence d’alimenter une colère qui fournira de nouveaux bataillons prêts à se venger. Au bout du compte, ceux qui compromettent, sans doute pour des décennies, la sécurité en Israël, ce sont les dirigeants d’Israël eux-mêmes.

Mais s’ils peuvent s’autoriser un tel acharnement meurtrier, c’est qu’ils savent qu’ils n’auront pas à se heurter à l’opposition des dirigeants des grandes puissances. Obama vient de réaffirmer qu’il comprenait que le gouvernement israélien se défende mais qu’il lui demandait de « minimiser ses bombardements ». À combien de victimes quotidiennes ce représentant de l’impérialisme américain estime-t-il que les massacres seraient tolérables ?

Le gouvernement français est sur la même longueur d’onde. Il vient de le montrer une nouvelle fois, d’une façon dérisoire mais combien significative, en interdisant, à Paris puis à Sarcelles, des manifestations de protestation contre l’intervention israélienne à Gaza. Afin « d’éviter des désordres et de combattre l’antisémitisme », a-t-il osé affirmer avant même que ces manifestations aient eu lieu. On a pu mesurer les résultats d’une telle décision ! Puis, le lendemain, il s’est servi du même prétexte pour condamner ces manifestations alors qu’il est le premier responsable des désordres qui se sont produits.

Personne, absolument personne, ne peut justifier l’antisémitisme, ni aucun racisme d’où qu’il vienne. Il faut s’opposer à tous ceux qui propagent et cultivent, que ce soit par inconscience ou par calcul, ces poisons démagogiques.

Mais quand Valls et ses compères du gouvernement s’érigent en vertueux représentants d’un tel combat, on est perplexe. Valls qui, quand il se proclamait ostensiblement le « premier flic de France », cultivait le racisme contre les Roms, n’est pas le mieux qualifié pour donner des leçons de morale dans ce domaine.

Est-il nécessaire de rappeler que ce qui fournit le principal aliment aujourd’hui à l’antisémitisme de par le monde, ce ne sont pas les manifestants qui proclament légitimement leur indignation devant les massacres de toute une population, mais les massacreurs eux-mêmes et leurs soutiens internationaux. Comme Valls et Hollande.

Il y a sans doute, parmi les diverses raisons qui ont motivé ce gouvernement pour interdire de manifester, la dérisoire préoccupation de Valls de cultiver sa posture d’homme ferme et intraitable, histoire, du même coup, de faire les yeux doux à ce que l’on appelle l’électorat juif. Cela rend encore plus odieuse cette décision gouvernementale.

Quoi qu’il en soit, personne ne peut rester indifférent ou neutre devant ce qui se passe aujourd’hui au Moyen-Orient sous nos yeux, puisqu’on peut suivre quasiment en temps réel, à travers les images diffusées par les télévisions du monde entier, les bombardements et leurs sinistres effets.

Des massacres, il y en d’autres par le monde aujourd’hui, tout aussi insupportables et révoltants. Il faut les dénoncer et surtout dénoncer les dirigeants politiques qui en sont, directement ou indirectement, responsables.

Mais cela n’est pas une raison pour se taire et cesser de faire entendre les protestations contre le carnage perpétré de sang-froid par l’État israélien et son armée.