vendredi 2 mai 2014

Alstom-CGE : derrière le plan…



Les Pdg d’Alstom et de General Electric courent les plateaux télés et les interviews pour vanter leur projet de fusion, rendu public trop prématurément laissent-ils entendre. Mais les vraies discussions étaient et restent secrètes. Elles sont réservés aux très gros actionnaires qui décident seuls. Quant aux salariés, ceux d’Alstom comme ceux de GE, les premiers concernés par ces marchandages, qui subissent déjà des suppressions d’emplois, on ne leur demande pas leur avis.

Des salariés du monde entier pour le construire, un travailleur pour le conduire...


LIRE LES PAGES SUIVANTES :
-une réunion de Lutte Ouvrière ce mardi ;
-article sur le conseil municipal d'avant-hier,... 

jeudi 1 mai 2014

Argenteuil mardi 6 mai à 20 heure 30, une réunion-débat de Lutte Ouvrière dans le cadre des élections Européennes



« LUTTE OUVRIERE faire entendre le camp des travailleurs »
Les élections Européennes, une occasion de faire entendre le camp des travailleurs

Réunion publique à Argenteuil
Mardi 6 mai à 20 h.30
A l’espace N. Mandéla, 82 bd du Gl Leclerc
Avec Dominique MARIETTE
Candidat sur la liste d’Ile de France

Les élections Européennes auront lieu en France comme dans toute l’Union européenne le dimanche 25 mai prochain. Il s’agit d’élire les députés qui siégeront à Strasbourg dans le Parlement européen. Ces députés ont encore moins de pouvoir que les députés des parlements nationaux. Ce sont les grands groupes financiers et industriels qui leur imposent leur volonté.
Aucune élection ne remplacera jamais le seul moyen et la seule force capable de supprimer la domination de la bourgeoisie : la lutte du monde du travail. Elles peuvent seulement permettre de faire entendre notre camp. Pour cela, Lutte Ouvrière présente des listes dans les sept circonscriptions de métropole, ainsi qu’une liste avec l’organisation communiste révolutionnaire antillaise Combat Ouvrier dans la circonscription d’outre-mer.
Ces listes permettront d’affirmer à l’échelle de tout le pays que les travailleurs doivent défendre leurs propres intérêts, contre la politique de combat que le gouvernement de Valls, dans la lignée de son prédécesseur, mène contre les travailleurs.
Dans toute l’Europe, les travailleurs sont confrontés à la même guerre de classe, menée par des gouvernements au service de la grande bourgeoisie. Dans tous les pays, c’est le même problème vital qui se pose : comment la classe ouvrière peut-elle stopper le recul de ses conditions d’existence ? Comment s’opposer au chômage et au recul du pouvoir d’achat ?
L’Union européenne, tout comme les États nationaux, sert les intérêts du grand capital. Ceux qui présentent le renforcement de l’État national comme une protection des intérêts des travailleurs mentent autant que ceux qui prétendent que le salut viendra d’une Union européenne renforcée. Quant à l’extrême droite, qui fait des travailleurs des autres pays des ennemis à combattre en lieu et place des capitalistes, elle représente un danger mortel pour le camp ouvrier : celui de se laisser diviser plutôt que de riposter ensemble aux attaques du patronat.
Les listes intitulées « Lutte Ouvrière — Faire entendre le camp des travailleurs » permettront à ceux-ci d’exprimer leur opposition à la politique du gouvernement Hollande-Valls et d’affirmer leurs objectifs de lutte nécessaires, tout en se démarquant clairement de la droite et de l’extrême droite tout aussi anti-ouvrière.
En Ile de France, la liste sera conduite par nos camarades Nathalie ARTHAUD et Jean-Pierre MERCIER.

1er mai : nous avons manifesté ce jour, tout autre chose que la "fête du muguet". Un article de notre hebdomadaire de cette semaine


"Prolétaires de tous les pays, unissons-nous"



                                          Premier mai : tout autre chose que la « fête du muguet »

Aujourd'hui, le Premier mai représente, pour beaucoup, la fête du muguet et du travail. Si on en est arrivé là, c'est que des dictatures -- Hitler en Allemagne puis Pétain en France -- ont tout fait pour effacer ce qui était au départ, pour le mouvement ouvrier, une journée internationale de lutte. Le symbole en était l'églantine qui, avec le coquelicot, représentait la fleur rouge symbolique du prolétariat en lutte.
     Le mouvement ouvrier américain avait fait du 1er mai 1886 une journée de lutte pour la limitation de la journée de travail à 8 heures. Les grèves, ce jour-là, furent durement réprimées et à Chicago, des militants furent pendus. L'initiative fut reprise en 1889 et, dès le Premier mai de l'année suivante, à l'initiative de l'Internationale nouvellement créée -- la deuxième Internationale -- des centaines de milliers de travailleurs se rassemblèrent à travers le monde. Le 1er mai 1891, l'armée tira sur la foule à Fourmies, dans le Nord de la France, mais ne parvint pas à museler le mouvement ouvrier. Un nouveau congrès international décida d'élargir le mouvement pour que s'enracine la conscience d'appartenir à une même classe sociale, la classe ouvrière, et la nécessité d'une lutte commune pour son émancipation.
     Mis à mal par la trahison des dirigeants socialistes qui se rallièrent, lors de la Première Guerre mondiale en 1914, à leur bourgeoisie, le Premier mai ressurgit en Allemagne en 1916 quand le révolutionnaire Karl Liebknecht s'adressa aux travailleurs de Berlin dans une manifestation publique : « (...) Travailleurs, camarades, et vous femmes du peuple, ne laissez pas passer cette fête de mai, la seconde de la guerre, sans l'employer à une manifestation du socialisme international, à une protestation contre le massacre impérialiste. En ce 1er mai, nous tendrons par-dessus les frontières et les champs de bataille une main fraternelle au peuple de France, de Belgique, de Russie, d'Angleterre, de Serbie, de tout l'univers (... ) ».
     Hitler, dès son arrivée au pouvoir en janvier 1933, brisa le mouvement ouvrier. La journée de lutte du Premier mai fut remplacée, dès cette année-là, par un jour de congé, payé intégralement, la « fête du travail national ». Des dirigeants syndicaux en furent complices en appelant à participer à un grand rassemblement avec les nazis, ce qui n'empêcha pas Hitler, dès le lendemain, d'interdire les syndicats, de faire arrêter et de torturer les militants et de mettre à sac leurs locaux... Cette pratique fut aussi celle d'autres dictatures comme celle de Franco en Espagne, ou Salazar au Portugal.
    Le 1er mai, façon régime nazi, inspirera Pétain. Après avoir dissous les syndicats, il décréta, en 1941, le 1er mai « fête du  travail et de la concorde sociale », avec comme symbole le muguet.
     La « fête du travail » fut reconduite après la guerre, et se perpétue encore aujourd'hui. Mais la tradition de cette journée de lutte n'a pas disparu. Et se traduit dans presque tous les pays par des manifestations, des grèves. Le Premier mai des travailleurs vit toujours.
                                                                              Jean SANDAY

1er mai, manifestons !



jeudi 1er mai 2014
Manifestons le 1er mai !

Alors que le gouvernement de Manuel Valls lance un plan d’austérité qui est une véritable provocation envers les travailleurs et les classes populaires, la première occasion de manifester est cette journée du 1er mai, journée internationale de la classe ouvrière, qui est encore dans bien des pays une journée de grèves et de luttes.
      Lutte Ouvrière sera présente dans les cortèges du 1er mai pour affirmer la nécessité d’une politique pour les travailleurs, face à la politique du gouvernement et du patronat. Elle appelle tous ses amis, sympathisants et militants à y participer nombreux.
      À Paris la manifestation partira à 15h de la place de la Bastille en direction de la Nation. Le rendez-vous du cortège de Lutte Ouvrière est fixé à 14 h 30, au métro Ledru-Rollin.


Peine de mort : barbarie d'Etat



Aux États-Unis, dans l’État de l’Oklahoma, l’exécution d’un condamné à mort, déjà en soi un acte barbare, a mal tourné. Le sédatif qui devait endormir Clayton Lockett n’a pas agi. Il a repris conscience après l’injection des produits destinés à le tuer. La suite s’apparente à une séance de torture à mort.
     Les États qui appliquent la peine de mort ajoutent la barbarie à celle qu’ils prétendent combattre, sans réduire en rien la violence dans la société.