dimanche 2 mars 2014

Echo de campagne : liberté de réunion sans entrave




Une polémique s’est développée entre les candidats UMP et PS à propos de la disposition des salles municipales durant la campagne électorale, au point que le candidat UMP n’aurait pas pu tenir une réunion qu’il avait prévue dans le quartier d’Orgemont. Le maire-candidat PS s’appuie sur un « quota » de salles qui aurait été voté pour les réunions lors d’un conseil municipal.
Si c’est le cas, et que cela n’ait pas attiré notre attention, nous avons eu tort.
Les salles municipales, dont les écoles font par ailleurs partie, doivent être utilisées au maximum par les habitants, les associations, les partis politiques. D’autant durant une campagne électorale.
Bien évidemment, on n’est pas obligé d’aller écouter ceux qui tiennent les réunions et qui s’en prennent à cette occasion au monde du travail.

Meetings de Lutte Ouvrière

Meeting de LUTTE OUVRIERE
De soutien aux listes
LUTTE OUVRIERE Faire entendre le camp des travailleurs
De la Région parisienne
Vendredi 7 mars
A 20 heures 30
 Salle de la MUTUALITE
PARIS 5ème
Un départ collectif sera organisé d'Argenteuil : 18 heures 45 au "Café des 2 gares" sortie Orgemont de la gare d'Argenteuil.

A ce meeting parisien prendront la parole :
Jean-Pierre MERCIER  et Nathalie ARTHAUD




Meeting de soutien
A ARGENTEUIL
A la liste conduite par Dominique MARIETTE et Sonia ALLANI
Enseignant retraité
Conseiller municipal Lutte Ouvrière d'Argenteuil

Informaticienne
Militante syndicale

Mercredi 12 mars
Salle Pierre DUX
(espace Jean VILAR)
A 20 heures
-avec libre débat-

Femmes : omerta dans les casernes



Il aura fallu la publication d’un livre évoquant les nombreuses agressions, le harcèlement sexuel et les brimades dont les femmes, qui en constituent 15% des effectifs, sont victimes dans l’armée pour qu’une enquête interne soit ouverte. Le ministre de la Défense a dû reconnaître qu’une partie de ces faits avaient été couverts par la hiérarchie. Il s’engage maintenant à ce qu’il n’y ait ni « barrage » ni « couvercle » à l’avenir.
Un scandale qui rappelle que le combat pour les droits des femmes est loin d’être gagné et que l’armée est un des hauts lieux du machisme le plus grossier.

samedi 1 mars 2014

Echos de campagne : régler les problèmes généraux du monde du travail ce serait améliorer la situation locale

Une interlocutrice m’a joint parce qu’elle s’interrogeait sur notre programme en lui déniant son caractère « municipal » puisque nous ne proposons pas une politique particulière pour la commune. Nous voulons, c’est vrai, dans cette campagne, parler revenus, emplois, services publics qui ne se sont pas sur l’essentiel du ressort de son « pouvoir » municipal.
Mais la question est de savoir ce qui ronge, y compris à l’échelle locale, la population. Ce sont la baisse des revenus des classes populaires, les licenciements, la crainte du licenciement, la détérioration des services publiques.
         Pour reprendre une formule populaire, la politique municipale, fusse-t-elle la meilleure, ne peut-etre qu’ "un emplatre sur une jambe de bois ».

         Si on veut répondre aux préoccupations de la population, il faut le dire, et profiter de ces élections pour indiquer la voie à suivre pour sortir de ces difficultés. Et le fait que, sur l’essentiel, nous soyons les seuls à défendre ce programme est bien révélateur du peu d’intérêt que les autres listes ont pour les véritables problèmes de la population. Et quand ils évoquent ces problèmes, c’est pour avancer des solutions dérisoires. (à suivre)

Un pacte à combattre, pas à négocier

Aujourd’hui s’ouvrent les négociations entre les confédérations syndicales et les représentants patronaux concernant les contreparties demandées aux patrons pour les 35 milliards d’euros que va leur donner ce « pacte de responsabilité ». Mais entamer des négociations, c’est déjà admettre qu’il est normal que le patronat empoche ces 35 milliards.

Le patronat encaisse depuis toujours des allègements de charges, des subventions sans fin. Cela n’a pas empêché un accroissement record du chômage. Et ces 35 milliards augmenteront les dividendes des actionnaires sans diminuer le chômage. En discuter les modalités d’application, c’est participer à un jeu de dupes dont le monde du travail sera la victime.