dimanche 2 février 2014

La FCPE menacée par l’extrême-droite



La FCPE  a été l’objet de menaces anonymes suite à sa dénonciation de la campagne mensongère sur le contenu des enseignements des instituteurs. Un extrait révélateur de la nature de ces menaces : « Nous avons lancé les enquêtes nécessaires sur les militants FCPE, avec l'aide de nos correspondants  des forces des sécurité (une première en France). Nous savons qui vous êtes, ce que vous faites, comment vous agissez, et avec qui vous communiquez 78 95 77 ». 
        Sans commentaire.
     Les militants de Lutte Ouvrière du Val d’Oise apportent leur soutien total aux militants de la FCPE visés par ces menaces. 

Défense du droit à l’IVG





La manifestation parisienne d’hier pour la défense du droit à l’IVG a été une réussite. Nous étions quelques-uns d’Argenteuil à défiler dans le cortège de Lutte Ouvrière, en solidarité avec les femmes espagnoles, mais aussi en solidarité avec toutes les femmes du monde pour la défense du droit à l’avortement. DM

A Madrid hier, pour la défense des droits des femmes et du droit à l'IVG




L’article de l’avant-dernier numéro de Lutte Ouvrière sur la politique des réactionnaires contre les femmes

Espagne : non à la remise en cause du droit à l'avortement ! 

En Espagne, on ne connaît pas encore les modalités exactes de la remise en cause du droit à l'avortement que veut imposer le Parti populaire (PP), le parti de droite au pouvoir. Le projet proposé par le gouvernement a soulevé un tollé dans une partie importante de l'opinion, qui considérait la reconnaissance du droit à l'interruption volontaire de grossesse comme un acquis. Au point qu'une partie des députés et des dirigeants du PP expriment leur désaccord avec les termes de cette prétendue réforme et demandent une liberté de vote lorsque le texte de loi sera soumis au vote du Parlement. Mais l'existence de ce projet, dont l'essentiel finira malheureusement par être adopté, supprimera le droit pour les femmes de choisir.
     Cette révision du droit à l'avortement serait un retour de trente ans en arrière, car ce ne sont pas quelques aspects de la législation adoptée en 2010, alors que le socialiste Zapatero était au pouvoir, qui sont remis en cause, mais bel et bien le droit pour une femme de décider si elle accepte ou non de poursuivre sa grossesse.
    Interdit et puni comme un crime sous le franquisme, ce droit à l'avortement avait été accordé en plusieurs étapes. Il avait fallu attendre dix ans après la mort de Franco pour que le dirigeant socialiste d'alors, Felipe Gonzalez, fasse reconnaître, en 1985 entre autres sous la pression des mouvements féministes, le droit de faire « une exception au droit à la vie » en avortant. Et il avait fallu attendre 2010 pour que la loi parle du droit à l'avortement y compris pour les jeunes mineures, sans avoir à consulter leurs parents.
    Ce réel progrès pour les femmes ne fut pas sans rencontrer une forte opposition de la part de la droite et de l'Église. Elle se traduisit alors par des manifestations estimées, pour la plus importante, à plus d'un million de participants. C'est cette opinion réactionnaire qui aujourd'hui veut prendre sa revanche.
    La nouvelle réforme voulue par le PP est une attaque contre la liberté des femmes. Elle est révoltante dans cette période de crise où elles sont les premières victimes du chômage. Dans diverses villes, des manifestations ont déjà eu lieu et d'autres vont suivre.
Il faut bien sûr se sentir solidaire de toutes celles et tous ceux qui en Espagne veulent faire échec à ce projet de loi que ses auteurs osent appeler une loi, « sur la protection de la vie de l'être conçu et des droits de la femme enceinte ».

                                                                             Henriette Mauthey



Logement : nos vies ou leurs profits



En France, 3,5 millions de personnes sont obligées de vivre dans des logements indignes, dans des squats ou des campements. 5 millions de personnes ont du mal à régler leur loyer ou les charges de leur logement et doivent rogner sur leurs dépenses alimentaires ou médicales.
     Les raisons de ces situations de plus en plus critiques sont connues : le chômage, les bas salaires, la crise que le patronat fait payer aux couches populaires pour sauvegarder ses profits.

samedi 1 février 2014

PSA : les suppressions d’emplois continuent

La direction de PSA vient d’annoncer la fermeture d’une ligne de montage à l’usine de Poissy. 684 postes seront supprimés. Alors que le groupe a déjà supprimé 11 200 emplois depuis 2012.
     Les actionnaires de PSA, dont la richissime famille Peugeot, jettent à la rue des milliers de travailleurs et ils peuvent compter sur le soutien du gouvernement qui s’apprête à lui offrir un milliard d’euros pour ses opérations financières.
     Une seule garantie pour sauver les emplois : imposer l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire.

Plus les memes costumes, toujours le meme capitalisme




Dégradation du pouvoir d'achat. Il faut la hausse des salaires et des pensions.

Les locataires de la cité des Musiciens dans le quartier du Val-Nord n'acceptent pas l'augmentation de 2% de leurs loyers qui prend effet ce jour 1er février.
     Cette cité appartient au bailleur Val d'Oise-Habitat dont le président est... Georges Mothron.
     Cela dit, ce n'est pas parce que la hausse d'AB-Habitat dont le président est son principal adversaire, est inférieur pour 2014, 1,5%, qu'elle est justifiée, elle aussi, pour autant.
      Il faut que les locataires-travailleurs et que les locataires retraités reprennent le chemin de la lutte.  Les loyers augmentent de 1,5% ou 2%, les salaires et les pensions de retraites devraient augmenter immédiatement d'autant.