jeudi 12 décembre 2013

Légimes dépenses, Illégitimes dépenses : rien que des dépensiers, la preuve !

L'association Légitimes dépenses-pro UMP sort un premier tract. Puis une association rivale pro-PS, Illégitimes dépenses, lui répond. Puis, la première répond-répond à cette réponse, et à l'ingénuité de dire que, pour répondre aux 50 000 exemplaires de la seconde, son tract est distribué à 45 000 exemplaires. Dans ce méli-mélo confus, une chose est au moins sûr : trois tracts, et vlan, 150 000 exemplaires pour faire court. Question dépenses économisées, on fait mieux ! A Trois-quatre euros la ramette de 500, cela fait déjà plus de 1000 euros. Et tout cela en dix jours !
      Il reste dix fois dix jours d'ici le premier tour des Municipales, Légitimes dépenses et Illégitimes dépenses ne vont tout de même pas, et seulement à elles deux, dépenser de cette façon, 10 000 euros !
      Car ne l'oublions pas, si ces dépenses sont intégrées dans les comptes de campagne, comme il se doit, ce sont les contribuables que sont les habitants d'Argenteuil qui finiront pas les payer. 

Le Banquet de Lutte Ouvrière du 26 janvier

BANQUET – FETE des amis de Lutte Ouvrière
A ARGENTEUIL
DIMANCHE 26 JANVIER 2014
A partir de 12 heures
Complexe Jean Vilar
Son célèbre apéro
Salle Jean Vilar
Intervention de Nathalie ARTHAUD
porte-parole nationale de Lutte Ouvrière
Son banquet
Quelques poèmes de Prévert par Fanny Cottençon
Après-midi dansante
Espace enfants maquillage
Librairie
Stand de fabrication de badges
Stand gâteaux-champagne (payant, à boire avec plaisir donc modération)
Salle Pierre Dux
A 15 heures30, conférence scientifique
Animée par Marc Peschanski,
biologiste et neurophysiologiste, spécialiste des maladies neurodégénératives et des cellules-souches

« cellules-souches : la science soumise à la pression réactionnaire »

A 17 heures 30, débat avec militants de Lutte Ouvrière de PSA-Aulnay
"Grève de PSA-Aulnay - récit de quatre mois de lutte"
Billets d’entrée en vente : 13 euros, demi-tarif pour les enfants de 5 à 14 ans ; auprès des militants ou en contactant par courrier ou internet D MARIETTE. Chèques à son ordre.

Centrafrique : l’impérialisme responsable du chaos

La situation en Centrafrique depuis le début de l’intervention militaire française s’est envenimée. Après au moins quatre cents morts dans la population de Bangui, la capitale, deux soldats français ont été tués.
Les milices, celles de l’ex-Seleka, coalisées pour mettre au pouvoir l’actuel président, Michel Djotodia, puis rivales, et celles qui se sont constituées en opposition, les anti-Balaka, sont toutes des bandes armées qui terrorisent la population. L’objectif de la France est de trouver une solution politique pour rétablir l’ordre dans sa zone d’influence impérialiste africaine. Mais l’intervention militaire française ne fait que modifier l’équilibre entre ces différents clans rivaux, sans réelle maîtrise des conséquences.
Ce chaos est le fruit de la domination impérialiste qui a plongé cette région dans le sous-développement, la misère et la désorganisation. Une situation maintenue à la fois par négligence mais aussi par calcul, et en s’appuyant toujours sur une clique militaire ou une autre.

"Travailleurs détachés", "Patrons hospitaliers" : nouvelles du monde du travail

Travailleurs détachés : faire payer Bouygues et les autres

Les ministres européens du Travail se sont mis d’accord pour, prétendent-ils, contrôler plus les entreprises employant des travailleurs détachés.
     Il y a évidemment de véritables négriers qui profitent de toutes les possibilités, légales ou pas, pour faire trimer des travailleurs venant de pays en difficulté et payer le moins possible de salaires et de cotisations sociales. Mais il y a surtout les très grands groupes à l’image de ceux du bâtiment, comme Bouygues ou Eiffage, qui profitent à plein de ces salaires misérables et de ces contrats au rabais.
     Eux, ont largement de quoi payer des salaires normaux et des cotisations au niveau des autres travailleurs du pays à tous ceux qui travaillent sur leur chantier.

Des « patrons » hospitaliers qui portent bien leur nom

La journée de carence dans la fonction publique instaurée par le gouvernement Sarkozy en 2012 doit être supprimée le 1er janvier 2014. Dans la santé, les dirigeants des services hospitaliers mènent campagne contre cette suppression, en s’appuyant sur un sondage bidon estimant que les arrêts maladie d’une journée auraient baissé de 40% en 2012. Même le gouvernement conteste ce chiffre.
     Dans la réalité, les arrêts maladie n’ont pas baissé, mais augmenté sur cinq ans. Et les maladies professionnelles se sont aggravées avec l’intensification du travail.

      Cela fait des années que, gouvernements de droite et de gauche confondus, les réformes de la santé visent à faire toujours plus d’économies : réduction des budgets, réduction du personnel, tarification à l’acte… Les chefs de services hospitaliers gèrent leur hôpital en vrais patrons, en voulant que les employés, même malades, viennent soigner les malades. Jusqu’où ça va aller ?

Afrique du Sud : la foule sud-Africaine hue l'apartheid social

À l’occasion de la cérémonie en hommage à Mandela en Afrique du Sud, le président sud-africain, Jacob Zuma, s’est fait largement huer par la foule présente dans le stade.
Zuma, dirigeant de l’ANC, le parti de Mandela, s’est fait élire président en 2009. En plus d’être responsable de la dégradation des conditions de vie de la population pauvre, son pouvoir s’est illustré dans la répression des grèves ouvrières, à commencer par celle des mineurs de Marikana de 2012.
La foule venait commémorer la lutte passée contre l’apartheid racial. Mais elle a aussi tenu à faire entendre sa colère contre l’apartheid social qui existe actuellement, et contre lequel Mandela et ses successeurs ont abandonné la lutte en chemin.

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