lundi 3 octobre 2011

Prochain Cercle Léon Trotsky

Italie : La classe ouvrière face au gouvernement Berlusconi... et à la politique des partis de gauche qui lui ont ouvert la voie
Vendredi 7 octobre à 20 heures 30
Espace Paris-Est Montreuil
128 rue de Paris
participation aux frais : 3 euros
départ d'Argenteuil : 18 heures 30 : "café des 2 gares" (devant le marché de la colonie, sortie de la gare)

Communiqué de Nathalie Arthaud : Pantin : victimes d’une politique

Après le drame de Pantin, où six immigrants ont péri dans l’incendie du squat qu’ils occupaient, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant est allé verser quelques larmes de crocodile sur les lieux.
     Il faut une dose inépuisable de cynisme pour agir ainsi, lorsque l’on est ministre d’un gouvernement qui pourchasse inlassablement les sans-papiers et qui a diminué drastiquement les crédits au logement d’urgence.
Pourquoi ces immigrants ont-ils été contraints de survivre dans un immeuble désaffecté et dangereux ? Parce que, grâce à Guéant et ses amis, il n’y a plus de place dans les structures d’urgence. Parce que, grâce à Guéant et ses amis, ils sont chassés par la police dès qu’ils s’installent quelque part. Parce que, grâce à Guéant et ses amis, ils n’ont pas de papiers, et que sans papiers, il n’y a ni travail, ni logement décent possible.
     Dans cette société abjecte, si vous êtes un patron qui licencie, un spéculateur qui ruine des pays entiers, un patron de l’industrie pharmaceutique qui commercialise du poison et qui achète des politiciens… le gouvernement déroulera le tapis rouge devant vous et vous ouvrira ses caisses. Si vous êtes un travailleur sans papiers qui n’a que ses bras pour travailler, vous n’aurez que le droit de mourir au petit matin, carbonisé dans un taudis.
                                                                    Nathalie Arthaud           Le 29.09.11.

samedi 1 octobre 2011

25 semaines de présence sur 52 ? Et ce monsieur n'aime pas les 35 heures ?

L'Echo Régional rapporte dans sa dernière livraison une étude effectuée par le site NosDéputés. fr sur les députés du 95. Autant le dire tout de suite, le bulletin de note du député d'Argenteuil-Bezons est désastreux. A égalité avec un autre député, il est bien le dernier de la classe. Nous lui laisserons le soin de valoriser les quelques matières où il s'en sort passablement, mais on ne peut laisser passer les appréciations négatives d'ensemble : "Attention au manque d'assiduité (25 semaines de présence). Ses interventions en commission et dans l'Hémicycle le placent au dernier rang de la classe valdoisienne... Doit faire des efforts à l'oral".
     Ce monsieur connaît les directives austérocroques de son compère Châtel : en 2012, pas de redoublement !

Education nationale malade de l'austérité

A Argenteuil, dans les écoles primaires et secondaires, le compte n'y est pas au niveau du nombre de psychologues scolaires, d'infirmières et de médecins, des personnels pourtant essentiels au suivi , à l'éducation, et à l'aide des élèves.
    Le gouvernement préfère sans doute très nettement aller faire la guerre en Afghanistan ou en Libye. Entre l'éducation et l'armée, son choix est fait.

Communiqué de Nathalie Arthaud :Les banquiers rassurés, les peuples pressurés

 
Le Premier ministre grec Papandréou vient ce vendredi mettre un genou à terre devant Sarkozy et lui assurer que l’Europe peut compter sur lui pour faire payer les pauvres. C’est un geste de plus pour rassurer les banquiers et les spéculateurs qui, après le vote du Parlement allemand sur le Fonds de secours à la zone Euro, se voient temporairement assurés de récupérer leur mise.
     Les peuples d’Europe, eux, vont devoir payer. Les 211 milliards que l’Allemagne va mettre dans la corbeille seront pris dans la poche de la population du pays. Quant aux classes populaires de Grèce, elles sont victimes d’un véritable racket en bande organisée.
     Le spectacle est révoltant, de cette « troïka » qui est retournée en Grèce : les représentants de l’Union européenne, de la Banque centrale et du FMI, à la manière d’huissiers du grand capital européen et américain, viennent vérifier que les coups pleuvent assez fort sur la population pauvre : « Combien de services publics avez-vous fermés ? Combien d’entreprises d’État avez-vous privatisées ? de combien avez-vous baissé le salaire des fonctionnaires ? Quelles nouvelles taxes avez-vous inventées pour faire payer les pauvres ? »
     Le cynisme et l’arrogance de ces gens provoqueront tôt ou tard une révolte des peuples d’Europe, qui refuseront de payer des dettes qu’ils n’ont pas contractées, et dont ils n’ont jamais profité.
                                                                                   Nathalie Arthaud, le 30.09.11