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dimanche 23 avril 2023

Argenteuil, « Chez Dahlias » : certes un fleuriste, mais plus qu’un fleuriste

 

Au 73 avenue Gabriel Péri, un lieu de fleurs mais aussi de sociabilité et d’échange

 

Au 73 de l'avenue Gabriel Péri
 

Nous avons évoqué hier l’évacuation d’urgence d’un bâtiment ancien de la rue Paul-Vaillant-Couturier qui menace de s’effondrer. D’abord, un salut de solidarité pour tous les locataires concernés. Parmi eux, il y a Dahlia, qui tient depuis des années une boutique « Chez Dahlia » qui n’est pas seulement un commerce de vente de fleurs, mais aussi un lieu chaleureux de rencontre et d’échange. La voilà obligée de déménager sa boutique…

         Elle est dorénavant installée au 73 de l’avenue Gabriel Péri, tout près de la mairie.

         Elle nous attend tous avec ses fleurs, ses céramiques, et son sourire.

         Nous irons, comme bien d’autres, nous en sommes sûrs. Dominique

samedi 1 octobre 2022

Argenteuil, quand la solidarité élémentaire permet de parvenir à la solution d’un grave problème

 

Le résultat d’un long fil d’engagements collectifs

 

Nous avions évoqué cette situation au mois de juin dernier. Une famille risquait l’expulsion locative pour une sombre affaire familiale. Deux enfants étaient encore scolarisés dans un lycée d’Argenteuil. Une enseignante, dont l’affaire était parvenue à ses oreilles, a décidé d’agir. Elle a été capable d’informer ses collègues, de mobiliser tous les soutiens possibles, et de persévérer dans un marathon long de sept mois. Aujourd’hui, ce grave souci a trouvé enfin sa solution définitive.

         La famille avait pu éviter l’expulsion. Elle vient de retrouver un logement chez un autre bailleur. Elle va retrouver le sourire et la tranquillité.

         Bravo à tous ceux qui ont été attentifs et ont répondu à l’aide demandée. Bravo à cette enseignante et aux autres enseignants. Bravo aux conseillers départementaux, Nadia Métref en particulier, qui n’ont pas botté en touche. Bravo à ceux qui, chez ABH, ont su entendre l’argumentaire des enseignants mobilisés. Merci également, aux structures administratives qui ont permis finalement qu’une solution soit trouvée dans les temps. À signaler que l’article du Parisien-95 de juin dernier a beaucoup aidé. Il synthétisait pour tous toutes les données du problème.

         Nous nous arrêtons sur cette affaire et sa belle conclusion parce qu’elle est aussi une leçon tout aussi belle. Lorsqu’une situation difficile sort de l’incognito, que des femmes et des hommes y réfléchissent et agissent, mobilisant toute une chaîne de soutiens, la solution devient possible. Oui, c’est une leçon utile. DM

samedi 10 septembre 2022

Enfants à la rue au sein d’un pays parmi les plus riches du monde

 

Est-ce ainsi que les enfants vivent ?

Cet été, plus de 1 600 enfants ont dormi à la rue en France, 77 % de plus qu’en janvier. Des dizaines de milliers d’autres vivent dans des hébergements d’urgence.

         Permettre à tous les enfants de dormir au chaud, et construire les dizaines de milliers de logements à prix accessibles, cela ne devrait pas être un problème à notre époque. Mais pour cette société, ce n’est pas une priorité.

 

Devant une telle situation, la mobilisation d’enseignants et de parents

 


 Au Mans, dans la Sarthe, à l’occasion de la rentrée scolaire, des enseignants ont découvert que des élèves ainsi que leurs familles étaient « sans domicile fixe » et avaient dû dormir une partie de l’été sur des pelouses dans des parcs de la ville. Au total, des associations ont recensé 25 enfants d’une dizaine de familles dans cette situation et ont pris l’initiative d’en héberger une partie dans une salle municipale alors que des orages s’abattaient sur la ville.

         C’est la préfecture qui a mis ces personnes à la rue alors qu’elles avaient jusque-là un logement d’urgence. Le maire socialiste Le Foll n’a pour sa part cherché aucune solution d’hébergement non plus.
Ce sont les enseignants et parents d’élèves qui ont dû se mobiliser pour faire connaitre cette situation inhumaine et intolérable.