Est-ce ainsi que les hommes vivent et des édiles agissent
Mais comment devient-on
« sans domicile » ? Il ne faut pas être très malin pour trouver
la réponse : addictions, histoires familiales, refus de la vie, cascade de
soucis qui y mènent, solitude… Des questions qui sont celles de parcours
individuels mais qui relèvent de la société et de ses caractéristiques en
particulier dans les pays dominants du capitalisme.
En
tout cas, la question des personnes « sans domicile » demande certes
des soutiens, qui ne devraient pas être seulement de la part des communes mais
surtout des moyens de l’État. Mais elle exige beaucoup d’empathie qui s’exprime
non seulement jour après jour de la part d’associations et de bénévoles, mais
par nombre de simples habitants. Mais pas par la municipalité.
À
Argenteuil, la liquidation du Centre d’Hébergement d’Urgence au cœur de l’été
dernier a été un mauvais pour les « sans abri ».
J’aborde
à nouveau ce grave sujet, car ceux qui s’intéressent à nos frères d’humanité
ont constaté que l’abri-entrée de la salle Jean Vilar avait été clos. (Voir nos photos)
Oui,
un « sans abri » occasionne des petits désordres. Oui, bien sûr, mais
pourquoi agir de cette façon ? Pourquoi priver d’un abri de la pluie un ou
plusieurs des nôtres d’humanité ?
Une
honteuse façon d’agir. DM