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vendredi 3 mars 2017

Fillon au conseil municipal d'Argenteuil


Prise nette de position ! Mais il le défend !


Les « affaires » et Fillon ont été évoqués lors du dernier Conseil municipal. Les affaires concernent toutes deux une suspicion d’emplois fictifs. L’une met en cause l’ex-maire d’Argenteuil, P. Doucet, à ce que nous sachions non candidat à l’élection présidentielle, et Fillon, l’encore candidat du parti Les Républicains à celle-ci. Cela a été rapporté par le site « Engagés pour Argenteuil » de la manière suivante : « Georges Mothron rappelle avoir saisi le Procureur le 16 juillet et le 31 août 2014 suite aux "graves irrégularités" qu'il dit avoir découvert "avec stupéfaction" en arrivant en fonctions. "J'ai été convoqué le 8 juillet dernier par le juge Tournaire du Parquet National Financier, à qui l'on venait de confier cette affaire (cf. celle de l’ancien maire DM). J'ai demandé des confrontations. J'attends depuis lors. Je m'étonne dès lors de la rapidité des procédures du même juge Tournaire" dans l'affaire François Fillon. "J'ai le sentiment d'une justice à deux vitesses" !!! »

         Si l’on comprend bien ce que dit Georges Mothron, il aurait souhaité que l’affaire Fillon qui écœure une fraction importante de la population soit remise aux calendes grecques ? Autrement dit, qu’elle soit  purement et simplement enterrée ?

         Les habitants d’Argenteuil apprécieront. 

http://engagespourargenteuil.fr/
En 1788 ? Non en 2017 !


A part G. Mothron, Fillon bientôt seul ?


Convoqué par les juges dans le cadre des emplois fictifs (mais très bien payés) de sa famille, menacé d'être mis en examen, Fillon a choisi la stratégie du complot. Celui qui n'a jamais de mots assez durs pour dénoncer, à la fois ceux qu'il appelle les « assistés », les soi-disant fraudeurs des classes populaires mais aussi le laxisme de la justice quand il s'agit des petits délinquants ou de simples manifestants arrêtés par la police, crie aujourd'hui « à l'assassinat politique » quand c'est lui qui est visé.

Si l'on en juge par le nombre de rats qui quittent son navire les uns après les autres, cette stratégie n'a pas l'air très efficace. Mais que Fillon tienne jusqu'à l'élection ou qu'il soit remplacé par Juppé ou un second couteau ne change rien quant au fond : c'est la potion amère qu'ils veulent nous administrer qui n'est pas ragoûtante, pas seulement celui qui tiendra le flacon !

samedi 18 février 2017

Colonisation : du FN au LR, des réactions abjectes


Macron et la colonisation : indignation sélective et réactions abjectes

 
L'Indigénat, la chicotte, le Congo-Océan, Madagascar, l'Algérie,..., ça leur rappelle quelque chose ?

Macron a évoqué en Algérie le fait que la colonisation par la France y avait été « un crime contre l'humanité » et une « vraie barbarie ». Il avait dit quasiment le contraire quelques mois auparavant, expliquant en substance que cette colonisation française avait été un facteur de progrès et d’enrichissement. On ne l’entend pas en revanche dénoncer la politique actuelle de l’impérialisme français et de son armée en Afrique.

         Cela a suffi pour réveiller les nostalgiques de l’Algérie française et les réactionnaires de tous poils. Fillon a jugé ces propos « indignes » d’un candidat à la présidentielle. Un élu LR les a qualifiés de « crachats inacceptables », quand le FN l’accuse de « tirer dans le dos de la France » depuis l’étranger.

         Mettre tout un peuple en tutelle pendant plus de 130 ans, considérer sa population comme des sous-citoyens, piller ses richesses, puis y faire une guerre sans merci qui s’est traduite par des centaines de milliers de victimes, tel est le sinistre bilan de ces « civilisateurs » à la mémoire très sélective.

mardi 14 février 2017

La Réunion et Fillon : pas de miracle



La Réunion
Fillon en quête d’un miracle ?

Après avoir été reçu à Gillot au son du maloya (que ses ancêtres politiques ont interdit durant des décennies), après  avoir dû faire interrompre par un ralé poussé de nervis un concert de casseroles à l’Etang Salé, voilà que  lors de la messe à St Gilles  où il est venu communier il s’entend dire par le curé, lisant fort à propos l'Evangile de saint Matthieu: "Accorde-toi vite avec ton adversaire pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge et qu'on ne te jette en prison. Amen je te le dis, tu ne t'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier sou".
         Décidemment même à La Réunion plus gros réservoir d’électeurs des DOM la charité n’est plus ce qu’elle était…

 


Le maloya est, avec le séga, l'un des deux genres musicaux majeurs de La Réunion. C'est à la fois un type de musique, de chant et de danse. Il est l'héritier des chants des esclaves.
 

lundi 13 février 2017

Argenteuil, Fillon, quand des édiles justifient l'injustifiable


Comment justifier l’injustifiable réprouvé par l’immense majorité de la population

Hier quelques militants du parti Les Républicains distribuaient sur le marché Héloïse un tract de défense du candidat du manoir, le ci-devant Fillon.
         Sous le titre : « Stop à la chasse à l’homme », nous pouvions lire le texte suivant : « C’est une véritable  chasse à l’homme qui est organisée pour empêcher la candidature de François Fillon » « François Fillon est prêt, comme il déjà fait, à répondre aux enquêteurs. Mais sa candidature à l’élection présidentielle ne doit être entravée par une machination ourdie par des officines… » !
« Chasse à l’homme » ? « Une machination ourdie par des officines » ?
         Ce sieur Fillon a détourné de l’argent public oui ou non ? Il a bénéficié de largesses d’amis, oui ou non ?
Pour aller au charbon pour défendre le pauvre homme traqué Fillon, seuls quelques militants Les républicains étaient sur le pont, essentiellement le maire, le futur candidat à la députation, et quatre autres conseillers municipaux, tous guère offensifs ce matin-là.
Il est vrai que pour bien des gens, au-delà de leurs autres convictions « de droite », cette affaire Fillon est tout de même dure à digérer. Et certains même, y compris dans ce camp, s’y refusent.
         Ce tract nous donne l’occasion de poster à nouveau ce qu’écrivait Nathalie ARTHAUD sur son blog il y a quinze jours :
 

« L’Irréprochable » et « l’Exemplaire » Fillon…

31 Janvier 2017

 « Pour gouverner un pays, ma conviction est qu'il faut être irréprochable. Je pose le principe de l'exemplarité du Président et des ministres » a solennellement déclaré Fillon en septembre dernier. Sauf qu’il aurait, lui aussi, mis les doigts dans le pot de confiture. Et il y serait allé franchement ! 500 000 euros pour sa femme en tant qu’assistante parlementaire ; un petit coup de main à ses enfants qui ont mené des « missions » « en raison de leurs compétences » alors qu’ils étaient étudiants ; quelques milliers d’euros pris dans une caisse noire du Sénat ; et pour compléter le tout, un petit service à 100 000 euros rendu par un de ses amis, milliardaire et propriétaire d’une revue littéraire qu’il a lui-même décoré de la grand-croix de la Légion d’honneur…
 Fillon crie au complot et s’indigne que son honneur soit bafoué car tout serait « légal ». Et quand bien même ! Il a placé sa femme, ses enfants, et pourquoi pas ses frères, ses sœurs, ses cousins ! Et on parle de 600 000 euros. Combien faut-il d’années de travail à un ouvrier pour les gagner ? 20, 25, 30 ans ! Légale ou pas, pour le chantre des économies, de la sobriété et du mérite, ces largesses, aux frais des contribuables, sont scandaleuses.
Fillon est blessé de voir sa vie et celle de ses proches passée au crible alors qu’il est candidat à la présidentielle. Mais des comptes, les travailleurs sont sommés d’en rendre en permanence : au moindre entretien d’embauche, à la moindre lettre de motivation, on est inspecté sous toutes les coutures et pour certains emplois, il faut même un casier judiciaire vierge. Idem pour les chômeurs qui doivent s’expliquer sur toutes leurs recherches d’emplois, fournir des preuves, justifier de leur demande s’ils repoussent un rendez-vous, etc.
Fillon se prétend « irréprochable » et « exemplaire », mais comme tous les bourgeois qui n’ont de cesse de prêcher des sacrifices aux travailleurs, il ne supporte pas d’avoir à rendre des comptes. Il ne veut pas que l’on parle de ses déplacements en Falcon, de ses conférences payées des milliers d’euros, de ses montres à 16 000 euros, de son château et de sa fortune. Il fait partie de cette longue liste de dirigeants politiques qui sont socialement étrangers au monde ouvrier et qui lui sont hostiles. Alors après Sarkozy, Juppé, Hollande et Valls, dehors Fillon ! »

 

Ce soir lundi 13 février
à 19h10
Itele : 
Nathalie ARTHAUD est l'invitée de Laurence Ferrari

samedi 11 février 2017

Le Pen : diviser pour laisser le grand patronat régner


Le Pen : diviser les travailleurs, préserver le patronat

Invitée de France 2 jeudi soir, Marine Le Pen a multiplié les attaques contre les travailleurs immigrés, qu'elle rend responsables à la fois du chômage, du manque de logements, de la délinquance, bref de tous les maux de la société. Elle dit vouloir créer une taxe sur les contrats de travail des travailleurs étrangers, condamnant ainsi au chômage ou au travail clandestin des travailleurs qui vivent en France parfois depuis des années, et qui ont fui la misère ou la guerre dans leur pays.
         Mais on n'aura pas entendu un mot, de toute la soirée, sur les vrais privilégiés qui parasitent la société. Le Pen n'aura jamais évoqué les revenus des PDG, des actionnaires, ni les profits du grand patronat. Elle n'envisage jamais de prendre l'argent où il s'est accumulé, dans les poches de la bourgeoisie.
         C'est le résumé de toute sa politique : opposer les pauvres entre eux, pour que les riches puissent continuer à faire leurs affaires.

jeudi 9 février 2017

Mélenchon : quelques voix valent bien une messe aurait dit Henri IV


Comme un poisson dans l’eau bénite

Jean-Luc Mélenchon a donné une interview à Famille chrétienne, une publication très famille, très chrétienne et très à droite, montrant qu’il savait s’adapter en souplesse à un tel public.

Ainsi, Mélenchon a dit qu’il comprenait, sans approuver, ceux qui avaient manifesté contre le mariage pour tous, s’est trouvé des points communs avec le pape, a rappelé son éducation catholique et prouvé par de nombreuses citations et tournures de phrase qu’il ne l’avait pas oubliée. Tout cela a été dit sur un ton de franche camaraderie et sans omettre le coup de chapeau obligatoire à l’armée française, le sabre étant toujours l’ami du goupillon.

À défaut d’entendre des voix, Mélenchon en attend, y compris de ce côté-là.

                                                        C.P. (Lutte ouvrière n°2532)

Un inspirateur de JL Mélenchon ?



mercredi 8 février 2017

Le Pen : programme "économique" anti-ouvrier


Le Pen : un programme économique anti-ouvrier

En présentant son programme à Lyon, Marine Le Pen a indiqué vouloir instaurer une taxe sur les importations. Elle souhaite également le retour à une monnaie nationale pour pouvoir la dévaluer. Le tout étant supposé favoriser les entreprises françaises.
Pour les familles populaires, ces deux mesures ne pourront se traduire que par une augmentation des prix, en tout premier lieu des carburants.
Faire payer aux travailleurs l'aide apportée au patronat français, c'est ce que signifie protectionnisme et patriotisme économique.

dimanche 5 février 2017

Fillon, à l'image de la classe qu'il sert

Fillon : un larbin très bien payé

« La France unie, attachée à une certaine idée de la famille, a été dédaignée », s’est emporté Fillon lors de son discours du 29 janvier à Paris. Lui, il n’a pas oublié sa famille en complétant ses revenus par de petits arrangements avec l’argent public. 
La justice n’y verra peut-être aucun délit. Mais, l’image de père la morale que François Fillon s’est donnée face à Sarkozy dans la primaire à droite a du plomb dans l’aile depuis les révélations du Canard enchaîné sur l’emploi sans doute fictif d’attachée parlementaire de Penelope Fillon. Cet « emploi » qui lui a rapporté 830 000 euros, elle l’a cumulé avec un autre, probablement aussi fictif que très bien rémunéré, à la Revue des deux mondes, propriété d’un milliardaire ami de la famille. Le journal du dimanche a affirmé, lui, qu’entre 2005 et 2007, quand Fillon était sénateur de la Sarthe, il avait encaissé sept chèques d’une caisse secrète pour un total de 21 000 euros. Et il s’est pris lui-même les pieds dans le tapis en avouant sur TF1 qu’à la même époque, il avait rémunéré ses deux enfants 84 000 euros, toujours avec de l’argent public, pour des missions d’avocats alors qu’aucun des deux n’avait terminé ses études de droit.
La famille Fillon semble s’accommoder parfaitement de l’assistanat parlementaire dont les indemnités sont bien au-dessus du RSA où même des 750 euros hypothétiques du revenu universel. Pourtant, à l’occasion du meeting du 29 janvier, où son amour pour son épouse, son amour de la France ont été savamment orchestrées, Fillon a fustigé « l’assistanat universel », qu’encouragerait le revenu universel de Benoît Hamon.
Il n’est pas surprenant que Fillon utilise les opportunités offertes par ses fonctions, tout en endossant le costume de père la rigueur, chantre du travail et de l’effort. Il est au service d’une classe qui amasse des centaines de millions d’euros en parasite du travail de la classe ouvrière, qui profite des aides publiques, qui se soustrait à l’impôt légalement ou illégalement et qui, dans le même temps, ne cesse d’appeler à la baisse du « coût du travail », comme Fillon l’a encore proclamé dimanche 29 janvier.
Fillon est à l’image de la classe qu’il sert : il exige la bouche pleine que les classes populaires se serrent la ceinture encore un peu plus pour la grandeur de la France. « Salariés, indépendants, fonctionnaires, on est tous sur le même navire », a déclaré Fillon ; il a juste oublié d’ajouter que lui était sur le pont avec ses maîtres et les classes populaires à ramer en fond de cale.

                                       Boris SAVIN (Lutte ouvrière n°2531)

samedi 4 février 2017

PCF : une 6ème République, pas un objectif pour les travailleurs


La VIe République : un leurre

Dans son entrée en campagne électorale, et surtout dans la perspective des législatives, le PCF met en avant l’idée d’une VIe République, pour « redonner le pouvoir au peuple », comme s’il l’avait jamais eu sous l’une des Républiques précédentes. 
La même idée est agitée par Mélenchon, et Hamon évoque des aménagements institutionnels nécessaires.
Laisser croire qu’il suffit d’introduire les élections à la proportionnelle, d’élargir le recours au référendum, d’abolir l’article 49-3, de limiter les pouvoirs du président de la République et d’interdire le cumul des mandats, pour que le peuple ait le pouvoir relève au mieux de la naïveté.
Ce qui garantit à la bourgeoisie, aux gros actionnaires, leur domination sociale et politique, ce n’est pas la Constitution mais la propriété privée sur les usines, sur les réseaux de transport et de distribution, sur les banques.
C’est pourquoi revendiquer une véritable transformation des institutions politiques en faveur des travailleurs et des classes populaires est inséparable d’une remise en cause de la propriété privée sur les moyens de production. La bourgeoisie impose sa dictature sur l’économie, et c’est cela qu’il faut changer.
Cela passerait par le contrôle permanent des travailleurs sur les moyens de production dans les usines, sur les lieux de travail mais aussi dans les quartiers. Les travailleurs et les classes populaires auraient à élire parmi les leurs des représentants révocables à tout moment et rétribués comme un ouvrier.
Grâce à cela, les classes populaires bâtiraient enfin un État au service de la population. Changer la Constitution ne ferait rien, car c’est en fait l’appareil d’État avec ses hauts fonctionnaires, ses cadres de l’armée et de la police, ses juges, qui demeure hors de tout contrôle, qu’il faut renverser et remplacer par l’intervention permanente et directe des classes populaires. En dehors de cette perspective, la Constitution peut changer, mais ce sont les mêmes qui en coulisse continueront d’être la colonne vertébrale de l’État, au service des mêmes intérêts.
Alors, il n’y a rien à défendre dans la Ve République, c’est exact. Mais ce dont la société a besoin pour sortir les classes populaires du chômage et de la misère, ce n’est pas d’un simple coup de peinture mais d’un grand coup de balai.

                                   Boris SAVIN (Lutte ouvrière n°2531) 

 

Le samedi 11 mars
 

A Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
meeting avec Nathalie ARTHAUD à 19 heures (entrée libre)
Puis banquet
Grande salle Jean Vilar

Réservez pour le banquet : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à mon ordre

mardi 31 janvier 2017

Argenteuil : Valls, P. Doucet : malgré tous les réseaux...


Une gifle… électorale !

A Argenteuil, l'ex-Premier ministre n’a remporté que 33,3% des voix lors de la « primaire PS » de ce dimanche. Même proportion à Bezons avec 34,2%. Nous ne pouvons que rappeler ce que nous disions après le premier tour de cette primaire :
    « A Argenteuil, l'ex-Premier ministre n’a remporté que 33,3% des voix lors de la « primaire PS » de ce dimanche. Même proportion à Bezons avec 34,2%. Même à Argenteuil, Valls n’a pas brillé lors de la « primaire » de ce dimanche. Il y arrive seulement bon second, alors que son porte-parole national n’est autre que le député du cru, P. Doucet, lequel ne manque ni d’entregent ni d’influence.
    Il est vrai qu’Argenteuil n’a jamais réussi au jeune louveteau d’alors qui y aiguisa dans les années 1980-1990 ses dents longues et qui la quitta après les élections législatives qu’il mena sur le thème « trop de social tue le social », ce qui lui valut une déroute argenteuillaise mémorable.
    Son mauvais score de ce dimanche sur Argenteuil vaut aussi pour son lieutenant, le député, qui n’a eu de cesse pendant deux ans et demi de justifier tous les faits et gestes anti-ouvriers de son mentor. Sa justification médiatique de la Loi travail doit ainsi rester dans toutes les mémoires… »



Jeudi prochain 2 février, venez discuter avec les militants de Lutte ouvrière, il y a de quoi !




Réunion publique de Lutte ouvrière

A Argenteuil

Le jeudi 2 février 2017

A 20 heures

Espace Nelson Mandéla

82 bd du Gl Leclerc

« Gauche, droite, droite, gauche, ils veulent nous faire marcher au pas. Faisons entendre le camp des travailleurs face au camp de la bourgeoisie »

Démocratie,députés PS, des "comptes à rendre..." au "camp de la bourgeoisie" certes


Vous avez dit « comptes à rendre » ?

Interrogé à la radio sur la chance faible selon lui de voir des députés PS rallier en masse Macron, P Doucet, le député d’Argenteuil-Bezons, feu porte-parole de Valls dans ces primaires, a déclaré : « …quand vous êtes un député socialiste, élu par des électeurs socialistes, avec des militants socialistes, vous avez des comptes à rendre à vos propres électeurs. Donc je pense que la majorité ne suivra pas (le mouvement En Marche ! ».
         On a certes les arguments que l’on peut, mais tout de même !
         A-t-on déjà vu localement comme à l’échelle gouvernementale, P Doucet comme ses confrères avoir des « comptes à rendre » à leurs électeurs PS comme aux autres ?
         A la classe dominante, là, c'est une autre chose.

samedi 28 janvier 2017

Hamon, Valls, Royale, P Doucet : un clan des quatre et des autres de la Loi travail


Primaire de gauche : au théâtre ce soir !

 


Lors du dernier débat de la primaire à gauche, chacun a été dans le rôle qu’il s’est choisi depuis le début. Hamon a cherché à faire croire qu’il incarnait une « vraie gauche », en parlant non pas de donner un travail décent et correctement payé aux 18-25 ans, mais une misère de 750 euros. Croire qu’il va faire rêver avec une telle aumône, c’est bien digne d’un ancien ministre socialiste !
         Quant à Valls, il a une nouvelle fois adopté la posture du défenseur de « la société du travail », lui qui a permis au patronat de licencier plus facilement grâce à la loi El Khomri. Il a même eu le culot de se présenter comme le « candidat de la feuille de paie », lui qui, en tant que Premier ministre, s’est refusé à donner le moindre coup de pouce au Smic.
         Une sacrée farce, cette primaire de gauche ! 

Une histoire de clous mais surtout d’épines entre eux

 
P. Doucet, le député d’Argenteuil-Bezons, porte-parole de Valls est un familier des « grandes gueules » sur RMC où il est à « tu et à toi » avec les animateurs. Il a été interrogé ces jours derniers sur le fait que Royale ne soutenait pas Valls. Son explication est simple : Royale a l’habitude de sortir « des clous » et avec le petit père fouettard Valls, cela a dû faire des étincelles lorsqu’ils étaient ensemble au gouvernement.
         Cette explication sur le quant-à-soi de Royale qui lorgne vers Macron, ce qui au final n’intéresse personne, est une belle bluette.
         Comme si tous ces politiciens ne passaient pas leur temps à changer de cheval, ralliant telle ou telle écurie du PS ou d’ailleurs, la quittant, n’ayant en vue que leurs petits calculs personnels sur la suite de leur carrière.

mercredi 25 janvier 2017

Hamon et Valls, deux faces d’un PS aux ordres du grand patronat. Un communiqué de Lutte ouvrière-95


Hamon et Valls, deux faces d’un PS aux ordres du grand patronat

-communiqué de Lutte ouvrière-95- 

A l’issue du premier tour de la primaire, on nous dit que le PS sera scindé en « deux gauches irréconciliables ». Une mascarade !
Si la sanction infligée à Valls se confirme au second tour, aucun travailleur ne le regrettera. Valls incarne depuis longtemps l’aile droite du PS, qui voudrait que ce parti ne fasse plus semblant d’être « socialiste ». Depuis 2012, il s’est posé en champion de l’ordre et du conservatisme. Avec arrogance, Valls a mené une politique entièrement dévouée au grand patronat qui, de la loi Macron à la loi Travail, et à toutes les aides accordées aux entreprises, n’a eu qu’à se louer d’un tel serviteur.
Avec un discours qui se veut plus à gauche, Hamon a touché nombre d’électeurs PS déçus par le quinquennat. Mais il en est tout autant responsable. Comme Valls, Hamon est au PS depuis 30 ans. Comme Valls, Hamon a fait campagne pour Hollande en 2012. Comme Valls, il est devenu ministre. En 2014, il a fait partie de ceux qui, au sein du gouvernement, ont soutenu Valls pour qu’il remplace Ayrault.
Dans sa campagne, Hamon a cherché à se singulariser avec la proposition d’un revenu universel de 750 euros en 2022. Mais ce dont les classes populaires ont besoin, c’est d’un travail avec un salaire décent, qui ne devrait jamais être inférieur à 1800 euros nets. Hamon explique que le travail va se raréfier en raison de la robotisation, mais pourquoi le machinisme et le progrès technique ne pourraient-ils pas servir à diminuer le temps de travail, sans perte de salaire, en prenant sur les profits pour financer les emplois.
Si le second tour confirme le succès de Hamon, peut-être mordra-t-il sur l’électorat du dissident Jean-Luc Mélenchon. En tout cas, avec Macron, l’autre dissident, tous trois incarneront la gauche gouvernementale, passée, présente et à venir. Cela fait très longtemps que cette gauche, dans ses différentes nuances de rose, ne veut rien faire contre les intérêts du patronat, et se condamne ainsi à trahir ses électeurs des classes populaires.
Ce dont les travailleurs ont besoin, c’est d’un parti qui défende vraiment leurs intérêts. Un parti qui s’en prenne à la bourgeoisie. Un parti qui prépare les travailleurs à la seule issue : se battre pour défendre leurs intérêts de classe, par la grève et les mobilisations de masse. 
C’est pour affirmer cette nécessité, pour que tous ceux qui en sont conscients puissent l’exprimer, que Nathalie Arthaud, au nom de Lutte ouvrière, sera la candidate à l’élection présidentielle. 

                                                                        Argenteuil, le 25.01.17.

mardi 24 janvier 2017

Argenteuil : Valls et P. Doucet : petite déconvenue locale, petit mais pas surprenante


Petite déconvenue qui fait toujours plaisir

 Même à Argenteuil, Valls n’a pas brillé lors de la « primaire » de ce dimanche. Il y arrive seulement bon second, alors que son porte-parole national n’est autre que le député du cru, P. Doucet, lequel ne manque ni d’entregent ni d’influence.
         Il est vrai qu’Argenteuil n’a jamais réussi au jeune louveteau d’alors qui y aiguisa dans les années 1980-1990 ses dents longues et qui la quitta après les élections législatives qu’il mena sur le thème « trop de social tue le social », ce qui lui valut une déroute argenteuillaise mémorable.
         Son mauvais score de ce dimanche sur Argenteuil vaut aussi pour son lieutenant, le député, qui n’a eu de cesse pendant deux ans et demi de justifier tous les faits et gestes anti-ouvriers de son mentor. Sa justification médiatique de la Loi travail doit ainsi rester dans toutes les mémoires.
         Mobilisation médiocre localement de ces « primaires », malgré les manœuvres à « deux balles » des alentours du PS pour jouer l’un ou l’autre prétendant en vue de la suite, mauvaise score de Valls, rien de très intéressant finalement, si ce n’est celle de voir des ennemis du monde du travail subir un petit désagrément.


Jeune loup déguisé en jeune carriériste



lundi 23 janvier 2017

Hamon, Valls : bonnet blanc et blanc bonnet


Primaires : un slogan élémentaire

 
Quand ils étaient ministres, ensemble,... deux copains !

Hamon est arrivé en tête, Valls en second. Ces deux messieurs se retrouvent, comme hier, ensemble dans un gouvernement au service du patronat. Pour le monde du travail, un seul slogan : 

« BONNET BLANC ET BLANC BONNET »

samedi 21 janvier 2017

Le Pen et le "produire français". la réalité : la "production française" faite de la production internationale


Le Pen : Produire français ????

 
Interrogée par le Républicain lorrain sur sa venue en Moselle Est et la visite d'une menuiserie dont le patron est candidat FN aux législatives à Sarreguemines, Marine Le Pen a déclaré dans le Républicain lorrain : « Je vais à la rencontre d’entreprises qui produisent français.  »
         Que veut dire "produire français" ? Est-ce que la Smart Fortow, conçue par un suisse, fabriquée à Hambach en Lorraine avec des composants venant des quatre coins du monde est une voiture "française" ? Mais la Smart Forfour (4 places) produites en Slovénie sur les mêmes chaînes de production qu'une voiture "française" la Twingo, c'est quoi comme voiture, slovène, française ou encore allemande, selon la nationalité des actionnaires, le groupe Daimler ?
Est-ce que Continental dont l'actionnaire est la famille Schaeffler, une immense fortune en Allemagne, constituée par l'exploitation des travailleurs de Sarreguemines fabrique des pneus "français" ?
         Produire français ne veut rien dire. Cela permet juste d'essayer de faire oublier qu'il y a les exploiteurs et les exploités. Le monde du travail et le monde patronal. Et Le Pen, la bourgeoise de Saint-Cloud, défend ce monde capitaliste en crise en masquanr l'exploitation et en tentant de diviser les exploités selon leur nationalité.

Primaires de gauche : bonimenteurs en discours


Primaire de gauche : des candidats dans la continuité de Hollande

À l’occasion des débats télévisés, les sept candidats de la primaire de gauche se sont livrés au difficile exercice consistant à tenter de se distinguer les uns des autres, en prenant leurs distances avec Hollande tout en s’en revendiquant.
 

Sur un certain nombre de sujets, comme la dépénalisation du cannabis ou l’accueil des migrants, les candidats ont donc affiché des positions parfois tranchées et des désaccords, même s’ils ne l’ont pas fait quand ils occupaient un poste de ministre dans un des gouvernements de Hollande, ce qui a été le cas de la plupart d’entre eux.
Avec son revenu universel, Hamon a décroché selon la presse la palme du candidat le plus à gauche. Mais cette distinction médiatique est bien significative du vide absolu des programmes pour ce qui concerne la vie des travailleurs, des chômeurs, des retraités. La question pour les classes populaires n’est pas de recevoir quelques centaines d’euros pour garder la tête hors de l’eau, mais d’avoir un travail, payé de manière à vivre dignement et pas à survivre.
Pour répondre à ces exigences vitales pour les classes populaires, les concurrents à la primaire à gauche sont tous disqualifiés car tous ont été solidaires ou responsables, plus ou moins longtemps, de la politique antiouvrière des gouvernements Hollande.
Face aux caméras, les sept prétendants ont eu à cœur de montrer qu’ils étaient des candidats responsables, revendiquant de continuer la politique sécuritaire et militariste de Hollande sous prétexte de lutter contre le terrorisme. Peillon, Montebourg et Valls sont favorables à un budget de la Défense équivalent à 2 % du produit intérieur brut, comme le réclame le chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers. Hamon, lui, s’est déclaré favorable à un budget de la Défense représentant 3 % du PIB.
Quand on ambitionne d’accéder au plus haut niveau de l’État, il faut montrer en effet qu’il y a des sujets avec lesquels on ne plaisante pas. Et ces débats ont au moins eu l’intérêt de montrer, à ceux qui ne l’auraient pas encore compris, que lorsqu’il est question de l’armée, de son budget et de toutes les affaires sérieuses de la bourgeoisie, tous les candidats sont alignés le doigt sur la couture du pantalon, prêts à servir !

                                         Boris SAVIN (Lutte ouvrière n°2529)

vendredi 20 janvier 2017

France Bleu Drôme-Ardèche : Interview de Nathalie Arthaud : "Que les travailleurs lèvent leurs propres intérêts"

Médias largement inaccessibles pour « le camp des travailleurs » et Nathalie ARTHAUD. Comptons sur notre engagement militant et notre parole


Nathalie Arthaud en campagne : comptons sur nos forces militantes !

 

En ces temps de campagne électorale, l’inégalité de traitement entre les « grands » candidats et les « petits » saute aux yeux. Seuls semblent exister ceux qui, à droite ou à gauche de l’hémicycle, s’inscrivent dans le cadre de la perpétuation du système de domination de la grande bourgeoisie. 
 
Bon, c'est plus facile en été, mais courage !

Le CSA, conseil supérieur de l’audiovisuel, est censé faire respecter un certain nombre de règles, sinon d’égalité de traitement des candidats déclarés à l’élection présidentielle, du moins d’équité, ce qui à ses yeux implique de tenir compte de ce qu’il appelle leur représentativité. Il s’agit de leurs résultats électoraux et d’une « contribution de chaque candidat à l’animation du débat électoral », cercle vicieux s’il en est. Les scores et les invitations à des grands débats largement médiatisés sont-ils indépendants des reportages, articles, journaux télévisés, émissions de toute sorte, faisant apparaître les politiciens à la moindre occasion, même la plus futile, et citant leur moindre parole ?
En vertu de ce genre d’équité, en janvier 2012 lors du début de la précédente campagne pour l’élection présidentielle, Nathalie Arthaud avait été présente dans les médias 61 fois moins longtemps que Sarkozy, 43 fois moins que Hollande et 12 fois moins que Le Pen. Le candidat du NPA Philippe Poutou avait subi le même traitement inacceptable.
Actuellement, les chaînes de télévision et de radio n’ont d’yeux que pour les primaires, de la gauche après celle de la droite. D’autres candidats annoncés, Le Pen, Macron, Mélenchon, ont aussi l’exclusivité de leurs micros.
Il n’y a pas à s’étonner que les grands médias, partie intégrante du système de domination de la grande bourgeoisie, au demeurant propriété directe des capitalistes ou plus ou moins soumis à leur pouvoir et à leur financement, s’arrogent le droit de faire l’opinion en donnant la parole aux politiciens qui défendent, d’une manière ou d’une autre, les intérêts exclusifs de la classe dominante. Ils pèsent d’autant plus que, depuis des années, le mouvement ouvrier est de moins en moins présent sur le devant de la scène, tant par la voix de ses organisations que dans la rue, et que les revendications ouvrières normales, un travail, un salaire décent, un logement, une retraite correcte, passent à la trappe.
Ceux qui font réellement fonctionner la société, ceux qui par leur travail permettent aux riches de l’être de plus en plus, ceux auxquels on impose le chômage, la précarité ou les cadences intenables, ceux qui doivent survivre de pensions de plus en plus insuffisantes, ne se font un peu entendre que lorsqu’ils se manifestent dans les rues, comme ils l’ont fait au printemps dernier contre la loi El Khomri.
Alors, dans cette campagne électorale où tout tend à focaliser le scrutin sur la droite dans une ou deux versions, ou la gauche gouvernementale sous la forme d’anciens ministres, ceux qui se reconnaissent dans le camp des travailleurs que veut incarner Nathalie Arthaud ne doivent compter que sur eux-mêmes, sur leur propre action, pour se faire entendre.
Candidate présentée par Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud veut se faire la porte-parole des travailleurs, ouvriers, chômeurs, retraités qui veulent faire entendre leurs exigences face à un système politique et social dirigé par et pour les capitalistes.
Pour que cette voix porte, elle devra être relayée par toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans sa candidature, qui jugeront nécessaire qu’une communiste révolutionnaire soit présente et se fasse entendre malgré l’étouffoir du système médiatique.
Dans les immeubles, les quartiers, les bureaux, les ateliers, sur les marchés et devant les magasins, au bistrot, à la cantine, dans les foyers, les amphis et les salles de classe, les salles de pause, il faudra faire connaître le programme de Nathalie Arthaud, un programme de revendications et de lutte pour le monde du travail.
Face aux multiples clones de Gattaz qui déclineront les promesses mensongères et les attaques futures, ce sera le moyen d’affirmer dans ces élections le refus du monde du travail de continuer à payer la crise du système, et son aspiration à vivre une autre société.
 
                                     Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2529)

 
Rendez-vous de ce week-end :
 
Ce soir notre permanence de 17 heures 15 à 18 heures 15 Carrefour « Babou »
 
Demain matin samedi dans les rues de Bezons
 
 
Dimanche au marché d’Argenteuil de 10 heures 30 à midi
 

 

 

Réunion publique de Lutte ouvrière
A Argenteuil
Le jeudi 2 février 2017
A 20 heures
Espace Nelson Mandéla
82 bd du Gl Leclerc
 « Gauche, droite, droite, gauche, ils veulent nous faire marcher au pas. Faisons entendre le camp des travailleurs face au camp de la bourgeoisie »

 

Le samedi 11 mars prochain, à Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
Grande salle Jean Vilar
Réservez pour le banquet : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à mon ordre.

 

Dimanche 26 mars
A 15 heures
Grand meeting national de campagne
De Nathalie ARTHAUD
Docks de Paris à Saint-Denis (93)