Affichage des articles dont le libellé est politique gouvernementale. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est politique gouvernementale. Afficher tous les articles

samedi 7 juillet 2018

Plan anti pauvreté : et puis ça peut attendre…


Paroles, paroles...

  

Le gouvernement doit présenter bientôt un plan « anti-pauvreté ». On aura alors droit à nombre d’annonces théâtrales, à des discours sur « l’accompagnement vers l’emploi »…
Et après ? Après ça, le gouvernement continuera à réduire le personnel dans les écoles et dans les services publics, le patronat continuera à licencier et à multiplier les emplois précaires et sous-payés.





mardi 17 avril 2018

Macron, impôts : pas de nouvel impôt : qui peut y croire ?


Mais on peut toujours jouer avec les mots

Il nous prend pour des gosses

Dans son interview du dimanche 15 avril, Macron s'est engagé à ce qu'il n'y ait pas de nouvel impôt jusqu'à la fin de son quinquennat.
Or, l'Association des maires de France s'élève contre la baisse de la dotation de l'État pour 22 000 communes en 2018. Comment vont-elles faire face à leurs dépenses sans augmenter les taxes ?
Pas de nouvel impôt, donc, juste de nouvelles taxes. Macron, spécialiste des phrases mensongères.
Localement, les habitants, en particulier les parents d’élèves et les utilisateurs des structures culturelles municipales, connaissent l’application de la méthode Macron version Argenteuil : pas de hausse des impôts locaux, mais augmentation, parfois drastique, des tarifs communaux !

samedi 14 avril 2018

Macron à l’école sur TF1 : zéro pointé !


On rend nos copies jeudi 19 !

 
Le détrousseur de retraités qui a le cynisme de leur dire merci

Macron avait savamment orchestré son interview de jeudi 12 avril sur TF1 dans une petite école d'un village de l'Orne. Il a claironné sur tous les tons qu'il était résolu à poursuivre ses attaques contre les cheminots avec sa réforme du rail, contre la jeunesse avec la sélection dans les universités… Et il faut toute l’arrogance et le cynisme de ce président des riches pour croire que des remerciements aux retraités suffiront à compenser la hausse de la CSG et la ponction que cela a représenté sur leurs revenus.
La seule réponse que doit apporter le monde du travail à ce genre de provocation sera d'être le plus nombreux possible à exprimer sa colère le 19 avril dans les grèves et les manifestations !


Un car de l’Union Locale des syndicats CGT d’Argenteuil partira jeudi 19 avril pour rejoindre la manifestation interprofessionnelle à Paris-Montparnasse. Le rendez-vous est à 12 heures 45 devant la salle Jean Vilar, boulevard Héloïse. Une collecte pour participer au financement au car aura lieu dans celui-ci. On peut me transmettre les inscriptions, je transmettrai. DM

mardi 3 avril 2018

Minimum vieillesse et allocation de rentrée scolaire d’un côté, et CICE de l’autre, de la lune au soleil


Des clopinettes !

 
Le minimum vieillesse, un millième de seconde de ses revenus ?

Le gouvernement est fier d'annoncer que le minimum vieillesse augmente de 30 euros et passe à 833 euros par mois et que l'allocation de rentrée scolaire augmentera de 1 %.
          Ce même gouvernement donne 20 milliards d'euros au patronat, rien qu'au titre du CICE, sans compter bien d'autres aides. Il y a officiellement près de 9 millions de gens vivant sous le « seuil de pauvreté ». S'ils pouvaient se partager l'équivalent du CICE, cela ferait plus de 2.200 euros par mois pour chacun d'eux pendant un an.
Deux poids, deux mesures...

samedi 3 mars 2018

Démission et indemnité chômage, loin de la promesse de Macron


C’était que pour les élections…

 
...DES RICHES !



Il y a un an, pour se faire élire, Macron avait promis que les salariés qui démissionnent toucheraient une indemnité chômage.
À présent, alors que son gouvernement s'apprête à ficeler une « réforme » de l'assurance-chômage, cette promesse se réduit à pas grand-chose. Les conditions pour y avoir accès seront si strictes que seuls 3 % du million de salariés démissionnaires par an seraient concernés.
On sait depuis longtemps que les promesses de campagne n'engagent que ceux qui y croient... 

Cela n’empêche pas la députée d’Argenteuil-Bezons, qui nous fait marcher, de « tweeter » le message suivant : « donner la possibilité de bénéficier du chômage quand on démissionne pour mener un nouveau projet professionnel, comme changer de métier ou créer son entreprise ».
         Comme disait il y a cinquante ans l’inspecteur Bourel : « Oui mais bien sûr » !

lundi 23 octobre 2017

Macron et l'indemnisation des démissionnaires : promesse électorale, et… valse-hésitation



Pas pour demain

Macron, en campagne électorale, avait promis d'étendre le droit à indemnisation aux salariés démissionnaires et aux indépendants, pour adoucir de quelques mesures favorables aux travailleurs sa politique anti-ouvrière.
Le gouvernement évalue ce que cela coûterait aux caisses d'assurance chômage. Et comme il n'est pas question de demander au patronat de payer, il tempère aujourd’hui les engagements de Macron.
Ce qui aboutit soit à ne pas appliquer la mesure, soit de baisser les indemnités des chômeurs.
Il est bien capable de faire les deux.

dimanche 8 octobre 2017

Retraités, Macron n’aime pas les « vieux » ! Dans la rue mardi !


           Une campagne odieuse : « aisés », les retraités ?

La manifestation annuelle des retraités, qui s’est tenue jeudi 28 septembre, a rassemblé plus de mécontents que d’habitude, et pour cause ! Ceux que certains médias se complaisent à traiter de retraités aisés, répétant comme des perroquets la propagande gouvernementale, subissent des atteintes accrues à leur niveau de vie sous le fallacieux prétexte de solidarité avec les jeunes.
Macron avait annoncé la couleur avant son élection. « Aux plus aisés des retraités, je leur demanderai un effort », avait-il déclaré. Mais, pour lui et ses ministres, avec 1 200 euros par mois on deviendrait un nanti. Car c’est à partir de ce seuil que les retraités verront leur CSG augmenter de 1,7 % au 1er janvier, soit une ponction d’au moins 20 euros par mois. 60 % des retraités vont être touchés par cette mesure.
Par ailleurs 560 000 retraités, sur quelque quatorze millions, ne touchent que 800 euros au titre de l’allocation de solidarité pour personnes âgées, et d’autres doivent se contenter de 1 037 euros de retraite de base, soit 22 euros au-dessus du seuil de pauvreté ! Et cela à condition d’avoir cotisé un nombre suffisant d’annuités, ce qui est loin d’être le cas pour tous. Compte tenu du nombre de carrières incomplètes, la Caisse nationale d’assurance vieillesse a calculé que la retraite moyenne se situe à 687 euros par mois, en divisant le montant total de ce qu’elle verse par le nombre d’allocataires.
La plupart des retraités connaissent un blocage de leur pension depuis 2013, ce qui représente une perte de pouvoir d’achat de 3,6 %. Pour les fonctionnaires, elle reste bloquée, et aux autres on a promis une augmentation de 0,8 % – ce qui est déjà minime – au 1er octobre, mais le gouvernement la repousse maintenant au 1er janvier. Quant aux retraites complémentaires, qui représentent souvent une part importante de la pension, elles ne bougeront pas.
Malgré toutes ces ponctions sur leur niveau de vie et le bas niveau de la plupart des pensions, le gouvernement et les médias ne cessent de stigmatiser les retraités, laissant croire qu’ils mènent la grande vie sans se soucier des difficultés des autres, et qu’ils ne mériteraient pas qu’on leur verse un argent dont ils n’ont nul besoin. Mais cet argent que les retraités perçoivent, d’où sort-il, si ce n’est de leur poche ? Mois après mois, pendant toute une vie de travail, une partie de leur salaire leur a été prélevée pour financer des caisses de retraite. Il s’agit de leurs économies, pas de l’argent qu’ils auraient volé à l’État ou à plus pauvres qu’eux. Quant à reprocher aux retraités leur manque de solidarité, c’est oublier qu’ils sont bien nombreux ceux qui, en dépit d’une petite retraite, se privent pour aider des jeunes de leur famille au chômage.
Tant mieux si, après plus de quarante ans de travail, un certain nombre d’entre eux vivent convenablement, sans avoir à trop se soucier du lendemain. Ce n’est rien en comparaison de ce que leur travail a rapporté à leurs employeurs, et ce n’est qu’une goutte dans l’océan de la richesse des possédants.
                                              Marianne LAMIRAL (Lutte ouvrière n°2566)

                                                                   





lundi 2 octobre 2017

Buget de l'Etat, budget patronal


Le budget… du pouvoir d’achat des riches



« Le budget du pouvoir d'achat », c'est ainsi que le gouvernement ose présenter le budget de l'État pour 2018. Pour les riches et le patronat, c'est Noël avant l'heure : quasi-suppression de l'ISF, baisse de l'impôt sur les sociétés, augmentation du CICE... Pour financer tous ces cadeaux, le gouvernement prévoit 15 milliards d'euros d'économies, prises directement dans les poches des classes populaires : baisse de l'APL, augmentation de la CSG, suppression de dizaines de milliers de contrats aidés...la liste n'est pas exhaustive.
         Comme ses prédécesseurs, le gouvernement prétend qu'aider les riches créera les emplois de demain. C'est un bien gros mensonge pour habiller le rançonnage des classes populaires au profit de la bourgeoisie.

mardi 12 septembre 2017

CSG : hausse pour les retraités, non, non et non !


Nous ne sommes pas morts

 
Le gouvernement veut faire peser sur un grand nombre de retraités une hausse de la CSG.
         Retraités âgés, jeunes retraités, nous avons encore la force de dire non et de les faire reculer sur le plan de cette mesure scandaleuse.
         Premier acte. L’Union Locale des syndicats CGT d’Argenteuil appelle à se rassembler jeudi 21 septembre à 11 heures devant la sous-préfecture d’Argenteuil,  le matin de la nouvelle journée d’action contre les Ordonnances de Macron, appelée à la suite de celle d’aujourd’hui.
         Battre le pavé à Paris ce n’est pas toujours simple. Se rassembler devant la sous-préfecture est à la portée de tous ! 

Pour protester contre les attaques contre les retraités
Pour dire « non à la hausse de la CSG »
Dans le cadre de la nouvelle journée de grève et de manifestions
Jeudi 21 septembre, 11 heures, devant la sous-préfecture d’Argenteuil

 
CSG : la hausse, c’est tout de suite

Macron et son Premier ministre Édouard Philippe avaient annoncé que la hausse de la CSG, prévue pour l’ensemble des rémunérations et pensions, serait compensée par la suppression des cotisations sociales pour les salariés du privé. Les retraités, eux, devaient trouver leur compte dans la suppression de la taxe d’habitation annoncée pour 80 % des ménages. Le gouvernement prétendait même augmenter ainsi le pouvoir d’achat des classes populaires. Mais ce qui s’annonce est tout autre.
Le gouvernement a bien confirmé, la semaine dernière, la hausse de la CSG de 1,7 point, applicable dès janvier 2018 aux salariés comme aux retraités touchant au moins 1 200 euros. Il a aussi annoncé une revalorisation minuscule de moins de un pour cent des pensions en octobre. Elle sera insuffisante pour couvrir la hausse de la CSG, en revanche elle sera suffisante pour faire gagner à certains retraités un peu plus de 1 200 euros, ce qui les assujettira désormais à la CSG dont ils étaient jusque-là dispensés.
Par contre, le gouvernement a décidé d’étaler les baisses de cotisations sociales en deux fois, entre janvier et l’automne. Les salariés du privé vont donc voir baisser leur salaire net en janvier 2018.
Les fonctionnaires, eux, subiront la hausse de la CSG, sans compensation puisque le point d’indice reste gelé et qu’ils n’auront pas de baisse de cotisations sociales. Bercy évoque une compensation financière, sans plus de précision.
Avec la hausse de la CSG, la baisse des APL, les salariés et retraités vont donc voir, dès maintenant, baisser leur niveau de vie, sans aucune certitude qu’il y ait un rattrapage par la suite. Quant aux sommes ainsi dégagées par le gouvernement, elles vont servir à couvrir les aides et subventions aux riches qui, elles, ne connaissent pas de diminution.

                                     Alain CHEVARD (Lutte ouvrière n°2560)