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mercredi 24 octobre 2018

Budget 2019 : des faveurs, mais aux plus riches !


Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière 

                  Budget 2019 : au plus grand profit de la bourgeoisie

L’Assemblée nationale a commencé lundi 14 octobre l’examen du projet de loi de finances 2019, avec 2 000 amendements à la clé.Le gouvernement déclare que son projet est destiné à « ceux qui travaillent ». Mais dans les faits il accélère les coupes dans les dépenses publiques et amplifie les cadeaux au capital.
Dans sa présentation, le ministre des Comptes publics a mis en avant la poursuite de la baisse de la taxe d’habitation, que tous les locataires n’ont pas vraiment constatée. Il met en exergue le petit coup de pouce donné aux heures supplémentaires alors que bien des travailleurs voudraient déjà simplement avoir un travail, et à temps plein pour pouvoir espérer en vivre. Les prétendus six milliards de baisse d’impôts annoncés par Darmanin sont largement compensés par les hausses de tous les prélèvements, de la CSG aux taxes sur l’essence.
Tout ce qui, dans les dépenses budgétaires, sert à la population est en baisse. Ce sont d’abord plus de 4 100 suppressions de postes dans la Fonction publique, dont 1 800 à l’Éducation nationale, 1 600 au ministère du Travail, en particulier à Pôle emploi. Elles s’ajoutent à la réduction drastique du nombre d’emplois aidés, moins 70 000 dès l’année prochaine. Et le gouvernement promet d’aggraver encore la tendance avec 120 000 suppressions de postes d’ici la fin du quinquennat.
Sous prétexte de résorber le déficit, le gouvernement a décidé de faire des économies massives sur tout, les pensions de retraite, les aides personnalisées au logement amputées d’un nouveau milliard d’euros. Les diverses allocations ne suivront même pas la hausse officielle de l’inflation.
Mais cette nécessité de combler le déficit de l’État que le gouvernement présente comme un impératif incontournable pour justifier les suppressions d’emplois et de services utiles à la population, devient très secondaire lorsqu’il s’agit de distribuer des faveurs aux plus riches.
Le budget 2019 prévoit ainsi d’augmenter de 1,7 milliard les dépenses du ministère des Armées, pour financer l’achat d’engins de mort dernier cri.
La bourgeoisie peut se réjouir de ce budget qui va se traduire par la transformation du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) en baisse de charges pérenne. Cette simple mesure va coûter 40 milliards d’euros cette année, l’équivalent des quatre cinquièmes du budget de l’Éducation nationale. Le patronat touchera non seulement le remboursement du CICE pour 2018, mais va bénéficier en sus de la baisse des charges à partir de janvier 2019. Cerise sur le gâteau, l’impôt sur les sociétés devrait passer de 33,3 % à 31 % au cours de l’année.
L’État, que certains continuent de présenter comme le garant d’une forme de redistribution, montre à travers ce budget qu’il est là pour servir d’abord les plus riches, et de façon de plus en plus ouverte, aux dépens de l’ensemble des classes populaires.

                                                                         Gilles BOTI (Lutte ouvrière n°2620)

 


Un ministre à la niche, mais qu'elle soit de taille, une vraie !

Selon le quotidien Ouest-France, un amendement voté contre l’avis du gouvernement prévoyait pour ce budget une réduction de 5 euros par nuit pour les particuliers hébergeant des réfugiés. Il avait été proposé par une cinquantaine de députés LERM. Mais leur nouveau chef a indiqué qu’il ne serait pas retenu dans le texte final. Selon ce monsieur peu regardant lorsqu’il s’agit de favoriser « l’optimisation fiscale » des capitalistes et des riches, ce petit avantage s’apparenterait à une « niche fiscale ». En somme, il a dit à ses troupes : « à la niche ! ». On verra bien qui parmi eux n’obtempérera pas à cette injonction lors du vote final de ce budget 2019.

samedi 22 septembre 2018

Retraités, trois pas en arrière, un demi-pas pas en avant, c’est la politique du gouvernement


Philippe en mode déminage sur les retraites



Après avoir amputé le pouvoir d’achat des retraités par la hausse de la CSG, le Premier ministre vient d’annoncer un geste d’environ 350 millions.
Voilà qui ressemble beaucoup à un cautère sur une jambe de bois, qui ne trompera aucun des travailleurs en retraite ayant de plus en plus de mal à boucler son budget.

lundi 11 juin 2018

Aides sociales en ligne de mire


Aides sociales : peau de chagrin



Tous les ministres se sont succédé ces derniers jours pour jurer que le gouvernement n'avait pas l'intention de baisser les aides sociales. Le Premier ministre a fini par expliquer que le gouvernement comptait bien étudier la question. Etudier quoi ? Edouard Philippe n'hésite pas à parler d'une logique, qu'il faudrait bien sûr dépasser, où « on distribue de l'argent ». Il faudrait, dit-il, la remplacer par une logique où « on accompagne les personnes individuellement » pour qu'elles retrouvent un emploi.
Après une série d'attaques qui précarisent le monde du travail et facilitent les licenciements, le gouvernement vise maintenant ceux que cette politique condamne au chômage. Car derrière toutes ces précautions de langage, on retrouve le « donner moins pour donner mieux », qui signifie toujours un resserrage de vis et des exigences encore plus impossibles à tenir pour obtenir des aides qui permettent à peine de survivre.

mardi 29 mai 2018

AAH, APA, APL, RSA, diminution en vue ?


Le Maire veut faire les poches des pauvres



Handicap (AAH), autonomie (APA), logement (APL), bourses scolaires, RSA., etc. Selon une note interne du ministère de l'Économie et des Finances, Bercy se prépare à tailler dans toutes ces prestations sociales. En attendant de s'attaquer encore aux retraites. Interrogé sur ce point, le ministre Bruno Le Maire a encore dit que « réduire les dépenses publiques sans toucher aux dépenses sociales n'est pas cohérent ».
Pour ce gouvernement, il est « cohérent » de multiplier les subventions aux grandes entreprises, de baisser l'impôt sur la fortune et d'imposer aux retraités de payer les (maigres) augmentations du secteur privé. Sa cohérence consiste à gaver les très riches et appauvrir encore les plus démunis. On marche sur la tête.

samedi 21 avril 2018

Retraites, statuts, condition ouvrière, une attaque tous azimuts de macron


Faire battre en retraite le gouvernement

 


En plein bras de fer avec les cheminots, le gouvernement ouvre un semblant de discussions avec les organisations syndicales pour ce qu'il appelle une réforme des retraites. Comme toutes les précédentes, cette « réforme » vise à réduire les pensions, à augmenter la durée de cotisation et à reculer l'âge du départ à la retraite. Sous prétexte d'égalité, Macron veut supprimer les régimes dits spéciaux. Ainsi, les travailleurs bénéficiant d'un régime de retraite un peu moins défavorable perdraient leurs maigres avantages. Le régime universel qu'annonce le gouvernement a toutes les chances de n'être universel que dans l'injustice et la régression.

En multipliant les attaques contre les travailleurs, Macron veut jouer les durs qui ne craint ni les grèves ni les manifestations. Cela appelle une riposte générale contre sa politique anti-ouvrière.

lundi 16 avril 2018

Personnes âgées dépendantes, prendre dans les poches de Bernard Arnault, Bolloré, Niel, Dassault, etc.


La solidarité, il faut l’imposer aux plus riches !


La ministre de la Santé Agnès Buzyn a déclaré que l’instauration d’une deuxième «journée de solidarité» était envisagée pour financer la prise en charge des personnes âgées dépendantes. Cela consiste à faire travailler gratuitement les salariés un jour férié habituellement chômé- le lundi de Pentecôte, par exemple, comme l’avait décidé le gouvernement Raffarin en 2004.
«Nous avons plusieurs pistes», a déclaré la ministre. Mais on peut être sûr que prendre sur les 93 milliards de profits réalisés par les entreprises du CAC 40, ça ne fait pas partie des pistes de ce gouvernement.

De ce côté-là, pas de souci

dimanche 29 octobre 2017

Ordonnances Macron et référendum d’entreprise : le droit de dire « oui » ou « oui » à son patron…


Non, ce n’est une pression, mon œil !



D’après l’un des projets de décret d’application des ordonnances Macron, le patronat des entreprises de moins de vingt salariés pourra organiser un référendum pour modifier les rémunérations ou le temps de travail, sans obligation que ce vote soit réalisé à bulletins secrets. «Pour alléger au maximum les contraintes pour les patrons», justifie le gouvernement. Que les patrons puissent imposer ce qu’ils veulent, comme ils veulent, c’est ça la simplification version Macron !
Il y a vraiment toutes les raisons de continuer à se mobiliser contre les projets scélérats de ce gouvernement à plat ventre devant les patrons.
Le 16 novembre est une nouvelle occasion de le faire.

mercredi 12 juillet 2017

12 septembre : Manifestons !


Journée du 12 septembre : manifestons !

Pour l’instant, seule la CGT a appelé à une journée d’action, de grèves et manifestations, le mardi 12 septembre, contre le démantèlement du Code du travail, contre cette prétendue réforme qui n’est qu’une rafale d’attaques contre les salariés.


« Nous avons eu 17 modifications du Code du travail ces trente dernières années. Aucune n’a apporté de l’emploi », objecte avec justesse un dirigeant du syndicat CFE-CGE de l’encadrement à l’argument tordu des partisans de Macron et du Medef, selon lequel il faudrait alléger pour les patrons les procédures, et le coût, des licenciements pour qu’ils n’hésitent pas à embaucher. Ceux qui réclament depuis des années la simplification du Code du travail, en fait les représentants du patronat petit et grand, poursuivent leur objectif : faire sauter les quelques protections que la loi peut assurer aux salariés.
Macron veut faire passer le plus vite possible cette loi travail aggravée. Il s’attaque aussi au pouvoir d’achat des travailleurs actifs et retraités en augmentant la CSG, aux travailleurs du public par la suppression de 120 000 emplois, ce qui ne peut qu’aggraver la situation dans les hôpitaux, les écoles et tous les services publics les plus utiles à la population. En parallèle, sont annoncés les nouveaux cadeaux au patronat,comme la baisse de l’impôt sur les sociétés.
La méthode Macron consiste à convoquer les directions syndicales à une série de réunions dites de concertation. Nombre d’entre elles mordent à l’hameçon et certains dirigeants font mine de trouver du grain à moudre dans ces parlottes. Philippe Martinez, de la CGT, reproche pourtant au gouvernement de ne prévoir, avec ces 48 rencontres, que six fois une heure par syndicat, ce qui serait trop peu pour négocier.
Mais les travailleurs, avec ou sans emploi, actifs ou retraités, n’ont rien à négocier. Les richesses accumulées, ce sont eux qui les ont produites. Il n’est pas question d’accepter ces nouvelles attaques. Alors cette journée du 12 septembre doit être la première journée du refus, le plus massif possible !

                                          Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2554)