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dimanche 17 novembre 2019

Lycéens sans affectation : elle est belle, « l’école de la réussite »


Les milliards, c’est parcoursup… vers les capitalistes



Dans les Hauts-de-Seine, 46 lycéens de terminale qui en juin dernier n’ont pas décroché leur bac se retrouvent depuis la rentrée de septembre sans affectation. Faute de place, ils n’ont pas été admis en classe et se voient refuser le droit de redoubler.
Ils sont 58 dans la même situation en Seine-Saint-Denis, et combien au total dans le pays ?
Cette situation montre le vrai visage de l’école « de la réussite et de la confiance » que Macron et Blanquer prétendent promouvoir, alors que leur gouvernement détourne des dizaines de milliards d’argent public vers le coffre-fort des grands groupes capitalistes.

samedi 2 juin 2018

Argenteuil ParcourSup lycée J-V Daubié : une mobilisation réussie





Un 14 à Argenteuil, c’est 10 dans le centre de Paris ?


Correspondance

« A Argenteuil, une cinquantaine d'élèves de Première, Terminale et même de Seconde se sont retrouvés hier matin à 07h30 devant l'entrée de leur lycée, J-V Daubié, afin de s'opposer à la sélection sociale portée par Parcoursup. Seulement 40% des élèves de Terminale du lycée ont eu une réponse immédiatement positive le mardi 22 mai, laissant une grande majorité sur le carreau, refusée ou "en attente". Sur un panneau à l'entrée, on pouvait lire "La fac pour tous...sauf les lycéens de banlieue !". Plusieurs prises de parole ont eu lieu : principalement des lectures de textes écrits collectivement la veille au soir, exprimant un sentiment d'injustice profond et dénonçant plus généralement le manque de moyens dans l'enseignement supérieur pour accueillir les futurs bacheliers, les jeunes issus des quartiers populaires étant les premiers à faire les frais de cette politique d'austérité.

Quelques enseignants du lycée et de même de fac étaient là pour soutenir les lycéens. Ainsi, une professeure chargée de cours à Paris XIII, Villetaneuse, insistait sur le poids de la ville d'origine comme critère déterminant dans le tri des dossiers.

La mobilisation, qui n'a pas pris la forme d'un blocus (ceux qui voulaient rentrer pouvaient le faire) a duré jusqu'à midi. »

mercredi 30 mai 2018

ParcourSup, l’envers du décors :


 
C'est qu'il y a encore plus de sélection

Extrait du site Basta ! 

Comment fonctionne Parcoursup ?

« À la différence d’APB, l’algorithme Parcoursup laisse la possibilité à chaque formation d’introduire ses propres critères pour sélectionner ses candidats. Au lieu de classer leurs vœux selon leur préférence, les futurs étudiants doivent donc écrire des lettres de motivation et joindre des CV – un « projet de formation motivé ». Il n’est même pas sûr que ces dossiers soient vraiment étudiés par les commissions de chaque établissement et université : consacrer 3 minutes pour chacun des 7 millions de vœux représente 350 000 heures de travail, soit l’équivalent de 2300 postes à temps plein pendant un mois. « Ce temps de travail n’étant pas financé, ce seront (d’obscures) algorithmes locaux qui réaliseront ce classement. Les CV et lettres de motivations seront classés par le très efficace algorithme de classement vertical, c’est à dire à la poubelle », prévenait un ingénieur »

dimanche 27 mai 2018

ParcoursSup : sélection et précipitation


Les « erreurs » de ParcoursSup



Le dossier d'un lycéen qui va passer le Bac est résumé dans une "Fiche Avenir" : bulletins scolaires, appréciations des professeurs. Mais surtout, un "avis" émis par le professeur principal et le proviseur, "favorable" ou non. Cet avis n'a pu être consulté par les lycéens avant le 22 mai. Et certains élèves recalés par ParcoursSup ont eu la surprise de découvrir un "avis défavorable" inexplicable. Depuis, plusieurs d'entre-eux ont contesté cet avis, avec une réponse qui les choque : "une erreur". Une erreur ? Oui, la précipitation qui a entouré la mise en place de Parcours Sup ne pouvait que provoquer ce genre d'erreur, graves car engageant l'avenir de ces jeunes.
Pour ces jeunes, il va falloir désormais contacter les divers services du Rectorat, pour tente de faire rectifier l'erreur. Mais comme il manque des places dans toutes les facultés, BTS, etc,  ça ne va pas être simple. Et tout cela, pendant les révisions du Bac !
Adapter les places dans les études supérieures au nombre et aux envies des jeunes, ce serait tellement plus simple. Mais il faudrait une toute autre politique sans la volonté de sélectionner. Bref, une toute autre société.

Manifestations, jeunes manifestants arrêtés. Macron qui jeune n'a jamais connu cela croit que cela va les intimider


Halte aux tentatives d’intimidation !


Après la manifestation du 22 mai à Paris, une centaine de jeunes manifestants, lycéens surtout, ont envahi le lycée Arago. Non contents de les en déloger, les CRS les ont arrêtés, puis mis en garde à vue. Après 24h, certaines gardes à vue ont été prolongées. Les jeunes ont été menacés d'accusations d'intrusion (ce qui peut être gravement condamné depuis Vigipirate), de dégradation, d'attroupement dangereux (il est vrai que certains avaient des... lunettes de piscine).
Les interpellés ont été entassés plusieurs heures durant à plus de soixante dans un car, sans eau ni accès aux toilettes, leurs parents laissés dans l'inquiétude. Les policiers ont essayé d'obtenir d'eux leurs codes de téléphone... Tout cela selon des consignes venues directement - paraît-il - du ministère de l'Intérieur.
Il n'y a pas grand-chose d’autre à attendre de la part de la police de Collomb et de Macron. Mais il en faudra certainement beaucoup plus pour intimider les jeunes, sensibles aux injustices de cette société et qui manifestent pour le crier haut et fort. 

On nous informe 

Bonjour Dominique, 

Louis MARTINEZ, étudiant solidaire de L3 DROIT à Nanterre (Paris 10), opposé à Parcoursup a été arrêté cet après midi en début de cortège parce qu'il avait dans son sac un sweat noir et des lunettes de piscine (pour se protéger les yeux en cas de lacrimo). Il vient d'être mis en garde à vue 24 heures au commissariat du 13 ème arrondissement !!! 

Venez rejoindre son groupe de soutien sur place et partagez cet appel sur tous vos réseaux sociaux.

Ce genre de pratique est scandaleuse !!!!

Cela pourrait être n'importe lequel de nos jeunes !!!!

Merci pour lui

                               Beatrice M.

samedi 26 mai 2018

Argenteuil, Parcoursup, comment est organisée la discrimination des lycées de banlieue


Sup de Sélection



         Manifestation à Gonesse   (Le Parisien-95)

Témoignage 

Des échos de la sélection à L'université Pierre-et-Marie-Curie, Jussieu (Paris VI) : 

« Pour entrer à la fac, les élèves doivent passer deux tris. La première phase de sélection se fait à partir d'un logiciel conçu pour écrémer une partie des dossiers, avec deux critères : la moyenne générale de l'élève et son lycée d'origine. Le lycée de chaque élève est classé d'après son taux de réussite au bac, ce qui est extrêmement discriminant, puisque les taux chutent dans les lycées de banlieue et dans les campagnes. Un lycéen issu du privé ou ayant fait ses études dans un lycée bourgeois est donc largement avantagé par ce système, même si sa moyenne est plus faible que ses concurrents.
Une fois ce premier tri effectué, c'est aux chargés de cours d'éplucher manuellement les dossiers pour faire un second tri. Le président de la fac a en effet demandé à des chargés de cours de s'occuper de ça : la plupart ont refusé, mais quelques-uns ont tout de même accepté. Suffisamment en tout cas pour que ce second tri ait lieu avant mardi dernier. La plupart des lettres de motivation n'auront donc même pas été lues, puisque la majorité des dossiers ont été bloqués dans l'écrémage prévu lors du premier tri avec le logiciel. C'est d'autant plus cruel que de nombreux élèves ont eu recours à des services payants pour les aider à constituer leur dossier Parcour Sup. »
Eloquent !