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mardi 29 août 2023

Baccalauréat 2024 et les lubies du gouvernement contre la formation des élèves

Ils n’ont rien d’autre à faire ?

 

Les pieds nickelés et l’avenir de la jeunesse

Le gouvernement vient d’annoncer une marche en arrière à propos des épreuves de « spécialités » du baccalauréat. Celles-ci comptent pour une part importante pour le résultat de ce dernier. Gros malin, le gouvernement avait décidé de les faire passer en… mars. Rétropédalage, elles se passeront l’an prochain en juin.

         Aux lendemains d’épreuves en mars dernier, les enseignants de ces matières avaient vu disparaître comme par enchantement un grand nombre de leurs élèves, en particulier dans les lycées des quartiers populaires… comme on pouvait s’y attendre.

         Mais ces messieurs-dame de Matignon comme du ministère de l’Éducation nationale rue de Grenelle produisent régulièrement des lubies aux dépens de la formation des élèves.

         On attend les prochaines péripéties de leurs sombres aventures… DM

 

lundi 10 octobre 2022

Jeunesse, Argenteuil : lycéens sans affectation, une honte

Il faut ouvrir des classes supplémentaires, les effectifs chuteront, les lycéens sans affectation en trouveront une !

 

 

Témoignage recueilli à la sortie d’un lycée d'Argenteuil

" A.S. est un élève de première générale, anciennement scolarisé au lycée Notre-Dame de Sannois. Victime d'un covid long qui l'a rendu incapable de poursuivre les cours normalement, il a été sèchement « viré » de ce lycée privé. Sa mère a littéralement reçu, sans aucun préavis ni justification de la proviseure, une "lettre de radiation" (ce sont les mots exacts) de son fils. Cela a plongé A.S. dans une profonde dépression, et cela souligne les méthodes de cet établissement, indignes.

         Sa mère cherche depuis un établissement où le re-scolariser. Elle s'est rendue à Daubier, où on lui a dit qu'il n'y avait plus de place et qu'il « essaie ailleurs », éventuellement en lycée professionnel, alors qu'il est en série générale ! Le droit élémentaire à une scolarité normale est de plus en plus remis en question, ce qui est insupportable dans une société où des milliards s'accumulent à un pôle, pendant que la grande majorité de la population est peu à peu poussée vers la misère. » Pierre

 

mercredi 10 mars 2021

Argenteuil, drame de la mort de cette jeune de 14 ans. Ce n’est pas possible de continuer ainsi

 La jeunesse ne peut pas grandir sur une telle voie

 

Nous ne rappellerons pas les circonstances de ce drame.  Horreur de la mort tragique de cette jeune fille de 14 ans. Salut fraternel à ses parents effondrés, aux autres parents dont la vie est brisée. Courage aux élèves de ce lycée et à tous les adultes qui y travaillent. Quant aux deux adolescents à l’origine du drame, quel chemin sombre s’ouvre devant eux.

         Mais comment peut-on aboutir à un tel désastre ?

         Si l’adolescence a toujours été un temps d’instabilité, de questionnement, de confrontations, c’est encore plus compliqué aujourd’hui pour la jeunesse, avec des réseaux de communication gigantesques et non maîtrisés, et un avenir plus qu’inquiétant. La situation actuelle n’aide pas.

         Lorsque la société s’égare et pourrit, le rôle des familles est limité. Les structures scolaires pourraient être les mieux à même de détecter les problèmes, d’organiser au mieux les médiations nécessaires, de résoudre les conflits.

         Nous ne pouvons accepter l’idée même de tels drames. Et lorsqu’un de ces évènements dramatiques se produit, on ne peut en appeler qu’à la réflexion, au courage et à la détermination de tous pour aller vers d’autres lendemains. DM

lundi 14 septembre 2020

Éducation, lycées d’Argenteuil et du Val d’Oise : emplois du temps rendant la vie impossible aux lycéens. Témoignage


« J’fais des trous, des petits trous, des trous de dernière classe »

 


« Je l’ai évoqué rapidement la semaine dernière, je souhaite y revenir plus longuement.  
Il manque des lycées dans le Val d’Oise. Les prévisions de croissance démographiques ne sont pas difficiles à faire : les lycéens d’aujourd’hui sont les collégiens d’hier ! Et ça n’est pas fini. L’inspection académique elle-même estime que le surnombre sera de plus de 5 000 élèves !
Et comme aucun nouveau lycée n’est en chantier, ça ne va pas se résoudre tout seul.  
Résultat, les lycées sont pleins à craquer, et comme le nombre de salle n’augmente pas, les lycées sont obligés d’ouvrir plus longtemps pour assurer tous les cours.  
A cela se rajoute la réforme du lycée général et son organisation en « spécialités » : si l’idée de laisser aux élèves plus de choix dans leurs matières est bonne, comme elle n’est pas accompagnée de moyens matériels et humains supplémentaires, elle rend l’organisation des emplois du temps bien plus complexe. On avait commencé à le voir l’an dernier avec l’application de la réforme pour les premières. Cette année, la réforme s’applique en première ET en terminale.  
Résultat de tout cela : les emplois du temps des lycéens sont remplis de trous. Des élèves témoignent avoir cours certains jours de 8h à 9h, puis un énorme trou, pour reprendre à 15h ! Avoir au moins une fois deux ou trois heures de trou en matinée ou en après-midi devient presque normal. Bien entendu, les salles de permanence, ou CDI, ne sont pas dimensionnés pour accueillir autant d’élèves. Cerise sur le gâteau, avec le virus qui circule, souvent ces salles restreignent leur accès.
Dans des grandes villes comme Argenteuil, certains lycéens peuvent facilement rentrer chez eux. Mais pas tous. Et surtout, dans les zones moins peuplées, les élèves habitent fréquemment à 5, 10, voire 50km du lycée, ce qui rend bien sur impossible un aller-retour à la maison, les services de bus ne fonctionnant que pour le matin et le soir.  
Là encore, tout cela était prévisible. Tout cela était même anticipé par tout le monde, professeurs, parents, directions. Mais ni le ministre ni la région n’ont jugé bon de chercher une solution ! »

jeudi 2 avril 2020

Parcoursup : quand Blanquer s’obstine


Blanquer rime avec autoritaire… Jusqu’à quand ?

 
Ils ne vont pas se taire longtemps

Comme si les élèves et leurs parents n’étaient pas confrontés déjà à une situation particulière qui leur pose bien des soucis, pour Blanquer, le calendrier de Parcoursup doit rester le même. Il a ainsi maintenu le délai du 2 avril 23h59, ce soir, pour la confirmation des vœux. Pourtant, ce calendrier n’est pas tenable pour les élèves de terminale.
         Comme l’a déclaré la FCPE dans un communiqué : « Dans la vraie vie sous confinement, les lycéens font face à la « discontinuité pédagogique ». Ces jeunes sont confrontés à la confirmation de leurs vœux, l’écriture des projets de formation motivés comme à la vérification de leurs notes. Ces élèves, ce sont nos enfants et ils vivent eux aussi le confinement, la maladie, eux-mêmes ou leurs proches. »
         De multiples obstacles se sont accumulés pour empêcher que la date du 2 avril puisse continuer à être prise au sérieux. Des difficultés qui sont aggravées par l’inégalité sociale et territoriale.
         Mais de cela, Blanquer nous a habitué à savoir qu’il n’en avait que faire…
         Changera-t-il d’avis dans la journée ?

mercredi 5 décembre 2018

Lycées : la mobilisation s'amplifie


Bien des raisons de se mobiliser



Lundi 3 décembre, de nombreux lycéens ont participé à des blocages et manifestations dans tout le pays. Des manifestations ont rassemblé plusieurs milliers de jeunes, à Nice, Dunkerque, Bordeaux, Aubervilliers, Limoges et ailleurs.
Les lycéens protestent contre Parcoursup, ce système d'affectation des bacheliers qui renforce la sélection à l'entrée à l'université, et contre la réforme du bac, qui se traduit par une diminution des heures de cours.
Et ce qui est à souligner, c'est ce que ce mouvement s'inscrit dans la contestation croissante de la politique du gouvernement. Une contestation qui l'a contraint à faire un premier recul en décidant de différer l'augmentation de la taxe sur les carburants. Un recul qui en appelle d'autres. En particulier sur les salaires, les pensions de retraites, ce qui concerne la classe ouvrière.
Ce gouvernement préfère subventionner les grandes entreprises capitalistes que de financer une éducation correcte pour tous. Pour se faire entendre, les lycéens ont choisi la bonne voie : la manifestation !

Limoges : Les lycéens dans la rue



Après avoir déjà manifesté vendredi 30 novembre, les lycéens de Limoges sont de nouveau descendus dans la rue, ce lundi 3 décembre, à l'appel de l'Union Nationale des Lycéens.
Ils protestaient contre les réformes en cours et à venir : parcourssup qui introduit encore plus de sélection à l'université, la réforme du bac, la quasi suppression des heures d'enseignement général dans les lycées pro, le service national obligatoire et ils ont raison !
Ils tenaient aussi à exprimer leur soutien au mouvement des gilets jaunes dont plusieurs dizaines, venus de ronds-points, les ont rejoints à la préfecture avec des engins de chantier et des tracteurs, puis les ont accompagnés jusqu'au Rectorat où la manifestation s'est disloquée.


A Argenteuil, comme dans d’autres lycées du Val d’Oise, comme ailleurs, ces dernières journées de mobilisation lycéenne ont été marquées par des actes de violence. A ce propos, Il y a quelques semaines, un dirigeant de la FCPE-95 évoquait la situation dans les lycées de banlieue de la manière suivante :

« Les deux dernières déclarations liminaires de la fcpe95 mentionnaient explicitement le mal-être, voire le désespoir grandissant des jeunes des quartiers populaires, des filières professionnelles.
Je ne vais pas à nouveau expliquer le pourquoi. Un enseignant le résumait parfaitement ce matin dans Le Parisien – 95 : « on a le sentiment que les classes sont des cocottes minutes ».
Des méthodes de bienveillance et de confiance existent et ont fait leurs preuves. Avec 6 millions de chômeurs, des moyens humains existent. Il ne manque que le budget pour mettre en place. Force est de constater que ce n’est pas la direction prise par l’Etat. Enseignants, personnels, parents, et lycéens, ont tout intérêt à faire connaitre leur situation, à définir leurs besoins, à s’organiser pour les imposer, pour exiger que l’Etat revoie ses priorités : moins pour l’armée, plus pour l’école. Sinon les explosions seront de plus en plus fréquentes, de plus en plus violentes… »

samedi 2 décembre 2017

Région Ile de France Lycée nécessaire à Cormeilles-en-Parisis, pourquoi y aller à pas de tortue


But et but…

 
Quand on veut on peut

La construction d’un lycée à Cormeilles-en-Parisis serait en bonne voie. Son principe avait déjà été voté. Cette fois, c’est le budget pour les « études » préalables qui vient de l’être. Pour la Région Ile de France, le lycée sera prêt en… 2025, soit dans un délai de six, sept ans. Quant au maire de la commune, lui, il table sur 2022, soit dans moins de cinq ans.
         Comme nous sommes quelque peu curieux, nous nous sommes renseignés pour comparer sur la construction du stade de France de Saint-Denis. Le début de sa construction date du 2 mai 1995 et son inauguration eut lieu en janvier 1998, soit deux ans et demi pour, tambour battant, l’édifier.
         Deux ans et demi pour un stade gigantesque, et cinq ou sept ans pour un modeste lycée dont le terrain est déjà prêt à l’accueillir !
         Bien évidemment, quand la volonté politique est là, tous les obstacles sont surmenés et la réalisation va vite.