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vendredi 29 mars 2024

Cité du Château d’Argenteuil… de la déshérence au drame

 

Un aspect de la situation catastrophique d’AB-Habitat

 

L’affaire de la cité du Château est une épine dans le corps du principal bailleur dit social sur Argenteuil et Bezons, AB-Habitat, en grande difficulté aujourd’hui. Cette cité pauvre a été achetée il y a maintenant longtemps pour être rénovée de fond en comble, pour augmenter le nombre de logements gérés par le bailleur et lui permettre d’échapper, dans une visée de « gestionnisme » et de clientélisme, à l’union avec un autre bailleur, la limite d’autonomie pour un bailleur dit « social » étant dorénavant le fait de gérer plus de 12 000 logements.

         Mais cette rénovation a traîné depuis des années, faisant peser non seulement un poids financier sur le budget d’ABH, mais posant également des problèmes de sécurité. C’est dans ce cadre qu’un drame vient d’arriver hier : un incendie, et une victime, ce que les bien-pensants appellent un « squatteur » mais qui n’était qu’un être humain privé de logement.

         La reconstruction de la cité du Château doit commencer au plus vite ! DM

dimanche 24 mars 2024

AB-Habitat, Argenteuil, Bezons, un bouc-émissaire qui certes l’a bien cherché, et d’autres responsables qui ne doivent pas être très fiers. Quant aux locataires…

Hier, aujourd’hui, demain, une seule voie pour les locataires : l’organisation et la mobilisation

 

Cité du château

L’ancienne maire de Bezons (PCF) et ancien président d’AB-Habitat a été condamné à ne plus pouvoir participer à un organisme lié au mouvement HLM.

         On imagine que cela ne touchera guère ce retraité et surtout que cette décision ne permettra pas qu’aujourd’hui, enfin, les locataires des plus de 12000 logement du bailleur « historique » d’Argenteuil-Bezons obtiennent le service qui leur est dû.

         Depuis des années, voire des décennies, ce bailleur est dans les turbulences. Cela ne date pas de la présidence de l’ancien maire de Bezons mis en place, il s’agit de le rappeler, par de multiples tractations où les maires d’Argenteuil, ancien et successeur, ne sont pas étrangers.

         Il est rapproché à l’ancien président d’ABH d’avoir acheté des logements trop chers. Mais qui a imposé le seuil de 12000 logements pour rester une structure autonome ? Si ce n’est l’État lui-même qui le condamne !

         L’histoire du conseil d’administration d’AB-Habitat de cette dernière décennie serait à faire. Comme si le maire de Bezons y régnait en dictateur avec des décisions prises à l’unanimité !

         Laissons cette affaire aux réflexions de tous les petits politiciens locaux, d’hier et d’aujourd’hui, pour lesquels la direction de ces structures qui brassent des centaines de millions et qui sont autant de moyens d’influence, sont particulièrement convoitées.

         Quant aux locataires d’ABH, largement abandonnés, malmenés, ils n’auront qu’une solution à tous les problèmes qu’ils subissent, celle de s’organiser et se mobiliser. DM

 

dimanche 25 février 2024

Logements sociaux : baisse programmée en Île-de-France de la construction de logements sociaux

 

Comment l’État fabrique le mal-logement

 

Démolir, mais construire !

La demande de logements sociaux est de plus de 800 000 en Île-de-France (5000 à Argenteuil), alors que la construction n’a jamais été aussi faible : 18 500 logements sociaux seulement agréés en 2023. C’est le niveau le plus bas depuis seize ans.

         C’est la conséquence des baisses de financement des organismes HLM, qui doivent de plus compenser en partie la baisse des APL. L’État a diminué de 20 % ses objectifs de logements sociaux, abandonnant les familles populaires au marché privé et à ses loyers inabordables. Il ne combat pas le mal-logement, il le fabrique.