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mercredi 22 août 2018

Argenteuil, Alternatiba et Colibris : des « décroissants »


La croissance, mais la seule nécessaire, décidée collectivement, et surtout débarrassée du capitalisme 

 



Le courant d’Alternatiba et des Colibris relève d’une mouvance plus vaste, celle des « décroissants ». En juin 2009, le numéro 121 de notre revue Lutte de classe abordait la question de la « décroissance » sous le titre : « La décroissance, un point de vue parfaitement réactionnaire ». les deux derniers paragraphes de cet article étaient les suivants :
 « …
Avec les décroissants, les capitalistes n'ont pas de souci à se faire. Bien au contraire : si, ce qui est fort peu probable, les idées décroissantes dépassaient le cercle fermé de la petite bourgeoisie écologiste, ce serait une bénédiction pour les capitalistes : ils auraient face à eux des travailleurs qui non seulement accepteraient leur sort, mais seraient tout joyeux de voir leur pouvoir d'achat se dégrader, au nom du retour à la simplicité. Des habitants des bidonvilles qui ne feraient plus d'émeutes de la faim, mais qui remercieraient leurs exploiteurs de n'avoir ni écoles, ni hôpitaux, ni médicaments, ni confort. Nous sommes bien convaincus que cela n'arrivera jamais - car il faut avoir le ventre plein pour prôner de telles idées. Mais quand, comme l'a fait un Gandhi par exemple (une autre idole des décroissants), on prône la résignation aux pauvres en leur disant que leur misère est une richesse, et qu'on arrive à les convaincre, les peuples n'ont à y gagner qu'un accroissement de cette misère.
Les décroissants veulent faire croire qu'il n'y a pas d'autre alternative pour l'humanité que de se noyer dans la graisse de la surproduction capitaliste d'un côté ou de rejeter tout progrès en acceptant, voire en se réjouissant, de sa misère. C'est au mieux une stupidité, au pire, un mensonge. Il existe une autre alternative - seule capable non seulement de résoudre les problèmes de pauvreté mais aussi ceux de la destruction de l'environnement par un capitalisme irresponsable et criminel : une révolution sociale, et l'instauration d'une société dirigée et contrôlée par la population elle-même : le communisme. »
         Mais le mieux est bien sûr de lire l’article in extenso sur : 

https://mensuel.lutte-ouvriere.org/documents/archives/la-revue-lutte-de-classe/serie-actuelle-1993/article/la-decroissance-un-point-de-vue

lundi 20 août 2018

Les Colibris, Alternatiba, le Monde diplomatique,… et nous


Quand des militants débattent à Argenteuil

 
Un peintre que nous aimons tous beaucoup, Kambach

L’article du Monde diplomatique sur Pierre Rabhi a initié sur Argenteuil via Facebook ou notre blog « lo argenteuil » un début de discussion et d’échanges, et c’est très bien.
D’abord loin de nous l’intention de dénigrer ceux qui mènent une action « réformiste » pour créer des espaces d’échange, de solidarité, de fraternité, même quand elles sont dirigées en direction non de la masse de la population, mais de fait, d’une minorité. Notre courant politique soutient -et c’est tellement une évidence- tout ce qui va dans le sens de resserrer des liens collectifs, de vivre des beaux moments, et de faire de belles rencontres. A ce sujet, nous aimerions que de plus en plus de militants qui agissent sincèrement sur cet axe découvrent notre fête qui indique concrètement dans quel sens de culture et de fraternité nous militons. Il en va de même de notre côté à l’égard des autres. Et l’on peut retrouver ce que nous écrivions sur notre blog à l’occasion du festival Alternatiba local il y a deux ans.
         Sur les remarques de Benjamin et d’Olivier sur ce que j’appellerai la « construction individuelle », il y aurait beaucoup matière à discuter. Benjamin écrit : « Par la philosophie, l'introspection, la psychologie, la lecture, la contemplation, la méditation et pour certaines et certains la prière, je vais tenter de me changer moi-même ». Vaste question, non pas qu’il s’agit de récuser, mais qui est extrêmement complexe comme chacun sait, où il s’agit de faire la part entre le déterminisme et le libre-arbitre. Pour notre part, sur ce plan, nous privilégions la voie de la conscience, et donc tout ce qui l’élève.
         Mais si Benjamin utilise une fois l’adjectif capitaliste et une fois le nom lui-même de « capitalisme », nulle trace de cela chez Olivier. Et chez l’un comme chez l’autre, nulle part le terme de «pouvoir ».
         Pour nous, c’est pourtant là la question centrale. Tout ce que les « alternatifs » dénoncent ne sont que les manifestations de l’action des tendances fondamentales prédatrices du Capital. Celui-ci dispose du pouvoir, d’un pouvoir qui non seulement est un auxiliaire de son exploitation, mais qui tente de le maintenir sur la route lorsque les tendances inhérentes du capitalisme le mènent inexorablement dans le décor. Comment renverser ce pouvoir ? Quelle force peut le réaliser ? Telles sont les grandes questions résolues sur le plan théorique par Marx, et qui, comme chacun sait, sont toujours d’actualité.
         Olivier écrit : « nous choisissons plutôt de "construire d'autres pistes" que de lutter contre ces monstres ». Oui, mais ces micro-ilots de socialisme existeront peut-être, de façon marginale, jusqu’à ce que ces monstres capitalistes les dévorent.
         Le même indique ne plus croire aux partis traditionnels. Certes, c’est bien la moindre des choses. Mais pourquoi les meilleurs de ces partis ont-ils dégénérés ? Pourquoi la tâche de construire un parti, et cela à l’échelle de la planète, capable de révolutionner le monde est-il toujours un objectif si difficile à atteindre.
         Bien évidemment, c’est une autre discussion. Donc, à suivre, d'autant plus que notre époque difficile a besoin d'idées claires et nettes et non pas ni de références fumeuses ou vagues ni de confusion.

vendredi 19 mai 2017

Elections présidentielles, législatives, mais surtout discuter des temps qui viennent...


Le débat plus que jamais

 

Ce soir aura lieu comme chaque vendredi, de 17 heures 15 à 18 heures 15 notre permanence hebdomadaire devant « Chez Paul », au carrefour Babou du centre d’Argenteuil. L’occasion d’acheter notre hebdomadaire Lutte ouvrière, et notre revue Lutte de classe dont le sommaire est ci-dessous. L’occasion surtout de discuter. Ceux qui sont intéressés par l’avenir de la planète et du sort du monde du travail doivent discuter, au-delà des opinions actuelles de chacun. C’est vital, et cela n’est pas du tout circonstanciel à la seule campagne électorale actuelle.

         La lecture des « posts » des « amis » Facebook est édifiant à ce sujet. Très peu de véritables échanges, des réactions à l’emporte-pièce alors que la situation exige de  véritables discussions.

         Par ailleurs, pour notre part, sur Argenteuil-Bezons, nous organiserons le 8 juin prochain, salle Pierre Dux, une réunion-débat. Nous aimerions que ce dernier soit l’occasion de cette véritable discussion exigée par la situation actuelle et ses dangers multiples, pour demain et après-demain.

 

Jeudi 8 juin
Réunion publique suivi d’un débat
A Argenteuil
SALLE PIERRE DUX
A 20 heures
Avec les candidats de Lutte ouvrière dans la 5ème circonscription du Val d’Oise
Dominique MARIETTE et Michel CAMPAGNAC