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vendredi 19 avril 2024

Argenteuil-Musée d’Orsay : une opération réussie qui donne des idées

Ouvrir la culture, fermer ici la spéculation dans de tels lieux

 


 
                                Argenteuil.fr

Manifestement, la venue d’habitants d’Argenteuil au musée d’Orsay pour la présentation privée de l’exposition sur les 150 ans de l’Impressionnisme a été un succès, et c’est tant mieux. 2700 participants pour la journée selon le nombre annoncé, ce n’est pas rien.

         Ce genre d’évènement particulier pourrait être multiplié, le jour de fermeture des musées, offrant de telles possibilités avec mobilisation de bénévoles. Une société riche en a les moyens.

         En tout cas, vraiment tant mieux que des enfants et des adultes aient pu bénéficier d’une telle initiative.

         Les habitants d’Argenteuil d’aujourd’hui(et même ceux d’hier) n’y sont pour rien dans le fait qu’il y a 150 ans le bourg d’Argenteuil de bord de Seine avec sa configuration de coteaux attira de cette façon les conquérants d’un nouvel courant pictural et artistiques. En revanche, ils ont la responsabilité de défendre ce qui reste du paysage qui les attira tant.

         Notre regard se tourne vers la défense de l’espace Jean Vilar et de ses abords de « L’île » et du bras de Seine comblé, celui du boulevard Héloïse. DM

 

Claude Monet, presque comme aujourd'hui

mercredi 17 avril 2024

Kambach Moshgelan : un peintre d’Argenteuil, mais surtout un peintre du monde sans frontière de l’art

L’art est sans frontière, lui au moins déjà

 

De facture post-impressionniste et onirique, le futur chemin de halage ?

La municipalité d’Argenteuil aime beaucoup le Street-art pour lequel elle dépense de l’argent. Même si les muralistes mexicains vont droit à notre cœur, ce n’est pas ce que nous préférons, même si nous apprécions.

         Nous ne sommes pas un grand spécialiste, mais il est un artiste que nous glorifions en revanche. C’est l’inénarrable peintre Kambach Moshgelan. Maintenant vieil Argenteuillais, c’est un peintre qui nous fait voyager sur son tapis volant de Téhéran à Argenteuil. Avec ses jardins des mille et une nuit et ses douceurs exquises, s’il ne doit pas être apprécié des mollahs, il l’est à notre cœur comme à bien des amateurs qui le connaissent.

         Voilà un artiste dont nous aimerions retrouver bien sûr une œuvre sur nos murs, mais qui doit pouvoir continuer sa belle œuvre dans la meilleure des conditions.

         Souvenons-nous. À l’été 2022, au cœur de la canicule, un incendie crapuleux a fait disparaître dans les cendres son atelier et nombre de ses œuvres qui nous attendaient.

         La municipalité d’Argenteuil, en ce 150ème anniversaire d’une date témoins de l’Impressionnisme, devrait avoir à cœur de l’aider à retrouver les meilleures conditions pour continuer cette œuvre qui fait honneur à la cité des femmes et des hommes. Dominique MARIETTE

 

samedi 13 avril 2024

Des spectacles de qualité à Argenteuil dont l’existence reste largement méconnue

Une question essentielle pour la culture et la satisfaction de tous

 


Avant le spectacle "Les basketteuses de Bamako" à la Halle des sports Roger Ouvrard samedi 6 avril. D’autres spectateurs sont arrivés, mais ce n’était pas complet

Petite expérience personnelle. Je me suis inscrit cette année à peu de spectacles organisés par le service culture de la Ville. Mais ces derniers quinze jours, j’ai assisté à deux beaux spectacles, Grand jeté par une troupe de danse italienne, et Les basketteuses de Bamako, un ensemble du Mali, entre chorégraphie, jonglage, et basket. Oui, très beau.

         Mais ces spectacles n’ont pas connu l’assistance qu’ils méritaient. C’est dommage pour les artistes mais également pour les habitants qui pourraient en bénéficier à des tarifs très attractifs.

         Certes, il se passe beaucoup d’évènements chaque semaine dans la Ville. Mais il s’agirait de se pencher sur la question afin que leur existence parvienne à l’oreille des habitants, et que ces derniers puissent choisir.

         Voilà de quoi faire réfléchir les édiles, en pensant en particulier à réformer le magazine municipal Ma ville qui ne joue absolument pas actuellement son rôle d’information pour tous. DM