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mercredi 27 mars 2024

Auchan : un débrayage pour les salaires chez Auchan- Saint-Priest (Rhône)

 

Je ne vis pas, je survis

 

 

Vendredi 22 mars, les employés de l’hypermarché Auchan ont débrayé 2h le matin et l’après-midi dans le cadre des négociations annuelles pour les salaires. La direction ne propose qu’1,3 % d’augmentation, bien loin de l’inflation et des besoins, alors que la famille Mulliez propriétaire du groupe est milliardaire. La prime de « progrès et de performance » de 18€ est accueillie comme du mépris : « On ne fait pas la manche ! » La direction voudrait obliger à travailler une dizaine de dimanches dans l’année, en supprimant la majoration actuelle.

         Sur la journée, 200 travailleurs ont participé aux débrayages et ont défilé dans la galerie marchande et les allées du magasin en réclamant « du salaire ! du pouvoir d’achat ! » Les clients et leurs collègues les applaudissaient en soutien.

         Les travailleurs du magasin en connaissent un rayon en débrayages et sont motivés pour remettre ça la semaine prochaine.

lundi 18 mars 2024

Mode : la « Mode éphémère » : le capitalisme dans un de ses atours

 

Un gigantesque gâchis, mais si cela rapporte…

 

 

L'Assemblée nationale a voté à l'unanimité une loi visant à freiner la « fast fashion », avec notamment une interdiction de la publicité pour la vente de vêtements à prix cassés et un « malus » environnemental renforcé.

         L'industrie textile est en effet responsable à elle seule de 10 % des émissions de gaz à effet de serre. Les marques proposent sans arrêt de nouveaux modèles pour essayer d'accroître artificiellement le marché, jusqu'à 7 200 par jour pour l'une d'elles, bien au-delà des besoins de la population.

         C'est absurde mais c'est la loi du profit, bien plus forte que celle de députés protectionnistes qui prétendent réguler le capitalisme.

mercredi 13 mars 2024

Argenteuil, quartier du Val-Nord, un commerce, mais aussi un lieu de rencontre pour tous

Pas seulement une affaire commerciale

 


La situation commerciale et celle des services publics utiles à la population ne s’améliorent pas sur la Terrasse du quartier du Val-Nord. Le local pour un supermarché demeure vide. Les élèves qui veulent poursuivre leurs devoirs n’ont nulle part aller pendant les travaux de rénovation de la médiathèque Desnos.

         Dans ce contexte, il faut bien du courage pour les commerçants des quelques boutiques, mais également des marchés du mardi et du vendredi.

         Je voudrais leur rendre hommage ici, et en particulier au café-tabac-presse de la terrasse.

         Comme le commerçant lui-même me le disait, il fait tout, poste compris. Il tient à garder la presse, non pas que cela soit d’un grand rendement, mais cela permet que des lecteurs assidus y viennent trouver leur journal préféré. Ainsi, il reçoit Lutte ouvrière, et nous l’en remercions. C’est là que Pierre Fiévet venait chaque semaine l’acheter en même temps que son Huma.

         Ce café-tabac-presse-poste est un lieu de rencontre où se mêlent quelles que soient leurs différences des habitants du quartier, jeunes et anciens.

         En juin dernier, le commerce a subi des dommage dans le cadre des évènements liés à la mort de Nahel, et c’est vraiment injuste. Sa présence sur les Terrasses est un élément essentiel pour, aux côtés des autres commerces, mais aussi la Maison de quartier, la Maison pour tous, et le Centre de santé, faire que ce quartier de 15 000 habitants conserve des services collectifs tellement utiles à tous. DM