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samedi 23 décembre 2017

ATSEM, travailleurs territoriaux, salariés, se battre pour nos revendications


ATSEM, travailleurs territoriaux, à Bezons comme ailleurs, les travailleurs devront se mettre en colère

 

On nous informe

ATSEM en colère, le gouvernement ne veut pas reconnaître nos revendications !

Pour une véritable reconnaissance professionnelle, la CGT revendique :

 

L’amélioration des conditions d’emplois :

• Un taux d’encadrement légiféré nationalement sur les temps périscolaires et de restauration scolaire

• Une ATSEM à temps plein par classe, à minima

• Une formation professionnelle tout au long de la carrière

• Une réelle intégration dans l’équipe éducative

   La résolution du problème de double hiérarchie (éducation nationale, collectivités territoriales) par la promulgation d’une texte réglementaire (loi, décret, circulaire).

   La reconnaissance immédiate des missions éducatives des ATSEM sur le terrain et dans le référentiel de compétences CAP Petite Enfance

   Une véritable évolution professionnelle par un déroulement de carrière sur deux cadres d’emploi (C et B)

   La reconnaissance de la pénibilité : inscription du cadre d’emploi des ATSEM en catégorie active auprès de la CNRACL (départ anticipé à la retraite sans décote)

   La reconstruction des carrières suite aux Accords Jacob de 2006 (perte de toute l’ancienneté)

   Le traitement Fonction Publique à 1800 euros bruts mensuels

 

 La CGT Territoriaux de BEZONS invite les ATSEM à une heure d'information syndicale JEUDI 18 janvier 2018 à 16h dans les locaux de l'UL CGT 6  rue Parmentier



mercredi 13 décembre 2017

Argenteuil : agents territoriaux : il faut une augmentation substantielle de 300 euros de tous les salaires, et l’intégration de toutes les primes et indemnités dans le salaire de base


Ainsi va la cruche à l’eau qu’à la fin elle finira pas se casser

La municipalité continue son offensive contre le personnel municipal. Après avoir licencié 750 agents communaux après mars 2014, augmenté le temps de travail, elle s’attaque aujourd’hui au pouvoir d’achat.
         Profitant de la mise en place du Rifseep, c’est-à-dire la mise à plat des primes et indemnités initiée par l’Etat dans la fonction publique territoriale, elle tente de dégrader non seulement la situation salariale mais également dans le même temps l’exploitation des employés communaux.
Ces primes et indemnités n’entrent déjà pas dans le calcul de la pension des retraités, mais la municipalité voudrait les grignoter. Ainsi elle tente à Argenteuil de s’en prendre à la vieille prime communale mise en place dans les années 1970. Elle voudrait aussi rendre modulable l’ensemble de ces primes et indemnités perçues, en instaurant un petit plus ou un moins correspondant à la discrétion de la hiérarchie et en fonction des « évaluations ».
Au niveau de l’exploitation, comment qualifier l’instauration d’une prime de « présentéisme » qui vise à ce que des travailleurs subissant des accidents de service ou malades viennent néanmoins au travail et s’y usent ? Ou le fait que cette prime intervienne dans les choix familiaux des femmes, puisque les congés de maternité entrent dans « l’absentéisme » selon la municipalité pour son attribution ?
Nous ne parlerons pas de la grève, autre prétexte pour se voir supprimer cette prime de « présentéisme ».
Mais la grève, et la vraie, la municipalité risque d’y être vite confrontée en agissant de cette façon.
Pour commencer, elle doit s’attendre à être confrontée, mardi 19 décembre, à un conseil municipal houleux, puisqu’elle veut voter à la hussarde ce rifseep qui ne plaît vraiment pas du tout aux travailleurs territoriaux.

Elle finira bien par se casser


jeudi 24 août 2017

Argenteuil travailleurs de la commune : un bel exemple d'indélicatesse


Chronique estivale des travailleurs territoriaux d’Argenteuil


De la délicatesse, et un logement, diable !

La gardienne d’une école d’Argenteuil doit partir en retraite à compter du 1er octobre prochain. Mais elle vient, en plein mois d’août de recevoir une lettre de la hiérarchie municipale lui demandant d’avoir déguerpi de son logement de fonction au 1er… septembre !
         Bel exemple de la délicatesse de cette hiérarchie à l’encontre d’une travailleuse qui travaille pour la Ville d’Argenteuil depuis 35 ans !
         La municipalité d’Argenteuil a des liens très étroits avec des bailleurs dits du logement social, en particulier avec AB-Habitat, lequel par exemple possède 11 000 logements. Ce ne serait pas la mer à boire de réserver les quelques logements nécessaires aux quelques retraités communaux de chaque année devant quitter leur logement de fonction.
         Un geste effectué délicatement qui serait bien la moindre des choses à l’égard de travailleurs qui ont « servi » au mieux pendant des années la collectivité !
                                                                     
Aux antipodes du père noël
 

lundi 7 août 2017

Argenteuil, 1936, oh secours !


40 heures ? C’est 32 heures, voire bien moins qu’il faudrait !

La municipalité a décidé le maintien de la semaine sur 5 jours dans les écoles de la Ville l’année scolaire prochaine.
         Soit. Mais la municipalité maintient également les horaires déments imposés aux agents municipaux des Ecoles : plus de 40 heures durant les semaines d’école, et presque 9 heures par jour durant les 4 journées de travail complet.
         Déments ces horaires de travail, 80 ans après 1936 !
         Il est justement des grèves générales à recommencer !

mardi 13 juin 2017

Territoriaux, à Grenoble comme ailleurs, ne pas désarmer, se préparer même


Ville de Grenoble
Les territoriaux ne désarment pas

 


Depuis un an, les actions des territoriaux de Grenoble continuent contre le plan mis en œuvre par la mairie, dirigée par les écologistes et le parti de gauche, un plan de suppressions de postes, de fermetures d'équipement (dont 3 bibliothèques de quartier) et de services municipaux.

Après des débrayages, des pétitions auprès de la population, des conseils municipaux perturbés et une action au salon du livre de Paris, une cinquantaine de salariés de la ville de Grenoble ont poursuivi leur mobilisation samedi 10 juin à l’occasion de la Fête des tuiles organisée par la mairie, et de son défilé. Derrière la banderole de l'intersyndicale et un char en forme de crocodile, symbole des bibliothécaires de Grenoble en lutte, les territoriaux ont dénoncé la politique d’austérité qui les frappe, eux, mais aussi les usagers. Ce fut donc l’occasion pour la population de leur manifester leur soutien.

jeudi 11 mai 2017

Argenteuil travailleurs territoriaux. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière


Argenteuil : une grève des communaux massivement suivie


Depuis 2014, sous prétexte de difficultés financières, la municipalité d’Argenteuil, dans le Val-d’Oise, n’a cessé d’aggraver les conditions de travail des travailleurs communaux. La semaine de travail a été allongée sans augmentation de salaire correspondante, la charge de travail augmentée, alors que les effectifs sont partout à la baisse.

Depuis trois ans, de nombreux services ont été touchés par des mouvements de grève : le service des écoles à différentes reprises, mais aussi celui de la voirie en décembre dernier. Fin avril, c’était au tour de la quasi-totalité des crèches municipales d’être en grève. Et cela chaque fois pour les mêmes raisons.

Mardi 2 mai, les travailleurs des services affaires générales et état civil ont à leur tour arrêté le travail la journée, ce qui ne s’était pas vu depuis des lustres dans ces services. La grève a été massivement suivie, avec sans doute plus de 80 % de participants qui ont mis une chaude ambiance dans l’hôtel de ville où ces travailleuses, pour l’essentiel, subissent quotidiennement des conditions de travail déplorables.

Ainsi, les dépassements d’horaire non payés ne sont pas rares. La reconnaissance de la municipalité et de la hiérarchie n’est pas au rendez-vous. La charge de travail a augmenté avec la mutualisation des deux services, et dernièrement une nouvelle fois avec la réduction du nombre de lieux de réalisation de la carte d’identité. Celle-ci est concentrée à la mairie d’Argenteuil et pèse sur ces travailleurs. À la revendication de la hausse des effectifs s’ajoute celle d’une revalorisation des salaires.

Une délégation a été reçue mais, comme on pouvait s’y attendre, rien n’en est ressorti, à part… le changement d’appellation de la fonction de ces travailleurs !

En fait, ce qu’ils subissent est général dans tous les services de la ville. Il leur faudra se retrouver tous ensemble pour poser leurs revendications, qui risquent d’être bien semblables d’un service à l’autre.

                                                Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2545)

mercredi 10 mai 2017

Communes et Agents territoriaux : partout la même dégradation


Comme à Argenteuil et dans de très nombreuses communes…

Lyon
Les agents de la ville en grève

Depuis jeudi 4 mai, la grève concerne tous les services pour protester contre des conditions de travail qui se dégradent. Le mouvement touche surtout les établissements scolaires et les cantines, dont une soixantaine étaient fermées vendredi 5 mai, ainsi que les équipements culturels et sportifs de la ville.

     L’intersyndicale qui a appelé à la grève se réunit mardi 9 pour décider de la suite du mouvement. Pour l’instant, la Direction n’a rien lâché mais « reste  ouverte au dialogue ».

     Collomb, sans doute plus préoccupé actuellement par son avenir politique auprès de Macron que par les problèmes des agents de la ville dont il est maire, a déjà les méthodes de celui qui annonce qu’il gouvernera par ordonnances.

jeudi 4 mai 2017

Agents territoriaux, Bagnolet comme à Argenteuil, comme partout, des attaques qui ne passent pas


Agents municipaux – Bagnolet : mobilisation contre les attaques du maire

Au conseil municipal du 29 mars, le maire PS de Bagnolet, Tony Di Martino, a fait son « 49-3 », en faisant passer une délibération qui s’en prend directement au salaire des travailleurs de la ville.

En effet, il voudrait que la prime dépendant de la collectivité, le régime indemnitaire, soit diminuée en fonction des absences maladie. Au-dessus de dix jours de maladie, les travailleurs perdraient un trentième de prime par jour d’absence, quelle que soit la maladie et quelle que soit la durée du congé.

Lundi 18 avril, à l’appel de la CGT, des travailleurs de la ville ont débuté des débrayages quotidiens. Toute la semaine, des Atsem, des animateurs des centres de loisirs, des agents catégories C en majorité, ont débrayé. Les chefs de service ont utilisé toutes les ficelles des patrons pour enrayer le mouvement de contestation : pressions, mensonges, fausses rumeurs. Le nombre de grévistes a diminué, mais bien des agents sont restés mobilisés car la mesure ne passe pas.

La plupart des Atsem et animateurs sont payés au smic, seules les primes font augmenter le salaire. Alors y toucher est vraiment une attaque ciblée contre les travailleurs les moins payés.

Le maire montre son mépris avec sa propagande antifonctionnaires mentant sur le prétendu absentéisme des agents. Il faut dire que en même temps, il doit faire avaler à la population une augmentation des impôts locaux de 13 %.

Le maire a aussi menti aux parents, en refusant de les avertir de la poursuite du mouvement et en servant durant plusieurs jours des repas froids faute d’agents pour servir les repas aux enfants.

Mercredi 27 avril, la grève a été décidée toute la journée et Bagnolet s’est retrouvé avec toutes les cantines et les centres de loisirs fermés. Des parents ont rejoint les agents au barbecue organisé le midi, puis quand ils ont envahi l’accueil de la mairie pour faire connaître leur mouvement.

Vendredi 29 avril, une réunion était enfin prévue entre les grévistes et le maire. Celui-ci avait tenté une nouvelle manœuvre n’acceptant pas de rencontrer toute la délégation et cherchant à la limiter à quelques représentants par syndicat. Face à ce coup ridicule, tout le monde a refusé d’y aller.

Mardi 2 mai, la mobilisation se poursuit. Les grévistes ont le sentiment de défendre le droit à la santé et leur dignité contre cette campagne qui alimente les idées réactionnaires, surtout dans ce contexte électoral.

                                        Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2544)

 

 
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mercredi 3 mai 2017

Argenteuil, employés municipaux, le ras-le bol monte


Les travailleurs n’en peuvent plus




La grève a été massivement suivie dans le service mutualisé des « Affaires générales » et de « L’état civil » de la Ville d’Argenteuil. Sans doute plus de 80 % de participants qui ont mis une chaude ambiance dans l’hôtel de ville où ces travailleurs subissent quotidiennement des conditions de travail déplorables.
         Ces travailleuses pour l’essentiel n’ont pas cessé de voir leur travail augmenter ces dernières années. Les dépassements d’horaire non payés ne sont pas rares. La reconnaissance de la municipalité et de leur hiérarchie n’est pas au rendez-vous. La charge de travail a augmenté avec la mutualisation des deux services, et dernièrement une nouvelle fois avec la réduction du nombre de lieux de réalisation de  la carte d’identité. A la hausse des effectifs s’ajoute comme revendications la revalorisation des salaires.
         Une délégation a été reçue. Comme on pouvait s’y attendre, rien n’en est ressorti. Si, le changement d’appellation de la fonction de ces travailleurs ! Bref, rien ou du vent !        

         Cette grève vient cinq jours après celle toute aussi massive des travailleuses des crèches, et cela, dans le fond, pour les mêmes raisons. Et ce qui est vrai pour ces trois services l’est tout autant pour bien d’autres services municipaux.
         La prochaine étape sera de se retrouver tous les services ensemble pour poser les différents cahiers de revendications qui risquent d’être bien semblables d’un service à l’autre.

jeudi 27 avril 2017

Argenteuil, travailleurs municipaux, au bord de la crise de nerf


Une charge de travail insupportable !

 
Parmi les travailleurs municipaux, ceux des crèches sont appelés par le syndicat FSU aujourd’hui à faire grève contre la situation catastrophique qu’ils vivent, en particulier depuis le mois de septembre dernier : effectifs insuffisants, nombre de bambins en augmentation, ces derniers mêlés malgré qu’ils soient de différents âges.
         Mardi prochain, ce sera au tour de ceux du service des « affaires générales » du rez-de-chaussée de l’Hôtel de ville d’être appelés à la grève, par le syndicat CGT cette fois.
         Nous parlons de travailleurs, mais l’essentiel de ces travailleurs sont des travailleuses ! Lorsque leur vie de travail ne s’arrête pas aux portes de la mairie, toute augmentation de la charge de travail professionnel devient un fardeau supplémentaire insupportable à porter.
         Bientôt, parmi le personnel territorial de la commune, c’est tous ensemble qu’il va falloir se retrouver.
         C’est cela qui s’impose. C’est cela qu’il faut préparer.

jeudi 13 avril 2017

Argenteuil Telle my city ou Tell my gâchis ? Pour faire plus, des effectifs supplémentaires et de l'organisation


Raconte-moi ton gâchis

« Tell my city, vous signalez une anomalie, la Ville y remédie » clame la municipalité d’Argenteuil sur le site de la Ville. Régulièrement, elle se vante de ce système qui permet que les habitants informent en temps réel de tel ou tel problème rencontré sur la Ville. Ce qui paraît satisfaisant de loin a pourtant acteuellement des aspects pervers.
         Ainsi, au service « Parcs et Jardins » de la Ville, il arrive alors que les jardiniers se sont installés  et en train de travailler, qu’on les joigne et qu’on leur demande d’aller immédiatement faire une bricole ailleurs. Un chef a été mis au courant via « Tell my city » ou autre, et il faut aller régler le problème, parfois totalement mineur, sur le champ.
         Cela n’est pas seulement vrai pour les travailleurs de ce service.
         Etre ici ou ailleurs, ce n’est pas un problème, mais tout cela  ressemble simplement à du gâchis.
         Pour régler les problèmes surgis inopinément et pour ceux connus de longue date, il faut des travailleurs supplémentaires en nombre, un point c’est tout.

jeudi 23 mars 2017

Agents territoriaux, aux mêmes attaques, la risposte nécessaire


Cela ne nous fait pas penser par hasard à ce qui se passe à Argenteuil ?
 

Territoriaux de la ville d'Angers et d'Angers Loire Métropole
Ras-le-bol

Mardi 21 mars, 150 travailleurs territoriaux, employés soit à la Ville d'Angers, soit à l'Agglomération ont manifesté devant la mairie pour faire entendre leur ras-le-bol. Ras-le-bol des départs en retraite non remplacés, du gel des effectifs, du recours aux contrats précaires, des missions basculés vers le secteur privé...
      EHPAD, centre communal d'action sociale (CCAS), assainissement, propreté publique, sports et loisirs, bâtiment... Les grévistes venaient de tous horizons, tant les problèmes se ressemblent d'un service à l'autre. Le manque d'effectifs a en effet partout pour conséquence une surcharge de travail pour les agents.
        Béchu, le maire LR, se cache derrière le fait qu'il n'a « pas de marge ». Mais l'argent public, à coup de CICE et de « pacte de responsabilité », coule à flots vers les poches du grand patronat. Alors les travailleurs territoriaux ont bien raison de réclamer qu'il revienne vers les services publics et ceux qui les font fonctionner.

lundi 6 mars 2017

Fonction publique, en grève et en manifestation demain


Demain, un premier jalon utile

 

Demain, une journée nationale de grève et de manifestation aura lieu dans tout le pays, dans les collectivités locales, dans l’Education comme dans les hôpitaux.

         Les raisons d’exprimer sa colère dans ces secteurs sont nombreuses. Elles sont les mêmes que dans les entreprises privées. Les salaires doivent augmenter. Il faut créer les postes nécessaires. Il faut dire halte à l’augmentation de la charge de travail de chacun et à la dégradation des conditions de travail. Il faut que l’argent de nos impôts permettent le fonctionnement des services publics utiles à la population, et qu’ils ne servent plus à arroser le patronat.

         Nathalie ARTHAUD, dans cette campagne électorale, n’a de cesse d’exprimer ces aspirations.

         Plus nous serons nombreux à les exprimer demain, et plus cela préparera les grands combats nécessaires qui ne manqueront pas d'avoir lieu à l'avenir.

 

A Argenteuil, une assemblée générale des travailleurs de la Ville est appelée par la CGT, à 9 heures devant l’Hôtel de Ville

  

Rennes (Ille et Vilaine)
Les territoriaux toujours dans l'action

 


Selon les syndicats, entre 300 et 400 agents territoriaux de la ville de Rennes se sont rassemblés jeudi 2 mars. Ils continuent à protester contre les modalités d’application du PPCR (Parcours Professionnel Carrière Rémunérations) qui sont défavorables aux plus basses catégories.

         L’adjoint au personnel et à la sécurité de la ville de Rennes leur a répondu par un ultimatum : soit les syndicats acceptent ses « propositions » soit « il n’y aura rien du tout ». Un vrai langage de patron.

         Les syndicats ont répondu en appelant à la grève mardi 7 mars lors de la journée nationale d’action de la Fonction Publique.

mercredi 22 février 2017

7 mars 2017 : grève des "fonctions publiques", d'Etat, hospitalière et territoriale


Tous en grève le 7 mars prochain !

Plusieurs organisations dont la CGT appellent les travailleurs des trois fonctions publiques (d’Etat, hospitalière et territoriale) à faire grève et à manifester le mardi 7 mars.

         Chaque organisation avance un certain nombre de revendications à l’échelle du pays, et à l’échelon local.

         Elles ne manquent pas. Elles portent en particulier sur les salaires, la dégradation des conditions de travail, la réduction du nombre de postes.
         Comme le répète notre camarade Nathalie ARTHAUD, aucun salaire ni revenu ne devrait être inférieur aujourd’hui à 1800 euros net pour vivre décemment. Il faudrait une augmentation immédiate de 300 euros mensuels pour tous.
         Il faut s’opposer résolument à la suppression massive de postes, qui dans de nombreux secteurs, dans les hôpitaux et les collectivités territoriales en particulier, n’a pas cessé ces dernières années. Il faut créer les postes nécessaires.
         Dans la Fonction dite « publique », comme dans le privé, il faudrait que les travailleurs contrôlent les comptes des administrations, et exiger que les crédits d’Etat soient à la hauteur des besoins nécessaires de services publics utiles à la population.
 
Rassemblement dans un passé récent

A Argenteuil, initié par la CGT des territoriaux d’Argenteuil, une assemblée générale de grévistes aura lieu le 7 mars devant l’hôtel de Ville à 9 heures.

mardi 21 février 2017

Brive, Argenteuil, comme ailleurs : non à la suppression de postes de travailleurs territoriaux


A Argenteuil cela ne nous rappellerait pas quelque chose, par hasard ? 

Corrèze
Mairie de Brive : non aux suppressions de postes !

 
 
 
Les travailleurs de la mairie en lutte en 2015
Depuis 2014, 88 postes ont été supprimés. Lors du dernier conseil municipal le maire a le culot de dire « nous n’avons mis personne dehors ; il s’agit en grande majorité de départs à la retraite non remplacés ». Il oublie de parler des contrats non renouvelés pour des agents non titulaires.
Il se vante d’avoir réalisé 4,4 millions d’économie dont 2,4 sur la masse salariale. Pas de quoi être fier : 88 postes en moins c’est 88 chômeurs en plus, et des conditions de travail qui se dégradent de plus en plus dans tous les services municipaux !
Contre le chômage et la précarité il faut interdire les licenciements et toutes les suppressions de postes et imposer la répartition du travail entre tous sans perte de salaire !

jeudi 2 février 2017

Argenteuil : Territoriaux, une dégradation qui n'ira pas sans réactions


La souffrance des travailleurs municipaux


Le maire d’Argenteuil envisage sans doute sérieusement de réduire les impôts locaux. Cela expliquerait le fait que le budget 2017 de la commune ne soit voté, cette année, qu’en mars. Pour cela, lui qui proclame que les finances de la Ville sont devenues florissantes mise sur la réduction de la « masse salariale » des agents municipaux. Si cela se faisait, les habitants de la commune gagneront peut-être d’un côté ce qu’ils perdront de l’autre par la réduction de services publics importants qui leur sont utiles. En tout cas, cela se traduira par une nouvelle aggravation des conditions de travail des travailleurs communaux.

         Sur ce plan, la situation n’est déjà pas brillante : postes non pourvus, départs non remplacés, déplacements, pressions de toutes sortes, augmentation de la charge de travail, sanctions qui pleuvent... Tout cela s’est exprimé lors de la dernière assemblée d’information, initiée par la CGT, mardi dernier.

         Celle-ci appelle à une journée de grève le 27 février prochain. Elle sera l’occasion d’exprimer toutes les revendications et de voir comment les travailleurs communaux vont imposer de remettre les pendules à l’heure.

 

granguignolesque

Pour leur travail, nombreux sont les travailleurs communaux à devoir utiliser des véhicules de la commune. C’est en particulier vrai pour ceux du service « parcs et jardins » qui ne peuvent tout de même pas transporter leur matériel avec une brouette. Mais depuis quelque temps, ils sont victimes du fruit d’un nouveau végétal prédateur : l’amende ! Oui, non seulement eux qui le sont en particulier, mais nombreux sont les employés de la Ville à être victimes de ces amendes qu’ils doivent payer, et qui pleuvent quelle que soit la saison.

         La surprise est de taille lorsqu’ils se rendent compte qu’elles ont été distribuées par leurs collègues du service « police municipale ».

         Résumons : des employés municipaux sont verbalisés par des employés municipaux !

         Il semblerait que cette situation ubuesque soit un méfait de « Tell my city », le système de transmission internet des problèmes rencontrés par les habitants : une voiture mal garée, et hop la police municipale intervient !

         C’est vrai que c’est une façon comme une autre de faire du chiffre pour cette dernière, et de remplir les caisses ! Mais tout de même, quelle délicatesse.

samedi 7 janvier 2017

Paris : des centres de loisirs fermés le 2 janvier


Centres de loisirs – Paris : en grève 

Alors que toute une partie du personnel de l’Éducation nationale a pu bénéficier d’une journée supplémentaire de vacances lundi 2 janvier, les animateurs des centres de loisirs parisiens, à qui leur direction avait refusé d’accorder un jour chômé, se sont mis en grève.
Plus généralement, les animateurs de la ville de Paris dénoncent le nombre d’embauches insuffisant pour faire face à l’augmentation de la charge de travail, en particulier depuis la réforme des rythmes scolaires. Dans le décompte de leurs horaires de travail, la mairie de Paris refuse de prendre en compte les heures de préparation des animations. De plus, les animateurs subissent une précarité généralisée. Sur les 8 000 salariés chargés de l’animation dans la capitale, seulement 1 600 sont titulaires, l’immense majorité des autres devant se contenter de vacations irrégulières.
L’appel à la grève a été un succès. La mobilisation du personnel a obligé la direction à fermer 164 centres de loisirs, sur les 400 fonctionnant en temps normal. Les animateurs se sont sentis renforcés et n’ont pas dit leur dernier mot.

G.B. (Lutte ouvrière n°2527)               

 
 

mercredi 14 décembre 2016

Argenteuil : travailleurs territoriaux attaqués : à la propreté urbaine, le maire toujours droit dans ses bottines. Pour l'instant...



Tout reste à faire

Comme il fallait s’y attendre, l’entrevue avec le maire des représentants des travailleurs de la propreté de la ville qui avaient fait grève lundi n’a rien donné. La municipalité maintient sa volonté d’imposer à ces travailleurs un samedi travaillé sans rétribution supplémentaire, dans le cadre d’une augmentation de leur temps de travail à compter du 1er janvier prochain.
         La démonstration est faite une nouvelle fois que la municipalité ne cèdera que contrainte et forcée. Il n’y a que le rapport des forces qui compte. A Auch et Saint-Denis, les travailleurs territoriaux, attaqués de la même façon, n’ont pu faire reculer leurs maires que parce qu’ils ont été massivement déterminés à faire grève jusqu’à satisfaction, qu’ils sont entrés de cette façon dans la grève, et qu’ils étaient des centaines et des centaines à manifester dans la rue leur colère. Partout, c’est la seule voie à suivre, dans le privé comme dans la fonction publique.
         Mais rien n’est jamais perdu, et ce qui a été fait, date butoir du 1er janvier ou pas, pour ces travailleurs, peut toujours être défait. Leurs problèmes sont ceux de tous les travailleurs de la Ville : leur refus de l’allongement du temps de travail, des salaires qui ne permettent pas de vivre, des conditions de travail qui se dégradent.
         Il est certes difficile de faire céder l’oppresseur lorsque l’on est un service de 80 travailleurs sur les 2500 qui composent l’ensemble des travailleurs municipaux de la Ville. Mais au-delà de ce que décideront les travailleurs de ce service de la propreté urbaine, il y a cette énorme force des autres travailleurs qu’il reste à mobiliser.
         Lundi, ces travailleurs ont déjà exprimé leur refus des mauvais coups. Même si tout reste à faire, l’exprimer était déjà bon pour le moral, et bien au-delà de ces travailleurs eux-mêmes.