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mercredi 30 août 2023

Foot : bravo les championnes !

Déjà un but de marqué contre les comportements machistes

 

 


Suite au baiser forcé imposé à la joueuse Jenni Hermoso par le président de la fédération de foot espagnole, l’ensemble des joueuses de l’équipe a décidé de refuser de porter le maillot national tant que celui-ci ne démissionnerait pas. Elles ont forcé les autorités du foot espagnoles et internationales à prendre leurs distances avec ce dirigeant se croyant tout permis avec les femmes.

         En refusant de laisser passer cette agression et en réagissant collectivement, les joueuses ont déjà marqué un but contre les comportements machistes !

 

jeudi 17 novembre 2022

Espagne : marée humaine pour défendre la santé. Une belle réussite et un exemple à suivre

Espagne : marée humaine pour défendre la santé

16 Novembre 2022

Des centaines de milliers de personnes ont manifesté à Madrid dimanche 13 novembre contre la dégradation du système de santé, qui est continue depuis des années.

La colère des manifestants pointait tout droit contre Isabel Diaz Ayuso, figure en vue du Parti Populaire (le parti de droite) et actuelle dirigeante de la région de Madrid. En effet, c’est à l’échelle régionale que se gère la santé en Espagne. Ayuso incarne à elle seule cette droite rance, méprisante, réactionnaire jusqu’à la lie et habituée aux arrangements entre riches amis. Au moment du Covid, quand les morts s’accumulaient dans les maisons de retraite, Ayuso avait mis son frère sur le coup d’un contrat public pour fournir à la région des masques à prix d’or.

Comme ailleurs, le Covid a mis en relief un système de santé endommagé par des années de coupes budgétaires et de privatisations, et cela n’a fait qu’empirer avec Ayuso. Les rendez-vous pour voir un spécialiste ou pour avoir une opération sont repoussés aux calendes. Les Urgences sont débordées et les centres de santé et d’urgence des quartiers ferment. Quand ils rouvrent, comme ça a été le cas cet automne, c’est sans médecin ! La solution d’Ayuso est de recourir à des infirmières, équipées de tablettes afin de prendre en charge tous les patients par téléconsultation, et à toujours plus de centres privés.

Depuis des mois déjà, la colère s’exprimait de plus en plus. On l’a vu en premier lieu dans les quartiers, comme à Getafe en banlieue de Madrid où dès le printemps les rassemblements pour empêcher la fermeture du plus vieux centre de santé de la ville rassemblaient plus de 10 000 personnes. Face à la situation qui a continué de dégénérer pendant l’été et à la rentrée, les manifestations et les grèves se sont multipliées, rassemblant toujours plus de personnes. La manifestation du 13 novembre a été massive, débordant de loin les milieux traditionnellement mobilisés. Les familles, les patients, le personnel de santé, le personnel embauché au moment du Covid, dit « contrats Covid » licenciés il y a six mois, tous étaient là pour dire stop.

Le gouvernement espagnol, dirigé par le socialiste Pedro Sanchez allié à Podemos et au PC, n’est pas mécontent que la colère se concentre sur une question de compétence régionale, la santé, qui, à Madrid, est aux mains d’une des principales figures de la droite. Pourtant, le gouvernement est aussi responsable que celle-ci de la dégradation de la situation sociale. Ces dernières années, il a abreuvé les patrons de tout poil de subventions et a accompagné l’augmentation des prix de l’énergie. Face à la situation de crise, il est à espérer que la colère déborde le seul domaine de la santé afin de faire payer la crise à ses responsables capitalistes.

                                                            Adrien Baye (Lutte ouvrière n°2833)

Les prochaines permanences prévues.

-aujourd’hui jeudi 17 novembre,

De 10 h.40 à 11 h.25, dans le centre commercial de la cité Joliot-Curie

Et de 18 h. à 18 h.30, centre commercial du Val-Nord (Sous réserve) ;

-vendredi 18 novembre, de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;

-de 15 heures 30 à 16 h.45 au marché du Val-Nord ;

-samedi 19 novembre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant Monoprix ;

-de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-et de 11 h. à midi centre commercial Joliot-Curie ;

-dimanche 20 novembre, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du Centre ;

-et de 11 h. à midi au marché Héloïse 

-lundi 21 novembre, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien.

-mercredi 22 novembre, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

 

 

La guerre en Ukraine fait peser de sombres menaces sur l’Humanité. Chacun a besoin de comprendre. Le prochain Cercle Léon Trotsky tenu à Paris sera une contribution à la réflexion :

Cercle Léon Trotsky - L’Ukraine : terrain d’affrontement entre l’impérialisme et la Russie

Samedi 19 novembre à 15 heures

Grande salle de la Mutualité

24, rue Saint-Victor, Paris 5e

Métro Maubert-Mutualité, entrée : 3 euros

Rendez-vous : 13 h.30 devant le Café des 2 gares.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 227 en vente :

           -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

dimanche 30 janvier 2022

Espagne : grèves pour les salaires

 

Dans tous les pays, la seule voie

 

 


En Espagne comme partout, l'inflation mine les salaires. En novembre, 29 000 travailleurs de la métallurgie de Cádiz ont fait grève pour leurs salaires pendant dix jours. Puis en janvier, il y a eu grève dans la métallurgie des Asturies, dans les cantines Sodexo du groupe Zara ou parmi les travailleuses des conserves de poisson et fruits de mer au nord du pays. Le 24 janvier, après une semaine de grève, les lamaneurs du port de Barcelone, qui assurent l'amarrage des bateaux, ont arraché 6,7 % d'augmentation, soit l'inflation officielle.

         Hostile à ces grèves, la ministre de l'Économie du gouvernement de Pedro Sanchez, qui se prétend « le plus progressiste de l'histoire », a affirmé que des hausses de salaires transformeraient « l'inflation en inflation structurelle ». De l'autre côté des Pyrénées aussi, la gauche est dans le camp du patronat.