vendredi 19 janvier 2018

Argenteuil : censure du maire d’Argenteuil à l’encontre de Lutte ouvrière. Il interdit l’organisation de ce banquet. Soutenez celui-ci qui aura tout de même lieu


Non à l’interdiction de l’organisation de notre banquet 2018

N'en déplaise aux censeurs









Lettre ouverte au maire d’Argenteuil, aux conseillères et conseillers municipaux, à la population de la commune,

Monsieur le maire d’Argenteuil,
Vous avez décidé d’empêcher le parti Lutte ouvrière d’organiser son banquet 2018 sur la commune, banquet qui se tient chaque année depuis 1989 et qui y réunit ces dernières années près de 600 personnes.
Rappel des faits : Comme régulièrement, nous vous avons envoyé en octobre 2016 une lettre de réservation pour ce banquet 2018. Nous n’avons jamais eu de réponse à ce courrier. Nous avons pu longtemps penser que les aléas concernant l’avenir de la salle des fêtes Jean Vilar et de la mise en place de la structure provisoire de remplacement expliquait le retard de réponse.
         Mais début décembre, nous apprenions par hasard que, la fin de l’utilisation de cette salle des fêtes étant reportée, une « fenêtre » s’ouvrait pour la tenue du banquet Lutte ouvrière. Nous apprenions qu’une date avait été fixée, et qu’il ne restait qu’à ce que vous l’entériniez.
         Deux jours avant le conseil municipal, nous rencontrant sur le marché Héloïse, vous me dîtes que cela dépendrait de notre attitude lors du conseil municipal qui devait avoir lieu le 19 décembre. Chacun pourra juger du niveau d’une telle condition relevant plus d’une salle de classe primaire que des rapports qui doivent avoir lieu entre édiles et habitants.
         Le lendemain, nous croisant à nouveau, à l’occasion du « repas des anciens », vous me dîtes que nous aurions une réponse avant la fin de l’année. Celle-ci est arrivée, nous sommes le 17 janvier, et cette réponse ne nous est, malgré votre engagement, jamais parvenue.
         Loin de toute démocratie élémentaire, votre décision relève d’une attitude autocratique. Vous croyez nous faire payer de cette façon nos opinions et nos actes militants, puisqu’à Lutte ouvrière nous considérons que nos opinions impliquent que nous les mettions en pratique. Que nous dérangions vos opinions et vos actes, chacun le comprendra aisément, mais la démocratie la plus élémentaire exige qu’au-delà de tout, une place soit laissée à chacun, au niveau de l’expression comme de l’action et de ses moyens. Cela s’appelle les « libertés fondamentales ».
         Nous espérons que vos colistiers ne vous suivront pas sur cette voie, et nous appelons par ailleurs les Argenteuillais à être juge de son caractère désastreux.
                                                 Avec mes salutations,
                                                                  Dominique MARIETTE    

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