jeudi 27 juillet 2017

Human Rights Watch, Calais et l'enfer des migrants


 
Et que chacun fasse preuve d’un peu d’imagination pour se mettre à la place d’un migrant qui a quitté son univers, sa famille, son univers…
 

 

Human Rights Watch est une organisation des Etats-Unis de défense des Droits de l’Homme, dont le sérieux n’est plus à démonter.

       Elle vient d’effectuer une enquête dans la région de Calais sur le sort des migrants confrontés à la police, dont le titre et le sous-titre sont éloquents : « C’est comme vivre en enfer » Abus policiers à Calais contre les migrants, enfants et adultes

       Pour tous ceux qui veulent lire le texte complet, se reporter à :


Voilà un extrait suivant :

« Human Rights Watch a constaté que les policiers à Calais, en particulier les Compagnies républicaines de sécurité (CRS), font un usage courant de gaz poivre sur des migrants, enfants et adultes, alors qu’ils sont endormis, ou dans d’autres situations où ils ne présentent aucune menace ; qu’ils aspergent de ce gaz ou confisquent des sacs de couchage, des couvertures et des vêtements ; et que parfois, ils pulvérisent du gaz sur la nourriture et l’eau des migrants. Les policiers perturbent également la délivrance d’assistance humanitaire. Les abus policiers ont un impact négatif sur l’accès aux services de protection de l’enfance et sur la volonté de migrants et leur capacité de déposer une demande d’asile.
Une telle conduite de la part de la police dans et autour de Calais constitue un abus de pouvoir, violant l’interdiction des peines ou traitements inhumains et dégradants, ainsi qu’une atteinte aux droits des migrants à avoir accès à l’eau et à la nourriture. Selon les normes internationales, la police ne doit avoir recours à la force que lorsque cela est inévitable, et alors uniquement avec modération, en proportion avec les circonstances, et dans un objectif légitime de maintien de l’ordre.
Les autorités ont pourtant ignoré les multiples témoignages portant sur les abus policiers envers les demandeurs d’asile et les autres migrants. Vincent Berton, le sous-préfet de Calais, a catégoriquement réfuté les comptes-rendus selon lesquels les policiers ont utilisé des sprays au gaz poivre ou ont eu recours à la force sans distinction et de façon disproportionnée. « Ce sont des allégations, des déclarations de personnes, qui ne sont pas basées sur des faits », a-t-il déclaré à Human Rights Watch. … »

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