vendredi 20 janvier 2017

Médias largement inaccessibles pour « le camp des travailleurs » et Nathalie ARTHAUD. Comptons sur notre engagement militant et notre parole


Nathalie Arthaud en campagne : comptons sur nos forces militantes !

 

En ces temps de campagne électorale, l’inégalité de traitement entre les « grands » candidats et les « petits » saute aux yeux. Seuls semblent exister ceux qui, à droite ou à gauche de l’hémicycle, s’inscrivent dans le cadre de la perpétuation du système de domination de la grande bourgeoisie. 
 
Bon, c'est plus facile en été, mais courage !

Le CSA, conseil supérieur de l’audiovisuel, est censé faire respecter un certain nombre de règles, sinon d’égalité de traitement des candidats déclarés à l’élection présidentielle, du moins d’équité, ce qui à ses yeux implique de tenir compte de ce qu’il appelle leur représentativité. Il s’agit de leurs résultats électoraux et d’une « contribution de chaque candidat à l’animation du débat électoral », cercle vicieux s’il en est. Les scores et les invitations à des grands débats largement médiatisés sont-ils indépendants des reportages, articles, journaux télévisés, émissions de toute sorte, faisant apparaître les politiciens à la moindre occasion, même la plus futile, et citant leur moindre parole ?
En vertu de ce genre d’équité, en janvier 2012 lors du début de la précédente campagne pour l’élection présidentielle, Nathalie Arthaud avait été présente dans les médias 61 fois moins longtemps que Sarkozy, 43 fois moins que Hollande et 12 fois moins que Le Pen. Le candidat du NPA Philippe Poutou avait subi le même traitement inacceptable.
Actuellement, les chaînes de télévision et de radio n’ont d’yeux que pour les primaires, de la gauche après celle de la droite. D’autres candidats annoncés, Le Pen, Macron, Mélenchon, ont aussi l’exclusivité de leurs micros.
Il n’y a pas à s’étonner que les grands médias, partie intégrante du système de domination de la grande bourgeoisie, au demeurant propriété directe des capitalistes ou plus ou moins soumis à leur pouvoir et à leur financement, s’arrogent le droit de faire l’opinion en donnant la parole aux politiciens qui défendent, d’une manière ou d’une autre, les intérêts exclusifs de la classe dominante. Ils pèsent d’autant plus que, depuis des années, le mouvement ouvrier est de moins en moins présent sur le devant de la scène, tant par la voix de ses organisations que dans la rue, et que les revendications ouvrières normales, un travail, un salaire décent, un logement, une retraite correcte, passent à la trappe.
Ceux qui font réellement fonctionner la société, ceux qui par leur travail permettent aux riches de l’être de plus en plus, ceux auxquels on impose le chômage, la précarité ou les cadences intenables, ceux qui doivent survivre de pensions de plus en plus insuffisantes, ne se font un peu entendre que lorsqu’ils se manifestent dans les rues, comme ils l’ont fait au printemps dernier contre la loi El Khomri.
Alors, dans cette campagne électorale où tout tend à focaliser le scrutin sur la droite dans une ou deux versions, ou la gauche gouvernementale sous la forme d’anciens ministres, ceux qui se reconnaissent dans le camp des travailleurs que veut incarner Nathalie Arthaud ne doivent compter que sur eux-mêmes, sur leur propre action, pour se faire entendre.
Candidate présentée par Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud veut se faire la porte-parole des travailleurs, ouvriers, chômeurs, retraités qui veulent faire entendre leurs exigences face à un système politique et social dirigé par et pour les capitalistes.
Pour que cette voix porte, elle devra être relayée par toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans sa candidature, qui jugeront nécessaire qu’une communiste révolutionnaire soit présente et se fasse entendre malgré l’étouffoir du système médiatique.
Dans les immeubles, les quartiers, les bureaux, les ateliers, sur les marchés et devant les magasins, au bistrot, à la cantine, dans les foyers, les amphis et les salles de classe, les salles de pause, il faudra faire connaître le programme de Nathalie Arthaud, un programme de revendications et de lutte pour le monde du travail.
Face aux multiples clones de Gattaz qui déclineront les promesses mensongères et les attaques futures, ce sera le moyen d’affirmer dans ces élections le refus du monde du travail de continuer à payer la crise du système, et son aspiration à vivre une autre société.
 
                                     Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2529)

 
Rendez-vous de ce week-end :
 
Ce soir notre permanence de 17 heures 15 à 18 heures 15 Carrefour « Babou »
 
Demain matin samedi dans les rues de Bezons
 
 
Dimanche au marché d’Argenteuil de 10 heures 30 à midi
 

 

 

Réunion publique de Lutte ouvrière
A Argenteuil
Le jeudi 2 février 2017
A 20 heures
Espace Nelson Mandéla
82 bd du Gl Leclerc
 « Gauche, droite, droite, gauche, ils veulent nous faire marcher au pas. Faisons entendre le camp des travailleurs face au camp de la bourgeoisie »

 

Le samedi 11 mars prochain, à Argenteuil, grande fête locale de Lutte ouvrière
Grande salle Jean Vilar
Réservez pour le banquet : 15 euros, 7 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans. Chèques à mon ordre.

 

Dimanche 26 mars
A 15 heures
Grand meeting national de campagne
De Nathalie ARTHAUD
Docks de Paris à Saint-Denis (93)

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