samedi 29 octobre 2016

Capitalisme, bourgeoisie : du côté des riches et de leurs serviteurs politiques



Leurs caprices sont des ordres

Le vol des bijoux de Kim Kardashian a mis en lumière l'activité des services des « conciergeries privées » dans les hôtels de luxe, dont le rôle est de satisfaire au plus vite les caprices les plus saugrenus des clients fortunés.
         Des exigences qui peuvent consister à trouver, par exemple, une place de concert dans la minute, à confectionner un pull sur mesure pour un chihuahua ou à trouver des pingouins pour égayer l'anniversaire d'un client... 
         Ils ignorent, les pôvres, qu'à quelques centaines de mètres de leurs palaces, il y a la crise, l'exploitation, la misère et l'exploitation. Surtout, il ne faut pas leur dire, cela troublerait leur molle quiétude.


Le camp de Fillon : la bourgeoisie, passée et présente

Sur France 2, Fillon, candidat à la primaire de la droite, a justifié la colonisation (« La France n’est pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du nord », a t-il dit) et absout les esclavagistes, expliquant que ce n'était pas la France qui avait inventé l'esclavage, tout en omettant de rappeler que la France dont il se réclame l'avait pratiqué pendant des siècles et s'en est enrichie pour devenir l’une des bourgeoisies les plus puissantes de la planète.
         Elle a ainsi bâti des empires commerciaux, industriels et financiers fondés sur ses colonies et sur l’esclavage. Fillon, ex-Premier ministre de Sarkozy, en est fier. Cela le situe !

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