samedi 29 octobre 2016

Argenteuil et Val d'Oise, nouvelles : bilan social, police municipale, politique économique, vérité pour la mort d'Adama Traoré



Bilan : zéro

La municipalité aurait dû diffuser dès juin dernier le « Bilan social » concernant le personnel communal. Celui-ci est un document qui récapitule les principales données chiffrées permettant d'apprécier la situation de l'entreprise dans le domaine social. Il porte sur l'emploi, les rémunérations, les conditions de santé et de sécurité, la formation, les relations professionnelles, et l’on en passe…
         Cette énumération indique des domaines qui ne sont vraiment pas, comme chacun sait, la tasse de thé de la municipalité.
         Alors plutôt que de présenter un bilan calamiteux, pourquoi pas ne pas le présenter tout simplement ?

                            Trois cents balles, pardon trois cents euros !

Selon le maire d’Argenteuil, ce qui fait que les politiciers municipaux quittent Argenteuil, ce serait qu’ils ne seraient pas armés d’une arme sonnante et trébuchante.
         S’il discutait avec ces derniers, il découvrirait que ce qui les incite à partir est avant tout la diminution de leurs revenus suite aux décisions que l’édile a prises ces dernières années.
         Ce n’est donc pas une question de pistolets, mais de balles, mais pas de celles qui servent à tuer !

Sûr que pour des cadeaux ils sont preneurs

Selon Le Parisien-95, « Pour l’ancien maire, « le foncier à Argenteuil appartenant à des privés est trop cher, de 150 à 250 € le m², par rapport Cormeilles où le m² se vend entre 0 et 80 €, pour développer l’activité industrielle… ».
         On ne voit pas très bien la conclusion que P. Doucet veut en tirer. Que la Ville d’Argenteuil brade son foncier, ou le donne tout simplement à des entreprises qui feront dans ces conditions un tour sur la commune et la quitteront quand cela leur chantera ?

La vérité pour Adama

La famille de ce jeune de Beaumont-sur-Oise mort cet été dans les mains de la gendarmerie vient d’obtenir avec satisfaction le dessaisissement qu’elle demandait du dossier de plainte de Pontoise à Paris.
         Adama est mort « asphyxié ». Les gendarmes ont dit qu’ils avaient fait les choses dans les règles. Un pompier le conteste…
         En tout cas, la famille d’Adama a droit à connaître la vérité.
         La gendarmerie et la police veulent de l’équité. Les proches de victimes mortes dans leurs mains aussi.

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