jeudi 25 août 2016

Judo, Jeux olympiques et... chauvinisme à toutes les échelles


Nous sommes tous nés quelque part. Et alors ?

Loin de contribuer à la fraternité internationale, les Jeux olympiques sont l’occasion d’exacerber le chauvinisme. On peut évoquer entre autres aspects de cela, le classement des pays selon le nombre de médailles qui a particulièrement intéressé les gazettes, ici comme ailleurs. Chacun a pu constater une nouvelle fois  tout cela à l’occasion des derniers Jeux de Rio.

Mais ce chauvinisme n’a pas de limite, chacun revendiquant on ne sait trop pourquoi les médaillés, qui de son pays, mais aussi qui de sa région, qui de son département, qui de sa ville…

Cela aboutit à des situations particulièrement cocasses.

Ainsi, la médaille d’argent dans se catégorie des moins de 63 kilos, la judoka Clarisse Agbegnenou licenciée au club argenteuillais (répertorié et subventionné comme tel, mais qui recrute bien au-delà de la commune, et c’est tant mieux) Judo Club Escales, est revendiqué dans le bilan des médailles par la… Bretagne, tout au moins par le grand quotidien du cru, Ouest-France. Tout cela sous prétexte que Clarisse est née à Rennes ! C’est vraiment tiré par les cheveux du tatami, mais qu’importe.

A ce train-là, les multiples villes et régions qui ont marqué la vie de cette championne comme celle de chacun des  autres médaillés peuvent les « revendiquer ».
Sur ce terrain, le nombre de médailles du ridicule à décerner est infini.
         

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