vendredi 26 août 2016

Argenteuil, Atsems, Asel, travailleurs des écoles, animateurs,... : assez de cette exploitation !


Le maire d’Argenteuil, G. Mothron vient de commencer la tournée des écoles de la Ville. Accompagné de la hiérarchie du service, il joue les inspecteurs des travaux finis. Il peut constater le résultat des travaux entrepris durant l’été pour aménager de nouvelles classes pour faire face à la hausse prévue des élèves à scolariser. Il peut aussi constater le résultat du travail des agents territoriaux des écoles qui ont remis les écoles nickel pour cette rentrée. Ces derniers ont vécu une année d’enfer. Si jamais il lit notre blog, nous éditons à nouveau ci-dessous ce que nous écrivions fin juillet à ce propos. La municipalité ne peut pas continuer à éreinter ces travailleuses de cette façon avec les conséquences dommageables que l’on imagine sur la scolarité des enfants de l’Ecole publique.


Usées, fatiguées, lessivées, mais aussi très révoltées !

Les classes sont lavées, les jouets nettoyés, les sols cirés, les travailleuses « ATSEMS » de la Ville d’Argenteuil vont pouvoir être en vacances, et pour certaines, nous l'espérons nombreuses, partir. Cela n’a pas été faciles, d’autant lorsque des travaux ont compliqué la tâche comme dans l’école Jules Ferry.
          Lessivées, les agents « Atsems » le sont encore davantage que les locaux qu’elles ont rendu nickel pour la rentrée. Mais quel travail, mais quelle année !
         Durant cette année, il a fallu faire face aux côtés des enseignants à l’augmentation du nombre d’élèves, et à la diminution du nombre d’agents "Atsems" par école.
         Il a fallu être sollicité pour aller, au pied levé, dans une autre école où les effectifs étaient à la dérive.
         Il a fallu travailler plus de 40 heures par semaine, plus que ce que la grève de 1936 avait imposé, il y a 80 ans ! Quel recul ! Quel retour en arrière !
         Il a fallu être aux côtés des enfants dans les classes, être à leurs côtés durant le temps de restauration. Il a fallu après leur départ faire ce que l’on pouvait pour évacuer les poussières du jour.
         Il a fallu, il a fallu, il a fallu, voilà le surnom que nous pourrions donner à ces travailleuses.
         Mais cela ne va pas durer longtemps.
         Usées, fatiguées, lessivées, elles le sont.
         En plus ces dernières semaines, il a fallu qu’elles jouent aux déménageurs, et pour certaines, ce n’est vraiment plus de leur âge.
         Assez !

         Le 5 septembre prochain, après avoir laissé aux enfants et aux parents quelques jours pour s’installer, elles seront en grève ce jour-là pour exprimer tout leur ras-le-bol, et que cela ne peut plus durer, non seulement pour elles-mêmes, mais justement pour les enfants qui ont besoin d’une école maternelle fonctionnant dans de toutes autres conditions.
          ...

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