samedi 31 octobre 2015

FR3 : Nathalie Arthaud était sur FR Ile de France à 12 heures aujourd'hui

Elections régionales dans le Val d'Oise : ils n'ont pas assez à faire dans leurs communes ?


Des notables qui rêvent d’être encore plus notables

La chef de file de la droite aux élections régionales en Ile de France vient de dévoiler sa liste de ses 23 candidats pour le Val d’Oise. Elle regroupe pour l’essentiel un grand nombre de maires de droite du département. Dans ce monde politicien de notables, rien d’étonnant à cela. Permanents et bientôt doublards pour certains qui vont être élus, loin de la population et du salariat, la loi du genre.

         On notera toutefois l’absence sur cette liste de Georges Mothron, le maire d’Argenteuil, qui aurait pu figurer en position non-éligible sur cette liste. Il est vrai que lors de la présentation de cette dernière, Poniatowski, le chef des Républicains du Val-d’Oise a déclaré : « Ce pack Val d’Oisien marque la forte volonté de Valérie Pécresse de mettre au service de la région une équipe qui saura par son énergie, son expérience, son sérieux et son travail, remettre le Val d’Oise au cœur de l’Ile-de-France. ». Ils n’ont pas jugé le maire d’Argenteuil à la hauteur de cette profession de foi ? Energie, expérience, sérieux, travail !

         Bon, pour représenter Argenteuil, il y a bien Xavier, en douzième position. Toujours médiocre.

LVMH et Le Parisien : avec la presse, c'est mieux d'imposer sa loi en direct dirait Bolloré


Ils achètent la presse, c’est mieux pour eux d’acheter les titres directement

 

Les journaux Le Parisien et Aujourd’hui en France sont en passe d’être rachetés par Bernard Arnault, le patron de LVMH. Celui-ci possède déjà Les Echos et l’hebdomadaire Investir le Journal des Finances. Ses copains du club très fermé des grands milliardaires sont tout autant fournis. Patrick Drahi, propriétaire de Numericable-SFR a récemment racheté Libération et l'Express, Xavier Niel (Free) est coactionnaire du Monde et du Nouvel Observateur. On connaît l’amour ancien pour la presse de Serge Dassault, qui possède le Figaro…

         Au moins, les choses sont toujours un peu plus claires : la liaison étroite entre les grands magnats capitalistes et la presse, comme avec les autres grandes médias par ailleurs.

         On verra ce que deviendra le Parisien-95. Il nous laissait déjà si peu de place. Ses journalistes peuvent, avant que l’affaire avec LVMH soit définitivement conclue, nous en laisser dans les semaines qui viennent un peu plus.

         Ensuite, il y aura toujours la presse révolutionnaire. Lisez Lutte Ouvrière !

Taxe d'habitation : petits oublis des uns et des autres


Baisses d'impôt, encore un mensonge gouvernemental

 
Valls et Hollande ont beau se targuer d’avoir baissé les impôts, la réalité est inverse. Suite à différentes réformes du calcul du revenu fiscal de référence, près de 250 000 ménages modestes doivent désormais payer la taxe d’habitation alors qu’ils en étaient exonérés. D'autres doivent payer la taxe foncière. 

         Les nouveaux imposables sont surtout des personnes âgées jusqu'à là  trop pauvres pour même payer l’impôt sur le revenu, en particulier des veuves qui ont perdu le bénéfice de la demi part fiscale. Avec des pensions gelées depuis des années, ces retraités se retrouvent dans la gêne. 
 
         Le gouvernement est tout à fait conscient de la gravité de la situation, mais pour l’instant... il « réfléchit » sur ce qu'il pourrait faire. Indécent, pour ne pas dire crapuleux.
         Dans sa campagne «0% de hausse d’impôt », c’est un aspect que le maire d’Argenteuil a également complètement occulté.
 




        
  


vendredi 30 octobre 2015

FR3 : Nathalie ARTHAUD dans les médias

Demain samedi

31 octobre


Passage dans les médias

Interview de Nathalie Arthaud sur France 3 Ile-de-France

à 12h00

Argenteuil : une confusion inadmissible entre ressources municipales et propagande


Pas question pour les habitants de tomber dans le panneau.
Cette propagande, à quel prix ?

 
Les Argenteuillais qui marchent les yeux ouverts ont pu hier prendre connaissance de la campagne de pub de la municipalité d’Argenteuil sur les grands panneaux de l’afficheur Decaux. La référence au site « Argenteuil.fr » indique, sans aucun doute, la signature du commanditaire.

         Cette campagne a deux axes : les impôts n’ont pas augmenté à Argenteuil, et l’affreux Doucet en veut à la ville d’Argenteuil. Bien évidemment, des centaines d’Argenteuillais ont vu leur taxe d’habitation cet automne, mais là n’est pas le sujet. Nous avons déjà traité la question sur ce blog la semaine passée. Le second aspect concerne le duel qui n’en finit pas entre ces deux messieurs, mais comme cela n’intéresse personnel, nous n’en dirons pas plus, même si la responsabilité du député PS dans la politique gouvernementale actuelle est une évidence.

         En revanche, l’existence de cette campagne nous laisse quelque peu interloqué.

         Elle a un caractère de propagande très orientée, et cela ne pose pas un gros problème durant cette période pré-électorale ?

         1. C’est acceptable que la collectivité, ‘c’est-à-dire les impôts de tous, contribue au financement d’une campagne politique d’un camp ?

         2. Quant au financement, de deux choses l’une : ou l’afficheur opère gratuitement, et c’est un soutien politique qui n’entre pas dans le soutien légal des entreprises aux partis. Ou la municipalité a payé, et elle l’a fait alors qu'elle’prétend ne pas avoir d’argent. Et dans ce cas, retour à la case 1.

         1 et 2 : c’est profondément inadmissible !

FRAM : l'exigence d'un avenir garanti pour les salariés


Quel avenir pour les salariés ?

Les grandes manœuvres s’accélèrent autour de l’avenir du célèbre voyagiste FRAM, une entreprise fondée en 1949 et restée plus ou moins familiale. Elle est actuellement en train de déposer son bilan et vient d’acter sa cessation de paiement.

         FRAM, c’est plus de 600 travailleurs, dont deux, toujours disponibles pour les demandeurs, dans l’agence d’Argenteuil. Mais il y a aussi des milliers de travailleurs inquiets hors du pays.

         Les loups sont sur les rangs, en particulier un fond de pension qui serait d’accord  de reprendre FRAM, mais seulement, ici, que « 77% des effectifs actuels, soit 356 CDI et l’ensemble des contrats non permanents ». Et hors du pays ?

         Pas facile de s’organiser pour réclamer son dû et exiger des garanties pour son avenir lorsque l’on est éclaté dans un grand nombre d’agences.

         Pour les travailleurs, c’est pourtant la seule solution, avec l’aide des militants ouvriers locaux.

         Salut chaleureux aux deux employées de l’agence d’Argenteuil.

Air France : profits qui s'envolent, et la compétitivité, c'est pour les andouilles


Pas de la prestidigitation, le résultat de l’exploitation tout simplement

 
Il y a quelques semaines, dirigeants d’Air France, gouvernement, politiciens de tous bords étaient soit disant au chevet d’un grand malade : la compagnie aérienne franco-néerlandaise qui était, paraît-il au plus mal.

Pour justifier son plan de 2900 licenciements, la direction d'Air France-KLM voulait faire croire que l’entreprise était en difficulté, vu la compétitivité. Et voilà que quelques jours plus tard, oh miracle, le groupe annonce un bénéfice record de 480 millions d’euros au 3ème trimestre cette année, six fois plus que le chiffre de l’an dernier… 

         Il faudrait que les bénéfices s’envolent pendant que les travailleurs sont jetés par-dessus bord.

         Les salariés du groupe ont bien raison de ne pas croire le cinéma et les mensonges de la direction, et de refuser d'être sacrifié.

         Au fait, pour reprendre le fil d’une de nos brèves écrite à la suite du débat sur BFM entre Nathalie Arthaud qui défendait les travailleurs d’Air France, et P. Doucet leurs patrons licencieurs et qui n’avait qu’un mot à la bouche, celui de « compétitivité », voilà bien qu’avec ces centaines de millions, on est bien au cœur de ce que nous disions : la « compétitivité » certes… mais essentiellement, celle des profits, M. Doucet !

Lamdaoui-Hollande : deux vieux copains


"Avoir un bon copain, c’est la meilleure chose au monde !

 
La comète politicienne d’Argenteuil, Faouzi Lamdaoui, fait une partie de la une de la livraison de cette semaine du Canard enchaîné sous le titre « La fleur au Faouzi ».

         Dans l’attente de son jugement pour malversations financières à répétition où le juge réclame à son encontre 18 mois de prison et 150 000 euros d’amende, les fleurs pour ce monsieur sont actuellement plutôt semées d’épines.

         L’heure est grave pour cet ami des mauvais jours de Hollande, mais à la lecture de cet article, pas désespérée.

         Quand on vous dit que l’amitié, il n’y a que cela de vrai, Hollande vient encore d’en administrer la preuve. Il vient d’envoyer un des ténors du barreau de ses amis pour sortir du pétrin son vieux copain qui s’y noyait (dans le pétrin).

         Le presque noyé attend des miracles du ténor. Et tout cela, de la part du commanditaire présidentiel, cela ne peut être que par pure amitié.

         Cela dit, cette modeste brève ne vous dispense pas de lire l’article du Canard enchaîné en vente dans les meilleures librairies et kiosques.

jeudi 29 octobre 2015

Lutte Ouvrière dans les élections régionales : Faire entendre le camp des travailleurs


Des listes Lutte ouvrière Faire entendre le camp des travailleurs
 

Lutte ouvrière présente aux élections régionales des 6 et 13 décembre des listes pour faire entendre le camp des travailleurs. Tous ceux, dans le monde du travail, qui subissent la crise, le chômage, le travail précaire, les bas salaires, dont la retraite ne permet pas de vivre, et à qui un patronat toujours plus riche explique que ces sacrifices sont nécessaires, doivent se servir du bulletin de vote Lutte ouvrière pour exprimer leur mécontentement.

Lors des événements survenus à Air France, où la direction, en annonçant un plan de suppressions d’emplois, a déclenché la réaction des travailleurs, on a pu voir les dirigeants du parti socialiste, de la droite et du Front national, se ranger du côté du patronat. Les électeurs des classes populaires ne peuvent voter pour aucun de ces politiciens qui se placent tous dans le camp des licencieurs, de leurs exploiteurs.

Le Front national se présente comme un parti opposé au système de ce qu’il appelle l’UMPS, mais il n’aspire en réalité qu’à accéder à la même mangeoire et à se mettre au service de la même classe capitaliste que les autres partis, de gauche et de droite. Le fait qu’une de ses représentantes, Marion Maréchal-Le Pen, ait pris position contre les travailleurs lors des événements à Air France, en s’élevant contre ce qu’elle a appelé le « lynchage des dirigeants », en est une illustration. Mais toute la politique du Front national, en renforçant les préjugés racistes et la haine envers les travailleurs immigrés, en cherchant ainsi à diviser les travailleurs, à les dresser les uns contre les autres, profite au patronat et affaiblit le monde du travail.

Ceux qu’on a déjà vus à l’œuvre, le PS comme la droite, utilisent le même argument de campagne du danger du Front national pour inciter leurs électeurs respectifs à voter à nouveau pour eux. Le Parti socialiste en particulier cherche à regagner les voix des travailleurs qui l’ont élu en 2012, mais que sa politique entièrement au service du patronat a écœurés, en les appelant à faire barrage au Front national.

Lutte ouvrière se présente pour que les travailleurs aient un autre choix que celui de voter pour les serviteurs de la bourgeoisie qu’ils sont tous, du PS au Front national, ou de se taire en s’abstenant.

Le bulletin de vote ne permet certes pas de changer les choses. Mais il permet aux travailleurs de faire entendre leurs revendications de classe, telles que l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire, l’augmentation des salaires et des retraites et leur indexation sur la hausse des prix, et la suppression du secret des affaires, qui permettrait de constater combien les coffres forts des capitalistes débordent de profits réalisés grâce à l’exploitation.

Le bulletin de vote des listes Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs permettra de montrer l’existence d’un courant qui défend la nécessité de renverser le système capitaliste et revendique un autre avenir pour la société, un courant véritablement communiste.

                   Aline RETESSE (hebdomadaire Lutte Ouvrière du 28.10.15)

 

« LUTTE OUVRIERE-FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS »

LISTE CONDUITE EN ILE DE FRANCE PAR NATHALIE ATHAUD

 

Et dans le Val d’Oise par Dominique MARIETTE

  

LE 13 NOVEMBRE à 20 h. 30
A PARIS, A LA MUTUALITE
Grand meeting avec Nathalie Arthaud et les têtes de liste départementales en Ile de France

Air France : une correspondance dans le numéro de Lutte Ouvrière de cette semaine


Air France : la direction toujours à l’offensive

 Lundi 26 octobre, le jour même où la direction d’Air France débutait ses entretiens préalables aux sanctions contre 18 salariés qu’elle accuse de violences ou de dégradations, son DRH (directeur des ressources humaines) a choisi de s’exprimer sur deux pleines pages du Parisien.

Ce cadre dirigeant, rendu célèbre pour avoir perdu sa chemise lors du comité central d’entreprise (CCE) où il annonçait 2 900 suppressions d’emplois, ne dit pas un mot des témoins revenus sur leurs déclarations contre des salariés qu’Air France veut licencier avant même leur procès. Rien non plus des vidéos qui témoignent en faveur de travailleurs parfois arrêtés au petit matin, placés deux jours en garde à vue et agonis d’insultes par le gouvernement, le patronat, la droite et l’extrême droite.

Alors que ces salariés, mis à pied parfois sans salaire, risquent trois ans de prison, 45 000 euros d’amende et un licenciement, on ne peut qu’être écœuré des omissions délibérées du DRH. Mais sa présentation des faits est dans l’ordre des choses. Car « les vérités du DRH d’Air France », selon la une du quotidien, riment avec les mensonges de son patron. Et lui n’en démord pas : il veut imposer à tous ses salariés, pilotes ou non, des hausses de productivité de 10 à 20 %. Et s’ils refusent, il veut le leur faire payer.

Dans cette interview, ce haut cadre se présente en incompris, alors qu’il ne chercherait qu’une chose, « que la boîte reparte de l’avant ». Il aurait pu ajouter : et que ses salariés filent doux. Car il peut faire assaut d’hypocrisie, il ne trompe personne.

Politique de communication oblige, il en fait des tonnes. Il exhibe sa qualité de membre du PS comme si c’était un label social ! Il décrit même les syndicalistes comme « des bienfaiteurs de l’humanité », ajoutant que des responsables syndicaux, dont certains même de la CGT prétend-il, lui auraient envoyé des sms de soutien après le CCE du 5 octobre. Autant ménager ceux avec lesquels il négocie, et dont il espère qu’ils finiront par avaliser les nouveaux sacrifices que la compagnie veut imposer à ses salariés.

Trois contrats pour les pilotes

Car c’est encore et toujours de cela qu’il s’agit quand il annonce, au nom d’Air France, proposer trois contrats de travail aux pilotes. Premier cas : leur salaire ne baisse pas s’ils acceptent de travailler plus longtemps. Deuxième cas : ils gagnent un peu plus pour beaucoup plus de travail. Dernier cas : ils refusent ces sacrifices et leur salaire baisse.

Le DRH de la compagnie se moque bien de savoir – et il ne peut l’ignorer – que, même s’ils le voulaient, de nombreux pilotes ne pourraient pas faire une centaine d’heures de vol de plus à salaire constant : chaque année, ils sont des dizaines, voire des centaines à devoir arrêter de travailler avant décembre, car ils ont déjà atteint la limite maximum légale de 850 heures annuelles de vol. Et il ne dit pas quel passager aurait envie de monter dans un avion ayant aux commandes un pilote devant enchaîner les heures pour compenser une baisse de salaire.

En revanche, ce porte-parole de la compagnie dit vouloir étendre ce système aux hôtesses et stewards. Et ensuite, à qui le tour ?

Tout le personnel est visé

En fait, tout le personnel est visé. Et l’on voit bien pourquoi quand, après avoir reconnu qu’Air France va « enfin afficher des résultats positifs », loin donc de la faillite qu’agite la direction, il cite en exemple British Airways qui « a une rentabilité à deux chiffres ». Faire au moins du 10 % de profits, c’est l’objectif de la direction de la compagnie. Alors qu’elle affiche déjà un taux de remplissage record de ses avions, avec plus de 90 % des sièges occupés et un chiffre d’affaires au plus haut, elle entend s’assurer une marge accrue sur le dos du personnel.

En cela Air France ne fait pas exception. Partout les patrons s’attaquent aux salaires et conditions de travail. Le patronat fait la guerre aux travailleurs. Ce n’est pas leur chemise, c’est leur peau qui est en jeu. Et il voudrait que les travailleurs se laissent faire ?

                                                                            Correspondants LO

Impressionnisme à Argenteuil : la politique municipale


Le vin est pourtant déjà tiré

 
Un annonceur s’occupe des panneaux municipaux qui se trouvent sur la voie publique dans Argenteuil. Un arrangement sans doute (on n’ose pas imaginer que tout cela soit payé par la Ville) permet que des annonces municipales soient faites par la voie de ces grands panneaux. Ainsi, la fête des vendanges qui tient tellement à cœur à G. Mothron a-t-elle été annoncée par ce moyen. Mais si la fête a eu lieu le 3 octobre dernier, près d’un mois plus tard, les placards pour la fête des vendanges sont toujours en place. Cela fait quelque peu désordre.

         Ils auraient pu servir à annoncer bien d’autres évènements utiles. Laissons de côté l’exposition sur la « Marche de l’Egalité » qui vient d’être censuré. Mais une grande exposition sur la monnaie pendant la Première guerre mondiale commence bientôt dans l’agora de l’Hôtel de ville. Ou une encore une belle exposition dans la salle du premier étage de la chapelle Saint-Jean avec d’excellents tableaux et autres pièces. L’exposition dure jusqu’à demain. La salle est ouverte de 14h.30 à 17h.30.
 
Le "confessionnal" de Kambash et de ses amis
 

mercredi 28 octobre 2015

Elections régionales : Lutte Ouvrière en campagne dans le Val d'Oise


Notre dernier tract

 

ELECTIONS REGIONALES DES 6 ET 13 DECEMBRE 2015

 

« LUTTE OUVRIERE-FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS »

LISTE CONDUITE EN ILE DE FRANCE PAR NATHALIE ATHAUD

ET DANS LE VAL D’OISE PAR Dominique MARIETTE

 

Lutte Ouvrière présente, dans les douze nouvelles régions continentales ainsi qu’à La Réunion, des listes qui regroupent un total de 1 908 candidats.

Par ailleurs, aux Antilles, nos camarades de Combat Ouvrier ont eux aussi constitué des listes pour l’élection régionale de la Guadeloupe et pour l’élection à la collectivité territoriale de Martinique.

C’est donc très largement que pourra se faire entendre le camp des travailleurs.

Les candidats de Lutte Ouvrière et de Combat Ouvrier sont des femmes et des hommes, en nombre égal. Cette parité, c’est la loi qui l’impose. Mais elle s’est imposée pour nous sans la moindre difficulté, car elle correspond à ce que nous sommes, à ce que nous voulons.

Ce sont des jeunes et des moins jeunes. Ils appartiennent au monde ouvrier, employé, enseignant, étudiant. Ils ont à cœur d’affirmer leur volonté d’être avec ceux qui défendent les opprimés et affirment que la société a un autre avenir que celui que nous offre le capitalisme.

 

 

Faire entendre le camp des travailleurs

 

En nous présentant, nous voulons faire entendre le camp des travailleurs. Nous voulons que ceux des salariés, des chômeurs, des retraités, qui sont conscients d’être sacrifiés sur l’autel des profits patronaux et qui ne l’acceptent pas, puissent le dire et qu’ils puissent exprimer leurs besoins et leurs revendications.

         Ils ne pourront pas le faire s’ils accordent leurs suffrages aux partis totalement dévoués à la bourgeoisie, la droite et l’extrême-droite, et le PS qui la sert au gouvernent. Les uns et les autres ont montré à l’occasion des évènements chez Air France que leur solidarité est entière à l’égard de leur camp : celui du grand patronat de la finance et de l’industrie. Nous voulons permettre, dans ces élections, que s’’exprime un point de vue de classe, celui du monde du travail, et nous serons les seuls à le faire. A travers nos candidatures, ces élections offrent la possibilité au monde du travail de prendre la parole. Les votes en faveur de nos candidats seront l’affirmation d’un camp, celui des travailleurs

A travers un programme de lutte contre le chômage et la baisse du pouvoir d’achat, nous voulons aussi leur donner la possibilité de mettre en avant les mesures qui leur sont vitales et qu’il leur faudra imposer : la hausse des salaires et des retraites et leur indexation sur la hausse des prix, la répartition du travail entre tous sans baisse de salaire, le contrôle des comptes des entreprises et de la société toute entière.

Dans ces élections, nous voulons également affirmer la nécessité du renversement du pouvoir de la bourgeoisie sur la société, sans lequel on ne peut mettre fin aux barbaries que le capitalisme engendre. Nous voulons que se fasse entendre un courant qui poursuit les idéaux du communisme et du socialisme, avec lesquels les grands partis qui en portent toujours le nom ont rompu radicalement depuis belle lurette.

 

LE 13 NOVEMBRE à 20 h. 30
A PARIS, A LA MUTUALITE
Grand meeting avec Nathalie Arthaud et les têtes de liste départementales en Ile de France
Départ collectif à 18 heures 45 café des « 2gares » sortie « Orgemont » de la gare centrale d’Argenteuil

 

Meeting départemental à CERGY
Avec Dominique MARIETTE
Et les candidats du Val d’Oise
Le 21 novembre à 17H
Salle Polyvalente
Maison de quartier des Touleuses
20 Place des Touleuses

Tour de France à Argenteuil : 10 ans après Sarkozy, passera-t-il au Val-Nord ?


Du pain, des jeux, et des maillots

 

Ils bénéficient de remontant, c’est sûr et ce n’est pas bien pour leur santé, mais lorsque l’été arrive et que l’occasion se présente, devant les téléviseurs ou mieux, dans la rue ou sur une route de montagne, la population aime les voir passer… les coureurs du Tour de France !

         Cela faisait des lustres paraît-il qu’ils n’étaient pas vraiment passé dans le Val d’Oise et encore moins dans Argenteuil. C’est chose faite pour le 24 juillet prochain, le jour de la dernière étape qui conduira les coureurs de la Petite reine vers les Champs-Elysées.

         Il paraît même qu’il n’en coûterait rien ni au département ni aux villes traversées,… sauf la remise en état des chaussées (et il y aura fort à faire sur ce plan).

         Bien sûr, on ne le croit pas.

         Apparemment, le maire d’Argenteuil non plus : « …nous regardons comment nous allons nous coordonner, ce que les organisateurs attendent de nous ».

         Les organisateurs n’attendent pas que des applaudissements aux coureurs.

Aide juridictionnelle : une mobilisation des avocats très justifiée


Dans le Val d’Oise, la mobilisation des avocats n’a pas faibli ces derniers jours. Ils étaient encore près de 150 à manifester devant le tribunal de Pontoise avant-hier.


Le 21 octobre
 

Un article du dernier numéro de notre hebdomadaire

 

Aide juridictionnelle : les avocats contre une réforme en trompe-l’œil

 

Lundi 19 octobre, une majorité d’avocats étaient en grève contre la réforme de l’aide juridictionnelle prévue dans le projet de loi de finances pour 2016, en cours de discussion au Parlement.

L’aide juridictionnelle permet aux personnes qui doivent avoir affaire à la justice, et qui n’ont pas les moyens de payer un avocat, de bénéficier d’une prise en charge totale ou partielle par l’État des honoraires et des frais de justice. La grève dure depuis plus d’une semaine et plusieurs barreaux ont décidé de voter une grève « totale et illimitée ».

Pour justifier sa réforme, le gouvernement met en avant l’augmentation prévue du budget alloué à l’aide juridictionnelle, qui passera de 380 millions d’euros en 2015 à 405 millions d’euros en 2016. Et il se vante de « rendre plus de Français éligibles à l’aide juridictionnelle » en faisant passer de 941 euros à 1 000 euros le plafond de ressources permettant d’en bénéficier.

Pour les avocats, il s’agit d’annonces en trompe-l’œil, dans la mesure où, comme l’explique l’un d’eux, « ces hausses de crédits successives sont absorbées en majeure partie par les hausses de TVA et par l’augmentation du nombre de missions ».

Mais les avocats dénoncent surtout le fait que c’est à eux que le gouvernement demande de financer sa réforme. Car, si le gouvernement augmente le nombre de justiciables pouvant bénéficier de l’aide juridictionnelle, il baisse en même temps les indemnités versées dans ce cadre aux avocats, en modifiant leur mode de calcul à partir de 2016 (indemnités qui, rappellent les avocats, n’ont pas été revalorisées depuis 2007). Et il prévoit en outre de prélever cinq millions d’euros en 2016 et dix millions d’euros en 2017 sur les intérêts des fonds placés par les avocats dans leurs caisses professionnelles.

On comprend que la réforme passe mal chez les avocats. « Déjà peu nombreux à assurer l’aide juridictionnelle, le risque est que plus aucun avocat n’accepte de défendre ses bénéficiaires ». Au bout du compte, ce sont surtout les justiciables qui n’ont pas les moyens de se payer un avocat qui risquent d’être perdants. Apparemment, ce n’est pas le problème du gouvernement.

mardi 27 octobre 2015

Argenteuil -"La dalle" : dix ans plus tard


Pour que cela change, il faut inverser les priorités de la société

 

Dix ans après la provocation nocturne de Sarkozy à Argenteuil le 25 octobre 2005, quel bilan font les habitants du Val-Nord ? Cette venue avait contribué au déclenchement des jours de violence qui le mois suivant touchèrent nombre de quartiers populaires du pays. Une sorte d’« examen de conscience » avait eu lieu alors sur le thème de la banlieue, et un certain nombre de mesures annoncées.

         Dix ans plus tard, lorsque les habitants sont interrogés, ils répondent que rien n’a fondamentalement changé. La rénovation urbaine ANRU a certes -au moins pour un temps- amélioré le cadre du quartier, mais la vie des gens, elle, n’a pas changé. Mais pourquoi en irait-il autrement.

         La pauvreté des familles s’approfondit. De nombreux enfants auraient besoin d’un soutien supplémentaire à l’école. A défaut, l’échec scolaire et la marginalisation augmentent. Le chômage touche un nombre important d’habitants. Malgré une emprise plus importante des religieux dans le quartier, qu’une étincelle se produise, et la violence embrase le quartier comme cela s’est produit à l’occasion du 14 juillet dernier.

         Pour inverser cette situation, ce qui est nécessaire c’est inverser totalement le cours de toute la société.

 

Série « les hypocrites »

 

Interrogé sur le sujet, G.  Mothron déclare aujourd’hui que la venue de son leader ce soir-là avait été dommageable pour l’action qu’il dit avoir mené à cette époque en direction des jeunes.

         Mais pourquoi était-il présent à ce moment-là aux côtés (ou non loin) de Sarkozy ? Lorsqu’il a été mis au courant de cette venue qu’il juge aujourd’hui intempestive, cela n’a pas entraîné chez lui une rage de dent, l’obligeant à devoir rester au lit ?

         Sur le reportage INA, on ne le voit pas faire la tête. Quant à son actuel 1er adjoint, aucune obligation ne l’obligeait alors d’être à ses côtés ! Il a même l’air tout joyeux d’en être !

Air France : guerre sociale


Violence patronale

 Le DRH d'Air France, qu'a rendu célèbre sa chemise déchirée, revient à la charge. Il a proposé dans les médias trois contrats aux pilotes d'Air France.
      Premier cas, leur salaire ne baisse pas s'ils acceptent de travailler plus longtemps. Deuxième cas : ils gagnent un peu plus pour beaucoup plus de travail. Troisième cas : ils refusent les sacrifices qu'on leur impose et on baisse leur salaire.
      Ce DRH dit vouloir étendre ce système aux hôtesses et stewards. Et ensuite, à tout le personnel ?
      Partout les patrons s'attaquent aux salaires et aux conditions de travail. Air France ne fait pas exception. Le patronat nous fait la guerre. Et il voudrait que les travailleurs se laissent faire ?

Clochemerle sur Argenteuil : nouvelles


Ridicule
 L’Argenteuillais rapporte dans sa livraison de cette semaine le projet d’une association argenteuillaise -Insane- dont les locaux, au 1er étage du bâtiment des anciens Bains-douches municipaux du centre d’Argenteuil, au 9 rue de Calais, viennent d’être inaugurés.
         Cette association mise en place par une douzaine d’étudiants en grandes écoles vise, entre autres à « … Travailler avec des jeunes qui ont un potentiel, les former, les aider dans leurs cours, les mener à l’excellence… »
         Une bonne initiative.
         Mais il a fallu que cet article qui est bien évidemment relu et l’expression de la municipalité soit l’occasion de déverser un peu de fiel sur le grand adversaire de la municipalité, c’est-à-dire… l’Agglomération et une de ses créations : le centre « Silicon Banlieue » qui, un étage plus bas, dans le même bâtiment, a entrepris une activité de qualité de vulgarisation informatique. Selon l’Argenteuillais, l adjoint en charge du centre-ville aurait déclaré : « Le dispositif de l’Agglomération est très élitiste ».
         Loin d’Argenteuil, la synergie est la base de la réussite de la Silicon Valley. Loin des rivalités ridicules en la matière, les jeunes des deux étages, autour d’un intérêt partagé pour la science, eux, à coup sûr, auront vite fait de se rencontrer.

lundi 26 octobre 2015

Editorial des bulletins Lutte Ouvrière d'entreprise de ce lundi 26 octobre 2015


Quand la barbarie du monde nous rattrape

 Bombardements, quartiers dévastés, attentats, assassinats, tortures, populations terrorisées par des régimes sanguinaires, réfugiés survivant dans des conditions infâmes : chaque jour la télévision et la presse amènent leur lot d’images barbares.

Cela se passe en Syrie, en Turquie, en Israël, dans les territoires palestiniens occupés. C’est en Irak, en Libye, au Yemen, au Nigeria ou en Afghanistan. C’est à des milliers de kilomètres d’ici. Mais même ceux qui veulent ne pas voir ne peuvent pas faire comme si cela n’existait pas.

Parce que les victimes de ces guerres sont jetées sur les routes par centaines de milliers et frappent aujourd’hui à nos portes. Parce qu’avec la menace du terrorisme, nous payons les contrecoups de ces oppressions et de ces guerres.

Et ce n’est pas un hasard : notre gouvernement est coresponsable de cet enfer. Parce qu’il bombarde en Irak et en Syrie. Parce qu’il apporte son soutien à l’État d’Israël, au gouvernement turc et aux dictatures du Golfe. Parce qu’il manœuvre en Afrique pour que la bourgeoisie française continue d’exploiter les richesses de ce continent. Cette barbarie ne peut pas ne pas rejaillir sur nous.

Elle aggrave d’ores et déjà le cours réactionnaire dans lequel l’Europe est engagée depuis quelques années. De partout en Europe, la crise, le chômage de masse et les politiques anti-ouvrières menées par tous les gouvernements, de gauche ou de droite, ont affaibli les partis gouvernementaux au profit de partis souverainistes anti-immigrés.

Ces partis d’extrême droite, pour différents qu’ils soient, ont en commun de s’appuyer sur des peurs et des préjugés et de les attiser. Ils sont partout profondément réactionnaires et anti-ouvriers.

Mais si l’extrême droite est championne du repli sur soi, elle n’est pas la seule force politique à pousser dans ce sens. La volonté affichée par tous les dirigeants européens de renforcer les frontières européennes, d’expulser ceux qui ne sont pas considérés comme de « vrais réfugiés » et même de rétablir des frontières au sein de l’espace Schengen, en témoigne.

Ici en France, sans même parler du Front national qui joue sur les préjugés les plus crasses, comment la droite et les socialistes présentent-ils les migrants ? Non pas comme des victimes, mais comme des indésirables ! Non pas comme des femmes et des hommes qui nous ressemblent, mais comme des « fardeaux » ! Qu’un élan de solidarité s’exprime, et la propagande mensongère et honteuse se met en marche pour marteler qu’il ne faut pas créer d’appel d’air.

Tout est fait pour que nous taisions nos sentiments de fraternité. Tout est fait pour nous convaincre que les migrants représentent une menace pour nous et nos enfants. Tout cela pour accréditer, ouvertement ou hypocritement, l’idée que le salut viendra du protectionnisme, de la méfiance à l’égard de l’étranger, des frontières voire des barbelés.

La France et la Grande-Bretagne - deux pays riches pour lesquels absorber quelques dizaines de milliers de migrants n’est pas un vrai problème - en sont à s’accuser mutuellement pour ce qui se passe à Calais. En Allemagne et en Suède, des minorités d’extrême droite s’organisent pour incendier des foyers de réfugiés. Combien d’autres racistes, portés par le climat actuel, se sentiront autorisés à s’attaquer aux immigrés ?

Dans les années 1990, en Yougoslavie, la démagogie xénophobe a débouché sur la constitution de milices puis sur la guerre civile. Il y a deux ans, dans l’est de l’Ukraine, on a vu comment ces mêmes réflexes ont dégénéré en escalade guerrière.

Si on n’y prend garde, la barbarie du monde, la xénophobie, les guerres nous rattraperont. Le nationalisme, la méfiance généralisée nous ont déjà rattrapés. Il faut que les travailleurs conscients prennent le contrepied de cette évolution délétère.

Ce n’est pas en se barricadant derrière des frontières qu’on se protégera du fléau du chômage, de la concurrence et de la misère du monde. Ces méfaits ne viennent pas de l’extérieur, mais de l’intérieur de notre société. Ils sont propres au capitalisme, et on ne s’en débarrassera qu’en renversant ce système.

Tout se tient : les bombes là-bas, l’exploitation et le chômage ici. Car elles ont une source commune, la course au profit et la domination d’une minorité sur toute la société.

La seule force capable de renverser cette domination est la classe ouvrière consciente de ses intérêts et organisée à l’échelle internationale. Cela commence par comprendre que toutes les victimes du capitalisme ont le même intérêt fondamental de mettre fin à ce système aussi injuste qu’inhumain.

Le PS aujourd'hui, demain la droite, l'alternance ! La dictature du Capital toujours !



Que les militants sincères y réfléchissent sérieusement

Lors de notre dernière permanence du vendredi au carrefour Babou, deux militantes du PS -pas hostiles par ailleurs- nous ont dit deux choses qui méritent que l’on s’y arrête. La première, en faisant allusion à Valls : « Il ne nous aide pas ». On comprend que celui-ci ne rende pas la vie facile aux adhérents de son parti, mais cette phrase (« Il ne nous aide pas ») que nous avons déjà entendue est comme une parole convenue parmi ceux qui restent au PS. Exprimer la politique du PS de cette façon est une litote : la politique de Valls et cie est une politique pro-patronale un point c’est tout. Ceux qui ne la dénoncent pas comme telle, que cela leur fasse mal ou pas, en sont les complices.
         La seconde remarque (en passant, sans vraiment s’arrêter pour en discuter) était la suivante : « Bon, et bien vous aurez Sarkozy ». Que ces militants n’inversent pas les rôles. C’est cette politique patronale d’un gouvernement soit disant de « gauche » qui, une nouvelle fois de plus, contribue à démoraliser et à désorienter une grande fraction du monde du travail. C’est cela qui la pousse sur le plan électoral -pour l’instant, nous l’espérons- à exprimer cette démoralisation et son écœurement en s’abstenant ou en votant pour des adversaires d’hier et de demain des travailleurs et des milieux populaires. C’est Valls qui va imposer le retour de Sarkozy ou un de ses semblables, comme la politique du PS sur le plan local a imposé le retour d’un maire de droite avec la politique que l’on sait.
         C’est à cela que ces militantes devraient réfléchir. Non seulement cela leur permettrait de retrouver le moral mais cela aiderait à ce que la tendance à la démoralisation que nous évoquons soit davantage combattue en ouvrant la seule perspective qui peut s’opposer à tout le jeu politicien de droite, d’extrême-droite, de gauche. La perspective qui consiste à redonner confiance au monde du travail en ses propres forces capables de changer la donne pour lui et la société, comme 1936 et 1968 l’avaient montré aux générations d’hier.
         En tout cas, c’est tout cela que nous défendons dans la campagne des élections régionales, à travers les listes « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs », dont celle conduite par Nathalie ARTHAUD en Ile de France.