Strass et paillettes
C’est avec étonnement que l’on
peut voir sur la clôture du Parc des berges près de la Seine à Argenteuil,
plusieurs panneaux vantant les réalisations de l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons,
au niveau de la culture, des transports, d’Autolib,... A quatre mois de la
dissolution de ladite Agglomération, cela fait tout de même bizarre.
D’autant
qu’après avoir dans un premier temps fait mine de vouloir mener campagne pour
le maintien de celle-ci, son président et député local a pris acte de sa
dissolution après les vacances 2014.
S’il
y encore de l’argent dans les caisses, il aurait pu, au lieu de l’utiliser pour
de la publicité sans objet, faire que ce qu’il y a derrière la clôture, le Parc
des berges lui-même, soit entretenu cet été au lieu d’être laissé à l’abandon,
et ne pas jouer véritablement son rôle pour les familles restées à Argenteuil.
Les toiles d’araignée de la « femme-objet »
Le panneau portant sur Autolib
est particulièrement choquant. La photo reprend les poncifs habituels quand il
est question de voitures. S’il y a une jolie voiture, il faut qu’il y ait, à
côté, dedans, sur, pour les publicitaires et leurs commanditaires une femme,
une « jolie femme » !
Cette
photo est passée malgré la vigilance du censeur et décideur ?
A
moins que le décideur n’y ait vu nul problème, ce qui est totalement
envisageable.
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