vendredi 7 août 2015

AB-Habitat : le "plan de sauvegarde" proposé par la CGT.

 
Tenter effectivement par tous les moyens que rien ne se fasse au détriment des personnels et des locataires

 
Suite à la liquidation de l’Agglomération Argenteuil-Bezons et de la décision -sortie du chapeau du maire d’Argenteuil- de rejoindre la Métropole du Grand Paris, AB-Habitat est lui-même en voie de liquidation. Nous avons évoqué longuement ici les conséquences de celle-ci et les dangers que la formule adoptée par ses dirigeants, D. Lesparre et P Doucet, sa transformation en « coopérative », font peser sur les personnels et sur les locataires.
         Pour contrer les projets de l’Office, un « plan de sauvegarde » a été mis au point par les militants de la CGT de l’entreprise qui contestent les projets des dirigeants d’AB-Habitat.
         Ce plan permettrait de maintenir le statut d’Office Public d’Habitat et le maintien de ses caractéristiques défendues à juste titre par les syndicalistes : statut des personnels, existence d’un Conseil d’Administration,…
         Vu la nécessité de trouver une collectivité territoriale de rattachement, et la liquidation prévue de la précédente, il s’agirait de se tourner vers le département du Val d’Oise, tout en faisant que ce ne soit pas lui, mais des élus municipaux d’Argenteuil et de Bezons, qui gardent la maîtrise de la direction de l'Office. D’où la proposition d’une  composition suivante de ce CA de 27 membres :
« - 6 élus de la collectivité (dont 5 conseillers départementaux d’Argenteuil Bezons + 1 conseiller départemental représentant le département ;
- 9 personnalités comprenant 5 désignés par la ville d’Argenteuil et 4
Par la ville de Bezons.
Le reste du conseil d’administration serait composé des représentants des associations de locataires (5), des organisations syndicales représentatives du Val d'Oise (2), des représentants des associations d’insertion par le logement (2), un représentant de la CAF, un représentant de l’UDAF, un représentant d’Action logement. »
         Un autre aspect de ce plan alternatif serait que les Villes d’Argenteuil et de Bezons garderaient, chacune, la maîtrise des attributions des logements construits sur leur commune.
          Voilà pour ce plan qui apparemment conviendrait aux organismes d’Etat ou autres qui suivent le « logement social ». On aimerait savoir pourquoi il ne convient pas aux dirigeants actuels d’AB-Habitat. On aimerait également connaître l’avis de la municipalité d’Argenteuil, elle par qui, il ne faut pas l’oublier, tout le scandale de ces mics-macs territoriaux est arrivé.

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